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Le Luxembourgeois ~ I hate English speakers.

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Zéphirin Tovaritch
Zéphirin Tovaritch
He's a scary nephilim sent by God. Run away to stay alive.


Messages : 71


Le Luxembourgeois ~ I hate English speakers. Vide
MessageSujet: Le Luxembourgeois ~ I hate English speakers. Le Luxembourgeois ~ I hate English speakers. EmptyJeu 17 Juin - 19:20

NEPHILIM (DE PASSAGE) • Zéphirin Tovaritch aka Le Luxembourgeois


DATE DE NAISSANCE 18 novembre 1985
LIEU DE NAISSANCE Sandweiler, Luxembourg
ÂGE Vingt-quatre et demi
ORIGINE Luxembourgeois d'origine russe
RÔLE Aucun.
POUVOIRS ? Il ne sait pas s'il en a et refuse catégoriquement d'être testé. On peut donc considérer que c'est un non.

I WANT MORE BLOOD • QUESTIONS TECHNIQUES *berk, vous savez que c'est dégoûtant ?*

TRAIT DE CARACTÈRE Zéphirin n'est pas un gentil petit Bisounours. D'ailleurs, quand il était petit, il détestait ces petits ours colorés tout mignons. Par conséquent, on peut déjà lui attribuer un premier trait de caractère : il est assez dur. Toutes les jolies petites choses de la vie, comprenez bien, il s'en fiche royalement. L'amour, il crache dessus. Il paraît qu'il est beau et que les filles tombent facilement amoureuses de lui, mais ce ne sont que des idiotes. Parce que si elles connaissaient vraiment Zéphirin, elles s'enfuiraient toutes en hurlant. La plupart des personnes exécrables, détestables et narcissiques ont toujours une petite qualité, par ci par là, qui fait qu'elles sont à la limite du supportable ; mais Zéphirin n'a pas le sens de l'humour, il n'a aucune passion, pas même tuer, et ne connaît pas des valeurs comme l'amitié, la décence ou la famille. C'est quelqu'un de solitaire, qui parle peu ; quand il sort de son silence, on a tout de suite envie qu'il se taise de nouveau. Parce qu'il ne mâche pas ses mots, et dit clairement ce qu'il pense, même si n'importe quelle personne censée aurait le bon sens de ne pas le dire ; bon sens ? mais Zéphirin ne connait pas ce terme. On pourrait croire que la vérité est une valeur importante chez lui, et on aura alors trouvé sa première qualité... et bien non. La franchise, c'est bien quand ça fait mal. Zéphirin aime bien mentir, et malheureusement, après plus de vingt ans de pratique, il trouve toujours des idées originales et dans la plupart des cas, personne ne remarque qu'il a menti. Vous savez, même les super-vilains ont un sens de l'honneur. Limité, certes, et souvent ils ne se plient qu'à leurs règles propres. Mais Zéphirin ne s'en est pas défini : il accepte de tout faire du moment que cela ne le met pas en danger. Il peut se montrer très fier, mais ne rechignera jamais à faire les basses besognes d'un autre si cela peut le servir. En effet, il met souvent son orgueil démesuré au placard - déjà, ça l'empêche d'être victime d'hybris - pour se concentrer sur ce qui est vraiment important : sa survie. En effet, étant très solitaire, il a un talent inné pour se faire des ennemis. D'ailleurs, c'est bien pour ça qu'il a été contraint de quitter le Luxembourg, puis par la suite l'Europe. Je pourrais dire que Zéphirin aime bien tuer ou torturer, le seul problème, c'est qu'il n'en tire aucun plaisir. Pourtant, il continue à le faire, parce qu'il considère que tout cela est indispensable à sa survie. S'il donne de lui une image de psychopathe sadique, il pense, à juste titre, qu'on le laissera tranquille. Il est vrai que depuis son arrivée à la Nouvelle-Orléans, on lui fiche la paix et ça lui convient. Complètement insensible au sort des autres, il fait un très mauvais coéquipier, parce qu'il ne vous sauvera que si ça peut lui servir. Futurs employeurs, menacez-le de le tuer si vous voulez qu'il travaille avec votre meilleur agent, et vous serez sûrs qu'ils reviendront tous les deux en un morceau. Pour continuer sur ma lancée, j'ajouterai que Zéphirin passe une bonne partie de son temps enfermé chez lui, devant son ordinateur... oui, il aimerait bien devenir un geek, pas parce que c'est cool ou qu'il aime ça, mais pour s'occuper. Selon lui, ça vaut toujours mieux que de ne rien faire en attendant de reprendre la chasse. Colérique, impulsif, il a depuis peu appris à intérioriser. Il ne vous explosera pas à la figure, mais si vous le voyez devenir pâle comme un vampire, je vous conseille vivement de courber le dos et d'attendre que ça passe. Si vous êtes trop fier, tant pis, ça va sans doute mal se finir pour vous. Zéphirin ne possède pas des qualités trop développées de Super-Nephilim, mais comme il est tout le temps armé, un coup de flingue ou, si vous êtes malchanceux, de mini-Uzi et vous serez étendus raide mort. Vous êtes prévenus, Zéphirin ne plaisante jamais. La chasse aux vampires, il s'y connait. C'est peut-être d'ailleurs la seule chose qu'il considère comme un devoir sacré.

Oui, mais... et si tout cela n'était qu'une carapace ?

On a récemment vu que Zéphirin n'était pas insensible au charme d'une simple vendeuse dans une supérette. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il en est tombé amoureux mais, voyez-vous, chaque fois qu'elle est à la caisse, il va toujours chez elle même s'il y a moins de monde à côté. Ce qui ne colle pas trop avec son image, car Zéphirin n'est pas très patient lorsqu'il s'agit de banalité. D'ailleurs, quand elle lui tape sur les nerfs, il ne répond rien et lui adresse un de ses rares sourires - froid, sans sentiments, mais un sourire quand même. Sans compter qu'il est impossible qu'il n'apprécie rien. C'est qu'en réalité, il aime sa famille plus que tout, mais n'ayant pas compris la nature de cette émotion, il en a peur et l'enfouit au fond de lui. Sans compter qu'il est très fragile : à cause de son orgueil, il prend chaque mot au sérieux, et ce qui n'est qu'une simple taquinerie devient pour lui une insulte. Là encore, sa carapace de gros dur le protège. Et puis, voilà, Zéphirin est un poète, mais ne le répétez pas ! Ses œuvres ne célèbrent pas l'amour, les fleurs, les papillons et autres petites choses mignonnes, mais elles décrivent la beauté de la futilité, de la mortalité et de la vie, du coucher de soleil et autres notions abstraites. Elles ne regorgent pas de sang, d'assassinats ou de hurlements de souffrances, contrairement à ce que l'on croirait de lui. Il a publié plusieurs recueils sous le nom de Raphaël Dalle, en Europe francophone, et on peut dire que la poésie est sa vraie et unique passion. Tout ça pour dire que sa vision du monde est celle d'un poète. Il croit être l'intermédiaire entre les dieux et les hommes, d'ailleurs, comme il est nephilim, cette hypothèse est en quelque sorte appuyée par sa nature semi-angélique.
Néanmoins, au fond de lui, il reste détestable. Il n'a toujours pas de sens de l'humour ou de l'honneur, ne croit toujours pas en l'amour et voue une haine incommensurable aux vampires. Il trouve par contre que les humains sont adorables, des modèles pour tous les Nephilims... Enfin, pas tous les humais non plus, mais ceux qui savent résister aux vampires sont pour lui des exemples à suivre. Il aimerait être comme eux, parfois, mais se rattrape en se disant que ses maigres capacités de demi-ange l'aident dans sa chasse aux vampires.



CE QUE VOUS PENSEZ DES VAMPIRES ? Je vais d'abord laisser la parole à l'intéressé : « Ce que je pense ? Qu'il faut tous les crever. » Rien que cela, c'est très révélateur.
Comme il n'aime pas parler, il refuse de développer son point de vue. Donc, c'est moi qui m'y colle.
Pour Zéphirin, les vampires sont des espèces de démons buveurs de sang. Si ce n'était que ça, il voudrait bien les laisser tranquilles. Cependant, ils boivent le sang des humains, et comme je l'ai précisé, il adore les humains. De plus, ils n'apprécient pas vraiment les Nephilims (en même temps, c'est un peu normal) et les Nephilims aiment bien les tuer. Alors forcément, Zéphirin suit la tendance.
Après avoir chassé des canines longues pendant des années, il s'est forgé une opinion sur les vampires :
    a. Tous les vampires sont lâches. C'est vrai quoi, quand vous leur pointez une mitraillette vers la tête, il faut toujours qu'ils utilisent leur super-vitesse pour se mettre hors de portée. C'est pas comme si j'allais les tuer.
    b. Ne faîtes jamais confiance à un vampire. D'ailleurs, ne faîtes confiance à personne, ça vaut mieux pour vous. On ne sait jamais.
    c. Sans sang humain, un vampire est vulnérable ? mais youpi alors ! Je conseille à tous les chasseurs débutants de retenir un vampire prisonnier avant de le tuer. Comment, ce n'est pas facile ? C'est parce que vous ne savez pas vous y faire.
    d. Les vampires n'aimant pas le Soleil, c'est bien plus marrant de les torturer en plein jour, non mais.
    e. Tous les vampires croient être supérieurs aux Nephilims. Okay, ils sont plus rapides, plus forts, mais vous savez quoi ? Coupez leur la tête, ils ont beaucoup moins l'air malin.
    d. Les ancestraux, ce sont les pires de la bande. Massacrez-les sans retenue.


QUE PENSE VOTRE NEPHILIM AU SUJET DE SA VIE ? Parfois, Zéphirin aimerait bien être humain. Parfois seulement, parce que quand il chasse le vampire, ça l'arrange bien. Somme toute, pour lui, être un nephilim est un avantage, parce que s'il ne possédait pas ses capacités un peu extra-naturelles, il aurait beaucoup plus de mal à accomplir son "devoir sacré". Cela dit, étant donné qu'il n'est que de passage, il regrette de devoir habiter à l'hôtel, surtout qu'il a prévu de squatter la ville faute de mieux. Sans compter que son existence lui semble morne et longue : il attend presque avec impatience sa mort.

PREFACE • LA FAMILLE TOVARITCH *bah quoi ? moi aussi je sais rajouter des champs*

La famille Tovaritch est une ancienne famille russe, dont une des branches se vit accorder le privilège de devenir des nephilims. Ils ont été choisi, car le couple étaient très croyants et se consacraient déjà à la chasse aux hérétiques. Leur nouvelle fonction, massacrer les vampires, leur allaient donc comme un gant. On peut considérer que la disparition d'une bonne partie des vampires tués de Russie leur est attribuée, leur zèle n'ayant d'égale que leur cruauté. Les Tovaritch étaient tout simplement des fanatiques.
Au XVe siècle, siècle de l'humanisme italien, une famille des Tovaritch, qui s'était brouillée avec le reste, s'installa en Transylvanie. Ce fut l'époque du fameux comte très connu, Dracula. Lui-même n'était pas un vampire ; cependant, sous son règne, les vampires prospéraient, conscients de se retrouver sous la protection d'un humain. Irina Tovaritch, une des figures emblématiques de cette branche des Tovaritch, réussit l'exploit de massacrer une cinquantaine de vampires en quelques mois. Evidemment, cela ne plut pas aux vampires, qui se regroupèrent pour exterminer les nephilims Tovaritch de Transylvanie. Seule survivante, Irina retourna en Russie.
Cet épisode en Transylvanie marqua profondément la scission entre les Tovaritch restés en Russie, qui continuaient d'exécuter leur devoir dans un objectif religieux, et les descendants d'Irina, qui ne voulaient tuer des vampires que pour satisfaire leur besoin de sang.
Au XVIIe siècle, la famille se déchira, et les descendants d'Irina décidèrent de s'installer en Pologne du Sud. Hé oui, ce que vous ignorez, ce que la Pologne regorgent aussi de vampires. Et comme celle de Russie avait déjà bien diminué, leur nouveau terrain de chasse promettait d'être plus amusant.
Ils y restèrent jusqu'au début du XXe siècle où, comme des milliers de Polonais, ils décidèrent d'aller travailler dans les usines occidentales pour un meilleur confort de vie. Les Tovaritch de Pologne ayant coupé les ponts avec ceux de Russie, ils ne gagnaient plus très bien leur vie et virent là une occasion de s'enrichir. Ils s'installèrent au Luxembourg, intégrant une cité ouvrière. La population polonaise n'y était pas très représentait, et ne parlons même pas de Russes habitant la Pologne. Les arrières-grands-parents de Zéphirin travaillaient dans une usine sidérurgique, dans des conditions exécrables. Mais pour un nephilim, rien n'est trop dur, répétaient-ils. Et ils continuaient de chasser le vampire.
Dans les années cinquante, ils furent naturalisés luxembourgeois.

La mère de Zéphirin était une luxembourgeoise d'origine ; elle appartenait à une famille de nephilims en déclin luxembourgeoise, dont l'histoire n'est pas vraiment intéressante.

C'est ainsi que l'on arriva à la naissance d'un nouveau demi-ange : Zéphirin Tovaritch.

YOUTH IS'NT EASY FOR US • L'ENFANCE DES NEPHILIMS

NAISSANCE Léon et Gilles, deux vieux losers d'une trentaine d'années, s'ennuyaient dans les rues de Sandweiler. Du moins, en apparence.
Léon était connu des habitants comme étant un marginal, un mec louche. Il était gras, pas très beau et n'avait aucun goût vestimentaire. En apparence, c'était un bon à rien. En réalité, il allait devenir parrain pour la première fois.
Quant à Gilles, c'était la première fois qu'on le voyait dans le coin. Ce serait également la dernière... du moins, sous cette apparence.
« Quel jour sommes-nous ? demanda Léon, l'haleine empestant l'alcool et la cigarette froide.
- Le 18.
- C'pas un bon jour, grogna Léon. J'aime pas les 18.
- Pourquoi donc ? s'enquit Gilles - et sa voix résonnait bizarrement, inhumaine.
- Paske, c'est pas un beau chiffre. »
Gilles ne demanda aucune précision supplémentaire, comprenant que ce serait inutile. *Vivement qu'il naisse, le gosse* pensait-il *que je puisse retourner aux Cieux tranquilos et lâcher cet abruti...* Et oui, parfois, les anges sont vulgaires. Surtout lorsqu'ils sont obligés de rester une semaine en compagnie de Léon Tovaritch. Un Nephilim un peu spécial, en fait, qui n'avait rien à voir avec les autres. Déjà, il ne torturait pas les vampires. Oh, il les achevait d'une façon assez douloureuse, mais jamais de torture. Ce qui lui valait le mépris des Tovaritch.
Heureusement, une porte d'entrée claqua tout à coup. Curieux, Gilles - ce n'était pas son vrai nom - tourna la tête. Fausse alerte, ce n'était que la vieille Martha Malcha qui sortait ses poubelles. Il soupira. Combien de temps allait-il encore devoir attendre ?

A vingt-deux heures, un hurlement retentit dans la maison Tovaritch.
La jeune femme enceinte, qui n'avait absolument rien de russe, se mit à jurer dans sa langue maternelle. Son fiancé, un pur Tovaritch, hurlait des ordres à ses domestiques, des humains qui ignoraient tout de la nature angélique de leurs maîtres et de leur enfant à venir. C'était leur premier, si on oubliait le petit John qui était mort-né. Quelques minutes plus tard, ils étaient tous dans la voiture grand luxe de la famille. Gilles donna un coup de coude à Léon, qui s'était endormi, en lui désignant la famille.
« Je peux te conduire par téléportation à l'hôpital, si tu veux, proposa l'ange. On arrivera avant eux. »

A vingt-trois heures trente-quatre, le cordon ombilical fut coupé, et le bébé séparé de sa mère. Le nourrisson poussa un hurlement terriblement vigoureux, si vif que le médecin sursautant faillit le lâcher. La jeune mère ne remarqua rien, tellement enivrée de la beauté de son bébé.
Un nephilim...
Le père s'occupait des formulaires, complètement dépassé. Il n'avait pas imaginé que ce serait aussi difficile de s'occuper d'une naissance d'un enfant. Et dire qu'il devrait encore et encore repasser par cette case, s'il voulait être sûr qu'une partie de sa progéniture survive !
Il inscrivit le nom de l'enfant dans la case prévue à cet effet. Zéphirin Tovaritch. Le prénom n'était ni russe ni luxembourgeois, mais il était original et cela suffisait aux deux parents, qui déploraient tous les deux d'avoir des prénoms aussi banal que Julien et Claudia...

Gilles attendit que Claudia s'endorme pour pénétrer dans la chambre. Les chambres d'hôpital ne sont pas particulièrement esthétiques, c'est pourquoi Gilles détestait s'y rendre. Mais il avait un devoir à accomplir. Un nouveau petit nephilim attendait ses pouvoirs.
Il se pencha sur le berceau du petit Zéphirin, telle une marraine fée bienveillante. Sauf que lui se fichait pas mal de ce mioche. Il ne lui accorda pas de pouvoirs particuliers, juste ceux qu'il fallait donner, et encore, il prit bien soin à ne pas le rendre surpuissant. Zéphirin serait un redoutable chasseur de vampires, mais c'était tout. La générosité (et la patience) de Gilles l'ange avait ses limites.
Son devoir accompli, il se recula. Le bébé semblait tout à fait normal, mais Gilles devina qu'il tournerait mal. Bah, ce n'était pas de sa faute. Sans un autre regard pour la petite créature, il quitta la chambre et retourna enfin dans les Cieux adorés.



PETITE ENFANCE Zéphirin, même pas âgé de quatre ans, était un pauvre enfant. Il passait son temps dans une maison surchargée, dans laquelle il ne pouvait rien faire : interdiction de courir pour ne pas déranger les adultes, ne pas toucher les objets pour être sûr de ne rien casser, ne pas quitter sa chambre sans l'autorisation de ses parents ou de sa nourrice, etc... Il ne faisait rien de bien intéressant, complètement livré à lui même. Sa première petite sœur, Lili, était née quelques temps auparavant et les parents ne s'occupaient d'elle. La vieille nounou lisait des romans à l'eau de rose sur une chaise en bois qu'elle avait ramenée du salon, quant aux domestiques, ils n'avaient pas le temps de s'occuper du fils de leurs maîtres.
Le petit garçon ne s'intéressait même plus à ses jouets. Il ne parlait que le luxembourgeois, que sa mère lui avait appris, mais la nourrice était française et ne comprenait pas cette langue. Il voulait lui dire qu'il avait besoin de compagnie, de ses mots d'enfants, mais elle ne saisissait jamais le sens de ses phrases. Alors il restait seul, malheureux.
Quand il comprit que sa vie ne changerait pas, il décida de se prendre en main. Bien sûr, à trois ans, on ne peut pas faire grand chose. Mais puisque tout le monde se fichait de lui, alors il mènerait son existence comme il l'entendrait. Il sortait de sa chambre en douce, piquait n'importe quel objet brillant qui pouvait tenir facilement dans sa main, et allait jouer avec ses nouveaux trésors au grenier. Bien que les combles aient été aménagées, personne n'y allait jamais, c'est pourquoi elles devinrent vite son refuge.
Et puis il retournait sagement dans sa chambre avant l'heure du bain - il avait compris que lorsque l'air commençait à sentir la nourriture, il était temps de quitter le grenier - et faisait semblant d'avoir joué avec ses jouets pathétiques. L'horloge sonnait six heures, la nourrice sursautait et terminait son chapitre avant de reporter son attention sur le petit garçon qu'elle avait à charge, et chaque fois elle soupirait : « Mais c'est qu'il est sage ce petit ! » Sauf que le petit en question, ne parlant pas français, ne savait pas ce qu'elle disait. Il comprit cependant que c'était positif, et que cela signifiait qu'elle n'avait pas remarqué son absence.

Ses parents avaient refusé de l'inscrire à l'école, prétextant qu'à trois ans, c'était facultatif et qu'il n'en avait pas besoin. Il aurait pourtant adoré rencontrer des enfants de son âge. Il ne comprenait pas encore sa nature nephilim, pensant être un simple humain. La nourrice ne pouvait le lui dire, n'étant pas au courant ; les seuls qui le savaient, ses parents, étaient trop occupés par la petite Lili.

Enfin, en septembre 1989, Zéphirin commença son premier cycle d'Ecole fondamentale. Mais il ne s'ouvrit pas au monde comme il l'avait autrefois souhaité. Il avait appris à s'accommoder de la solitude. A l'école, il devint vite une petite terreur, parce qu'il ne connaissait rien à la vie en communauté, ayant passé presque quatre ans de sa vie sans contact humain. Ni Claudia ni Julien ne s'inquiétèrent. « Bah, disaient-ils, c'est un nephilim, c'est normal s'il est un peu plus agressif. »
En même temps, Léon, le parrain de Zéphirin, décida de commencer l'entraînement de son filleul. Zéphirin, encore enfant, n'avait pas encore développé sa force ou son agilité, mais c'était un petit teigneux qui ne reculait devant aucun exercice qu'on lui proposait. Il se battait jusqu'au bout, refusant de s'arrêter même quand il était vaincu. Léon considérait que Zéphirin était juste un peu trop enthousiaste, sans comprendre le sérieux mortel de Zéphirin dans l'art du combat. Le petit garçon avait déjà compris que sa survie, un jour, dépendrait de ses points.

Lors de son deuxième cycle, à partir de six ans, Zéphirin avait déjà beaucoup progressé, mais son parrain ne le lâchait pas. Il l'entraînait, encore et encore, ne lui épargnant rien, pas même l'humiliation, histoire de l'endurcir. Le garçonnet, lorsqu'il perdait, baissait les yeux non par dépit, mais pour cacher à son entourage la fureur qui l'habitait. Il se constituait une carapace, faite de violence et de mépris, pour cacher combien l'attitude de ses proches le blessait profondément. Il cherchait à se dépasser, à devenir de plus en plus fort, de plus en plus dur. Il ne s'octroyait aucune pause et tentait de corriger chacune de ses faiblesses. Il avait compris qu'il n'était pas comme les autres petits garçons, compris qu'il n'était qu'à moitié humain sans comprendre ce que cela voulait vraiment dire.
Dans la cour de récréation, il faisait peur aux autres. Jamais on n'avait vu gamin aussi noir et aussi turbulent. Pourtant, il fuyait le contact des autres, et préférait rester dans son coin pour contrôler les sentiments qui l'habitaient : jalousie, envie de partager le sort des autres écoliers, et tristesse. Les instituteurs s'inquiétaient de ce qu'il deviendrait, croyant qu'il allait finir par être délinquant. S'ils avaient su...



ENFANCE Zéphirin avait désormais huit ans et demi et croyaient détester ses parents, qui lui avaient donné un nom aussi ridicule et original. Les autres élèves voyant que finalement, il refusait de se battre - pas par sympathie, mais parce qu'ayant enfin compris qu'il n'était pas vraiment humain, il limitait ses contacts avec cette espèce - commencèrent à s'en moquer. Zéphirin en souffrait, mais tentait de ne pas le montrer.
Il parlait bien allemand, et commençait à maîtriser le français. Il arrivait enfin à communiquer avec sa nourrice, même si celle-ci ne s'intéressait plus à lui, ayant à s'occuper de ses nouveaux petits frères, des jumeaux nommés Alex et Symphorien, né en 1993.
L'entraînement de Léon devenait de plus en plus dur, mais Zéphirin tenait bon et relevait chaque défi. Quand il ne réussissait pas, il demandait à recommencer. Il apprit à utiliser les armes blanches et à feu, ayant une nette préférence pour ces dernières.
« Armes de lâche. » : commentait Léon. *TG* pensait à chaque fois Zéphirin.
Zéphirin n'avait aucune passion, parce qu'il n'avait pas de loisirs. Et aucun enfant de huit ans et demi, même s'il est nephilim, peut adorer manipuler les armes. Pourtant, il ne sombrait pas dans la dépression. Il songeait que plus tard, cela lui servirait plus à sa survie que de savoir jouer aux Playmobils.

Ce fut vers l'âge de neuf ans que Zéphirin prit goût à quelque chose qu'on n'attendrait pas de lui... la lecture.
En effet, l'entraînement de son parrain ayant été réduit de quelques heures, il chercha une occupation qui pouvait lui plaire. Seulement, à qui en parler ? Alors il traina dans la grande bibliothèque de son père. Il n'y avait pas vraiment beaucoup de livres accessibles à un garçonnet, aussi sélectionna-t-il un recueil de poésie. Il s'agissait de l'Adolescence clémentine de Clément Marot, un poète du XVIIe siècle. La véritable révélation, ce fut le poème "L'Enfer" : Zéphirin comprit alors que la poésie lui tendait les bras. Contre toute attente, ses vers libres, bien que simples, étaient résolument poétiques et traitaient avec justesse de ses problèmes de nephilim. Il les cacha dans le grenier, en espérant que personne ne les trouverait.
A l'extérieur, cela dit, il devenait celui dont j'ai décrit le caractère plus haut.

A dix ans, Zéphirin avait intégralement rédigé son premier recueil, qu'il fera publié plus tard sous le titre de Confessions enfantines.
Son entraînement donnait enfin ses fruits : le garçon était devenu un tueur sans pitié. Cependant, il n'avait encore tué personne. Mais cela n'allait pas tarder...



23 MARS 1996 Il était midi, dans un quartier pauvre de Luxembourg Ville, et tout le monde était rentré chez soi pour manger. Tous ? Non ! car deux silhouettes sombres résistaient encore et toujours à l'envahisseur Faim. Deux nephilims qui marchaient dans la rue déserte, parlant à voix basse afin que personne ne puisse deviner leur véritable nature. Zéphirin et son parrain Léon se rendaient à la chasse aux vampires.
« Viens, j'vais t'y emmener, grogna Léon, que l'âge n'avait pas assagi. Rappelle-toi c'que j't'ai enseigné surtout. J'attaque pas, sauf s'il me saute dessus. Et il n'a aucune raison de l'faire, compris moussaillon ? »
Le filleul, concentré, ne répondit rien.
Il pensait que dix ans, c'était bien jeune pour tuer son premier vampire.
Un bâtiment délabré, ancien immeuble qui tombait en ruines, attira le regard des protecteurs des humains. Le parrain et le filleul s'avancèrent jusqu'à la porte d'entrée.
« Vas-y, ordonna Léon, et rappelle-toi c'que j't'ai dit hein ? Si t'es mort, tant pis, t'es mort. »
Zéphirin, ne l'écoutant pas, pénétra dans l'immeuble avant que son parrain ait fini de parler. De toute façon, cet imbécile lui avait bien servi il y a quelques temps, mais désormais, il devenait inutile.
Il fit bien attention à ne pas faire de bruit. On lui avait appris à se déplacer avec succession, aussi n'était-ce pas un problème. Il sortit son arme, dotée d'un silencieux, du sac qu'il avait emporté, le chargea et se mit en position. Ses muscles entraînés le soulevaient sans difficultés. Il avançait furtivement, certain que le vampire ne l'entendrait pas.
Il descendit dans ce qui avait été autrefois le sous-sol. Le suceur de sang avait un peut de jugeote : bien qu'il soit encore jeune et pas trop expérimenté, il avait pris soin de choisir un lieu où la lumière du jour ne filtrait pas. Hélas, face à Zéphirin, il n'avait aucune chance.
Le nephilim entra précautionneusement dans la grande cave. Pas un bruit autour de lui. Il rechercha une ombre, une silhouette qui aurait pu le renseigner mais... rien. Il comprit que le vampire savait qu'il était là. Il sauta sur le côté au moment même où quelque chose s'abattit sur lui, le manquant de peu. Sans réfléchir, il tira trois balles, deux dans la poitrine et une dans la tête. Le vampire hurla, mais aucun des tirs n'avaient pu toucher le cœur. Encouragé, Zéphirin continua de tirer jusqu'à ce que sa cartouche se vide. Alors, il s'approcha de la forme recroquevillée, qui gémissait de souffrance.
*Le passage suivant est censuré. Je suppose que vous n'avez aucune envie de savoir comment Zéphirin lui arracha les yeux et les lui fit avaler, par exemple. Je vais sauter au passage de la mise à mort.*
Le vampire continuait de le supplier, toute fierté abandonnée. Il ne se souciait plus de dépendre de la merci d'un gamin de dix ans, tout ce qui comptait, c'était que ses souffrances s'arrêtent. Et Zéphirin était bien décidé à le faire. Cependant, cela non plus n'allait pas être indolore.
Il sortit une bouteille d'eau bénite - en songeant que lorsqu'il chasserait seul, il ne s'en servirait certainement pas, mais bon, puisqu'on lui en avait fait cadeau autant l'utiliser - et commença à en asperger le vampire, qui évidemment n'apprécia pas ça. Le contact entre le liquide et sa chair sanglante et écorchée le faisait horriblement souhaiter la mort. Il n'avait même plus la force de hurler. Pendant que le vampire s'échinait à oublier l'insupportable douleur, Zéphirin sortit de sa manche un splendide couteau sacrificiel.
Il le positionna sur sa poitrine, au niveau supposé du cœur qui ne battait pas, et l'enfonça doucement, très lentement, pour ne pas risquer de toucher l'organe trop tôt. Le vampire ne bougeait plus, comprenant que la fin de son calvaire approchait. Il écarta soigneusement les deux chairs, laissant à nu un petit cœur mort. Le garçon de dix ans ne frissonna même pas devant l'horreur de ce spectacle, concentré à sa tâche. Il lacéra tendrement l'organe, en veillant à ne pas trop l'endommager. Le vampire crût devenir malade.
« Pitiiiiiiiiiié... »
Le nephilim ne l'écouta et continua de s'amuser. Des jeux absolument abjects, d'ailleurs, ça me dégoûte de les décrire et j'en ai perdu l'appétit, alors on dira juste qu'ensuite, il trancha les artères et les veines qui entouraient le cœur et l'arracha de la cage thoracique.
Le vampire expira enfin, accueillant la mort avec enthousiasme.
Zéphirin ne remarqua rien. Il contemplait le trophée sinistre en se demandant s'il pouvait le garder. Et il se rappela qu'à la maison, cela affolerait sans doute les domestiques. Alors il le remit à sa place, renferma les chairs et admira son œuvre, sans se rendre compte qu'il s'était montré particulièrement cruel.
Il remit tout son matériel en place, le nettoyant des traces de sang sans sourciller, puis remonta à la surface voir son parrain.
Celui-ci était furieux.
« Tu sais depuis combien de temps t'es là dedans ? trois heures ! Nan, mais, on ne t'a rien appris gamin ? Qu'est-ce que tu foutais ?
- Je m'amusais. » : répondit tranquillement Zéphirin.



ADOLESCENCEZéphirin ne fut jamais choqué de ce qu'il avait accompli. Au contraire, il recommença, avec une sauvagerie et une cruauté qui finit enfin par alarmer son parrain, qui comprit alors quel monstre était devenu son élève. La mort dans l'âme, il accepta de le laisser s'entraîner seul et décida de commencer l'entraînement d'Alex et Symphorien.
Le nephilim, lui, continua sa scolarité. De toute façon, elle était obligatoire jusqu'à seize ans. A l'âge de douze ans, ayant terminé l'Ecole fondamentale, il entama le cycle secondaire. Bizarrement, il fit preuve de beaucoup de talent en langue française et dans les matières littéraires. Sa sensibilité poétique n'échappa pas à certains professeurs, mais Zéphirin s'en fichait. On le laissait tranquille, seul, il n'avait toujours pas d'amis. Il trainait parfois avec un intello, qui lui servait de partenaire lors des travaux collectifs, sans ressentir d'affection à son égard. Il continuait son chemin seul.
Son parrain insistait pour l'accompagner lors de ses meurtres de buveurs de sang, et il ne refusa pas. Il devint un sacré chasseur de vampire, ayant en quelques années un tableau de chasse s'élevant à une vingtaine de victimes. Lesquelles d'ailleurs mourraient toutes dans d'atroces souffrances. Il ne prenait aucun plaisir à les tuer, considérant que c'était son devoir, et encore moins à les torturer, mais étant donné qu'il restait indifférent au traitement qu'il leur réservait il ne voyait pas pourquoi il ne l'aurait pas fait. Cela contribuait à lui donner une réputation. D'ailleurs, à sa décharge, à cette période, les vampires avaient peur d'un petit nephilim assez barbare. Devinez de qui il s'agit ?

Il ne fut pas un adolescent à problèmes, décidant d'obéir à ses parents jusqu'à sa majorité. Aussi, quand à seize ans il voulut arrêter l'école et que sa mère refusa, il accepta sa décision. Il faisait sagement ses devoirs, parce qu'il savait qu'un jour il serait totalement libre. Il écouta de la musique à un moment, du rock, mais ayant découvert qu'en réalité ça le rendait commun aux autres il arrêta. Par contre, il continua d'écrire et de lire de sa poésie. Durant son adolescence, il réussit à faire publier en douce plusieurs recueils. Il choisit le pseudonyme de Raphaël Dalle, Raphaël car il aurait préféré porter ce prénom, et Dalle parce que n'ayant pas eu d'inspiration, il avait pris le nom de la première chose qu'il avait vu, à savoir, les dalles en marbre de sa salle à manger. Ces livres se vendirent plutôt bien et il amassa un petit pactole intéressant que Claudia et Julien ne connaissaient pas.



EXIL Quand il fut majeur, Zéphirin se déchaîna. Il abandonna ses études, sachant que sa destinée était toute autre, et se concentra sur son devoir sacré. Il chassait enfin en solitaire, sans la protection exaspérante de son idiot de parrain. Et là, il devint terrible.
Les vampires luxembourgeois eurent si peur d'être exterminés - comprenez bien, le Luxembourg est si petit qu'il y a peu de vampires et peu de nephilims... - qu'ils réclamèrent la mise à mort du responsable à l'équivalent luxembourgeois de l'Enclave. Ceux-ci décidèrent plutôt de laisser la vie sauve à Zéphirin, en échange de quoi il ne devait plus jamais remettre les pieds au Luxembourg. Et c'est ainsi qu'il connut l'exil à dix-neuf ans et demi.
Il passa ensuite les quatre années suivantes à vagabonder à travers l'Europe, en particulier les pays francophones et germanophones. N'ayant appris l'anglais qu'à seize ans, il préférait éviter les pays anglophones. Cela dit, à force de devoir partir de chaque pays parce que ses méthodes ne plaisaient pas aux autres Nephilims, il fut contraint de s'installer au Royaume-Uni, où il adora chasser les vampires britanniques. Ce fut là qu'il se perfectionna en anglais. Enfin, début 2010, ses problèmes l'obligèrent à quitter la Grande Bretagne. S'étant déjà installé en France, en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Autriche et au Liechtenstein, il commençait à manquer de destination. Il choisit donc d'émigrer ailleurs... aux Etats-Unis !

NOW, THERE WILL BE BLOOD • VOTRE 'VIE' ACTUELLE

Voici une journée type de Zéphirin Tovaritch

On pourrait s'attendre à ce qu'il se lève quand il le souhaite. Or, l'emploi du temps de Zéphirin est drastique. Chaque jour, à six heures, il se lève et se prépare un petit déjeuner qu'il déguste en relisant ses derniers écrits de poésie, qu'il corrige et annote. Une fois cela terminé, il se traîne jusqu'à son ordinateur, encore ensommeillé, afin de se connecter sur tous les sites embêtants qui nécessitent de venir tous les jours si on veut y progresser. Quand il a terminé, il est le plus souvent aux alentours de sept heures moins le quart. Il enfile alors son survêtement et effectue un jogging à travers la Nouvelle-Orléans.
Quand il est rentré chez lui et qu'il a pris sa douche, il n'a souvent pas le temps de s'occuper : il doit filer au café où il est plongeur (eh oui, ce métier existe encore, et comme le patron refuse de se payer des lave-vaisselles...). Il travaille jusqu'à tard le soir, n'ayant qu'une petite pause à midi pour avaler un sandwich pas très diététique, et quand il rentre, il retourne sur son ordinateur. Il y reste jusqu'à l'heure du dîner, et dans la soirée il rédige des poèmes.

Pas très passionnant ? C'est tout à fait vrai. Mais rassurez-vous, il passe parfois des jours bien plus intéressants.

Par exemple, les jours où il traque le vampire. Oh, cette fois, il a appris la leçon. Il ne chasse plus trop, uniquement quand il en a marre, et encore, en faisant bien attention à effacer toute trace. D'ailleurs, il y réussit, aucun nephilim n'a remarqué qu'il procédait à des exécutions barbares. Il choisit des victimes solitaires, qui se méfiaient du Conclave et dont la disparition ne serait jamais bien importante. Il les torturait à mort sans que cela lui plaise plus que ça, comme avant. Cela dit, la vie américaine n'avait rien à voir avec celle européenne. Déjà, il y avait beaucoup plus de nephilims. Sans compter que comme il n'était que de passage, il n'avait pas vraiment de voix à faire entendre. Cette impossibilité à participer aux décisions ne le gênait pas mais, enfin, en Europe au moins, il avait son mot à dire.
Et puis les nephilims étaient beaucoup plus puissants que chez lui. Au Luxembourg, très peu avaient des pouvoirs particuliers. Ici, certains pouvaient lire les pensées, d'autres se métamorphoser... résultat, il était encore plus méfiant envers les nephilims américains qu'envers les européens. Sans compter que toutes les familles avaient l'air plus ou moins liées, et que lui se sentait déplacé...

Et puis il y avait la jolie caissière.
Il ne l'aimait pas. Elle avait un visage banal, mais si adorable. Il avait envie de la protéger contre les vampires. Jamais il n'avait été plus accro au Tesco (j'ignore s'il y a un Tesco à la Nouvelle-Orléans, mais on dira que oui. Tescoooo ! ♪)

MORE HUMAN THAN HUMAN • AU DELA DE L'ECRAN

PSEUDO/PRENOM Syn Tael
AGE Seize, enfin...
AVATAR UTILISE Thomas Dekker
QUE PENSEZ VOUS DU FORUM ? J'aime pas quand c'est surchargé en code. Résultat, je suis en train de hurler devant mon ordinateur. Vous n'avez donc pas conscience que ça allonge considérablement le temps de chargement ? Je rame... Ah, il ne fallait pas dire ça ? Bon, alors, je trouve que c'est un peu classique comme forum. Mais comme il "débute", on va lui laisser sa chance. Et puis, ça a l'air intéressant quand même.
CODE 'waka waka it s lousianna' (ça doit être ça, vu que c'était un peu HS non ?)
PRESENCE Examens : 2/7 ; Vacances scolaires : 7/7 ou 0/7 ; Période scolaire : à prévoir selon l'année prochaine.
Ceux qui auront lu cette présentation, vous pourriez mettre le smiley :angel: ? Oh, vous n'êtes pas obligés hein, mais ne vous étonnez pas après si je vous reproche de ne pas avoir lu...


Dernière édition par Zéphirin Tovaritch le Sam 28 Aoû - 23:10, édité 1 fois
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Mariam Rainwylker
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MessageSujet: Re: Le Luxembourgeois ~ I hate English speakers. Le Luxembourgeois ~ I hate English speakers. EmptyJeu 17 Juin - 20:19

    ton perso, il est genre cool *.* avec thomas en plus, en nephilim psychopathe, j'aime *.*

    bienvenue Eeek (comment ça, c'est pas ce smiley qu'il fallait mettre xD )

    :angel:
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Zéphirin Tovaritch
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MessageSujet: Re: Le Luxembourgeois ~ I hate English speakers. Le Luxembourgeois ~ I hate English speakers. EmptyJeu 17 Juin - 20:53

    Héhéhey, merci Mariam. C'pas de ma faute non plus si mon Luxembourgeois est un psycho, c'est parce qu'on me traite de psycho avec mon rire un peu dérangeant... (voir avec mes principaux détracteurs)
    Et mes félicitations pour avoir lu... j'ai fait ça parce qu'à chaque fois, personne ne lit ce que j'écris. Alors ça change quand je le vois.
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A. Emma Sainsbury-Brown
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MessageSujet: Re: Le Luxembourgeois ~ I hate English speakers. Le Luxembourgeois ~ I hate English speakers. EmptySam 19 Juin - 16:46

    Bon alors si j'ai bien compris je suis censée mettre un smiley :angel: , là ?
    Très bonne fiche, complète et rien que l'orthographe fait plaisir à voir. Pour l'histoire du code de la présentation c'est justement pour ne pas être "classique", comme tu dis, qu'on l'a instaurée. Elle demande elle aussi un travail considérable, et crois-moi il est plus difficile de l'établir que de la suivre.... Bref, désolée si tu as eu quelques problèmes avec celle-ci mais ça fait partie du jeu et puis finalement tu as l'air de t'en être bien sorti. Bref je te valide sans plus attendre et te souhaite un bon jeu sur BT !
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Zéphirin Tovaritch
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MessageSujet: Re: Le Luxembourgeois ~ I hate English speakers. Le Luxembourgeois ~ I hate English speakers. EmptySam 19 Juin - 16:53

    Merci pour la validation, et aussi pour les compliments. ;)
    Ça a été, j'ai fait ça à côté. En fait, ce sont les codes utilisés sur le forum et non ceux de la page d'accueil qui me posent problème. Encore qu'aujourd'hui, ça s'est calmé, ça dépend des jours... parfois, sur certains forums, je peux taper une phrase complète et elle met cinq minutes à apparaître à l'écran, alors depuis j'essaie d'éviter quand il y a trop de code.
    Et pour le smiley... tu as très bien compris. (mais comme je l'ai dit, je n'oblige à rien)
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