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Le passé passe, mais la souffrance reste.

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Alceste C. Harker
Alceste C. Harker
He's a stupid human unable to open his eyes.


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Le passé passe, mais la souffrance reste. Vide
MessageSujet: Le passé passe, mais la souffrance reste. Le passé passe, mais la souffrance reste. EmptyVen 9 Juil - 19:35

Le passé passe, mais la souffrance reste. Fbhp1z Le passé passe, mais la souffrance reste. 95u3ic
crédits: Psychozee & Mimi

Louise de Saint-Clerc & Alceste Harker.


    Je sortis du commissariat. Je venais de finir ma journée de travail avec la police de la Nouvelle-Orléans. J'étais, certes, exténué, mais, bizarrement, dans l'immédiat, je n'avais pas spécialement envie de me cloîtrer, m'enfermer dans mon appartement. Il faisait beau. Un petit air rafraichissait l'atmosphère. J'avais besoin de m'évader. Je ne pris pas le chemin habituel. Je commençai à flâner, de ci, de là, sans but précis. Je zieutai de temps à autres les devantures des boutiques sans pour autant convoiter quelques choses. La chaleur était étouffante. Les habitants essayaient, tant bien que mal, de trouver un endroit frais, rafraichissant. Certains bambins gambadaient dans les fontaines de la ville sous les yeux de leurs mamans bienveillantes. J'eus un léger sourire en coin, mais, je continuai mon chemin. Je bifurquai à droite, continuai sur deux-cents mètres, tournai à droite. A présent, je me retrouvai devant l'entrée d'un des parcs de la ville. Sur l'arc d'entrée en fer forgé vert l'on pouvait y lire : « La Fayette Square  ». D'un pas assuré, je passai sous l'arche. Comme si je pénétrais dans un monde neuf, je me sentis revivre. Mes poumons s'emplirent d'air frais. Avec la petite brise, de la petite fontaine toute proche s'échappait quelques fines gouttelettes qui, tel un vaporisateur, permettaient de réfrigérer l'atmosphère. Je longeai la fontaine, passant la main dans l'eau fraîche, puis d'un geste précis, je la fis se balader autour de mon cou, sur mon front. La chose faite, rapidement, je me précipitai à l'ombre des chênes centenaires. En ces journées chaudes et sèches, l'ombre était la seule amie d'un humain normalement constitué.

    Je déambulai dans les allées joliment fleuries. Je croisai de nouveaux visages, des familles qui profitaient du déclin de la chaleur pour faire une sortie champêtre. Mes jambes lourdes m'obligèrent à faire une pause. Là, un peu plus loin, au milieu de la pelouse, près d'un saule pleureur, un banc était libre. Comme si c'était pour une question de vie ou de mort, je me ruai vers l'assise. Je m'y installai. De là, j'avais un agréable panorama. Mes yeux s'illuminèrent. Je restai là, immobile, telle une statue, à regarder la vie s'évaporer sous mes yeux. Toutefois, mon regard vif s'attarda sur une famille... un jeune couple – tout juste vingt ans – dorlotait un jeune enfant, d'un an tout au plus. Réminiscence. Il se revoyait, il y a quelques mois, à Colorado Spring, pouponnant son garçon, embrassant sa fiancée. Douloureux souvenir. Malgré le temps qui passe, il ne pourrait, certainement, jamais s'évaporer, pour toujours, dans les méandres de ma mémoire. Ce souvenir était comme une cicatrice... Indélébile. Depuis le 22 mars 2010, mon corps était marqué au fer rouge, et cela jusqu'à ma mort. En les voyant profiter innocemment des beaux jours, j'eus du mal à déglutir. Mes yeux commencèrent à s'embuer d'émotion. Cependant, je tins le choc, détournant mon regard vers la fontaine jaillissante. Je me raclai la gorge. Reprenant pleinement le pas sur mes émotions, je sortis de ma sacoche un ouvrage sur la Nouvelle-Orléans, afin d'attiser ma curiosité et me permettre d'assimiler mon nouvel environnement.
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