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Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome.

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Sarah P. Hyweach
Sarah P. Hyweach
She's a little vampire, can't understand why her fairy tale has died.


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Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Vide
MessageSujet: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 15:10

VAMPIRE DE SANG FROID • SARAH PIERRE HYWEACH

DATE DE NAISSANCE 20 juin 1800
DATE DE MORT 8 octobre 1810
ÂGE 10 ans, et ce depuis bientôt 200 ans.
ORIGINE Issue de la branche française de la famille Hyweach.
RÔLE Rien.

I WANT MORE BLOOD • QUESTIONS TECHNIQUES

TRAIT DE CARACTÈRE gamine – effrontée – rêveuse – possessive – gourmande – capricieuse – observatrice – manipulatrice – curieuse – joueuse – dépendante – mélancolique – affectueuse – impatiente – cynique – maniérée – réfléchie – persévérante

CE QUE VOUS PENSEZ DES HUMAINS ? Les humains, je ne sais pas. Je ne comprends pas. Je n’ai jamais été humaine alors je me demande bien ce que ça doit être de vivre si innocemment chaque jour, en toute ignorance. Ca doit être sympathique, sans doute. Un humain, à mon sens, c’est avant tout un liquide rouge, tiède et sucré qui l’anime. Un peu comme la grenadine. J’aime les humains comme ils doivent aimer le verre de grenadine, c’est à peu près ça. Non, plus sérieusement, les humains sont un concept très bien pensé. Dieu a eu le trait de génie de leur conférer à la fois la fonction de gourmandise et de jouet, comme les surprises enrobées dans les œufs de chocolat. Dans les villes, c’est Pâques tous les jours, la chasse à l’œuf. Il n’y a que trois choses qui m’intriguent vraiment chez les humains : les livres, la musique et l’amour. Des verres à grenadine qui ont l’esprit de concevoir de belles choses comme de la poésie ou des pianos, c’est intéressant. Et puis, la notion de ce qu’ils appellent l’amour me laisse perplexe. Ca a l’air d’être une chose phénoménale pour eux, l’ « amour ». Je ne sais pas, je ne comprends pas.

QUE PENSEZ VOUS DES NEPHILIM ?Les néphilims, je ne les déteste pas. Je les aime assez pour rêver de mourir dans la main d’un d’entre eux. Pas de la main, bien dans la main. Paume contre paume avec un néphilim, sous les rayons du soleil carnassier. Et je brûlerai dans son poing serré si fort, si doucement. Quelle belle mort. Je ne les crains pas, ces demi-anges. Je les connais, eux et leurs méthodes ; et eux me connaissent également. Non, je ne les crains pas, je les jalouse. C’est si pur un néphilim ; on jurerait voir les auréoles et les ailes de cygne par moments. C’est si beau. Le mot néphilim, c’est Père, c’est Mère. C’est dix années floues, poussiéreuses de ma vie. dix années sur plus de deux-cents, qu’est-ce donc, me direz-vous. C’est vrai, qu’est-ce donc ? Ce n’est rien ? Non, c’est tout.

PAST IS PAST • UNE VIE ANTERIEURE


Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarahe

Once upon a time. Il était une fois. Ma vie avait si bien démarrée. Sarah Pierre Hyweach, l’unique enfant de la branche des Hyweach implantée en France, la petite princesse dans un monde merveilleux peuplé de vampires et d’anges. On aurait pu se croire dans un beau conte de Perrault, où la princesse héroïne combattait les méchants dangereux. Les princesses de Perrault triomphent, le mal disparait et elles épousent le prince charmant. La princesse des Hyweach est morte, a succombée au mal et est condamnée à demeurer étrangère à l’amour. Mon histoire, c’est un peu celle d’une vie avortée, au final. She didn’t live happily ever after. Elle ne vécut pas heureuse, et n’eut aucun enfant.



The memories fade away like looking through a fogged mirror


Mes souvenirs de ma vie néphilim sont brouillés. Je me rappelle vaguement de la voix de Père, grave, magistrale. Le toucher de Mère, ses mains fraiches sur mon front les soirs où j’étais fiévreuse. Je me souviens surtout de cette sensation de légèreté qui me hantait alors ; je courrais le long des couloirs de notre hôtel particulier parisien, le tissu de ma robe de nuit en satin venant s’accrocher le long de mes jambes et mon rire résonner sous les hauts plafonds peints. Je passais, je flottais rapidement devant les portes de chêne blanches, poursuivie par nos femmes de chambres, et me jetais dans les plis de la robe de Mère d’où s’émanait une odeur de lilas. Ses mains descendaient se poser sur ma tête et la voix de Père depuis la pièce d’à côté, accompagnée comme souvent de l’odeur du tabac cubain dont il bourrait sa pipe, annonçait qu’il était enfin temps que je sois habillée. Toujours en riant, je m’élançais alors à nouveau, aérienne, vers ma chambre.

Que ces instants de joie simple, de légèreté inconditionnelle, me manquent aujourd’hui ! Cela me pèse, ils me pèsent, ces bonheurs innés. Je regrette même jusqu’à mon entrainement quotidien, quelques heures chaque matin avec mes parents à améliorer mes conditions physiques et à me faire conter les aventures d’illustres anges célestes qui en combattaient d’autres déchus ou des monstres similaires. Je ne porte aucun souvenir de l’extérieur de notre demeure, barricadée comme je l’étais dans un monde merveilleux dans lequel n’interférait jamais la société humaine. Je suis angélique, et je vivrais pour confronter les vampires, aux côtés de Père et de Mère et de ma poupée Lili ; le monde se résumait alors à peu près à cela.



All around me are familiar faces; worn out places, worn out faces


Seulement il y eut ce jour, ce soir d’octobre 1810, qui me brisa à jamais. J’attendais depuis une bonne heure que l’on monte me chercher pour le souper, en jouant avec mes poupées de porcelaine ; personne ne venait ; pourtant, j’entendais bien des voix venant du bas, et le bruit de meubles qui raclaient le plancher. Ma première pensée fut qu’il s’agissait de visiteurs surprises, et que je ne devais pas déranger leur discussion avec mes parents, comme toujours. Mais au bout d’une heure passée à patienter, je pris la décision d’aller tout de même les saluer – et de rappeler en passant aux femmes de chambre que mon estomac n’allait pas se remplir de lui-même.

Je descendis donc doucement les escaliers. Je me souviens avoir été frappée par le silence soudain du rez-de-chaussée, mis à part de vagues chuchotements qui semblaient provenir de l’antichambre. J’entrouvris la porte ; juste jeter un coup d’œil, rien qu’un seul, et repartir si cela ne vaut pas le coup. Il y avait là quatre figures élancées qui se tenaient, assises ou debout, le dos droit et les épaules dégagées. L’un d’elles expira un rond de fumée et l’odeur du tabac cubain de Père s’engouffra dans le couloir. Elles se tenaient, là, au milieu de l’antichambre rouge, appuyées contre les murs rouges, ou reposées sur les fauteuils de velours rouge, les pieds sur le sol rouge. Rouge, rouge, trop rouge. Rouge et torturé. Tortueux, troué. Jonché de formes indéfinies. Les visages pâles maculés de tâches cramoisies des silhouettes embrassaient tour à tour un mannequin ; Père. Ils lâchèrent ensuite leur emprise avec dédain, et le corps inanimé retomba sur les autres cadavres qui encombraient le plancher. « Seigneur Metatron, c’est bon. » Metatron. L’ange messager déchu. Et les personnages pâles à ses côtés, des vampires également, sans nul doute.

J’aurais pu, j’avais le choix, j’aurais du fermer doucement la porte, sans bruit, et m’échapper loin de cette scène. Et pourtant je suis restée là, à contempler ce monde auquel j’avais été initiée mais jamais confrontée, frappée sèchement par la force que dégageaient les vampires encore couverts du sang de Père et de Mère. Je pouvais encore partir. Mais au lieu de cela, je suis rentrée sans un son, ai doucement claqué la porte derrière moi. La pièce était silencieuse, si silencieuse, les ombres et les ongles des vampires se mêlaient aux grands portraits de l’antichambre, aux velours bordeaux des fauteuils, aux corps qui jonchaient le sol, et un liquide tiède et salé coula le long de ma joue droite, d’abord, puis gauche ensuite. Je pris une grande inspiration brisée par une poussée de désespoir. Le silence fut rompu. Les quatre paires d’yeux vives convergèrent sur moi dans la seconde.



I've become so numb I can't feel you there, become so tired so much more aware


L’instant d’après, tout ce que je savais, c’était mon corps ressentait une douleur insensée, coup à coup, sur la moindre parcelle de surface de ma peau. C’était si soudain, si rapide, si effrayant qu’aucun son ne me vint. J’étais écrasée par des vagues lourdes qui me broyaient les os et me tuméfiaient la chair. Les poings des vampires cognaient en une pluie torrentielle sur mes membres et ma poitrine, et chaque dixième de seconde rendait ma respiration plus difficile, plus douloureuse ; un filet de liquide chaud au goût métallique s’échappa soudain de ma gorge et coula hors de mes lèvres.

C’était tout ? Je mourrais donc, comme cela ? Au milieu des mes parents, des bonnes, dans l’éternelle demeure familiale, la dernière, toute rouge et violette, comme le velours des fauteuils et le taffetas d’une robe de poupée… C’était une mort acceptable ; la fin, brutale, au milieu-même du bonheur. Il y avait déjà les anges qui venaient nous emmener au Paradis, leurs bruissements d’ailes, leurs grelots gais et sonores, leurs voix graves et froides. « Arrêtez ». Et le soulagement ; la douleur qui demeurait, sourde, en profondeur, mais la pression qui avait abandonnée en surface, la liberté de mon corps presque anesthésié. « Ne touchez plus à la petite ». L’espace qui s’étendait à nouveau, vide de toute présence. Les pas de l’ange, lourds et doux, qui se rapprochaient. Emmène-moi, emmène-moi. Mais au lieu de s’envoler en m’emportant, il glissa son index à l’intérieur de ma bouche et fit couler le long de mon palais le sang qui s’en échappait – une coupure ? « Seigneur Metatron, nous avions ordre de faire disparaitre toute la branche française des Hyweach, jusqu’au dernier ». Des murmures dégringolaient et résonnaient de partout alors que le sang de l’ange descendait le long de mon œsophage. « Ne vous inquiétez pas, la mission a été accomplie. Maintenant, je suis juste curieux, laissez-moi tenter… ». Un dernier rire et son écho retentirent dans mon crâne lorsque le sang attint mon estomac.

Aussitôt, une nouvelle douleur vint, encore plus puissante que la précédente. Aucune comparaison n’était possible avec les coups fatals dont m’avaient rouée les vampires quelques minutes auparavant. Il y a avait la morsure du gel sur toute ma peau et la griffe de la brûlure qui lacérait de l’intérieur mes organes, mes membres. J’étais écartelé, écrasée, hachée, broyée sous un poids impalpable, carbonisée, cryogénisée, réduite à néant, pendant ce qui fut, je l'appris après, trois jours. La douleur quittait à peine mon corps que la panique le prit ; mon cœur battait à tout rompre, de plus en plus rapidement, angoissé, il cognait contre ma cage thoracique en essayant de s’en échapper. Les battements se démultiplièrent, envahissaient mes veines et mes pensées. Peur, j’avais peur, très très peur. Et puis tout à coup, sans prévenir, mon cœur lâcha, anéanti par toutes ses tentatives d’évasion réprimées. Il y eut un instant de calme. Mes lèvres s’entrouvrirent légèrement. Je perçus d’abord un murmure, une incantation : « Tuez-moi, tuez-moi, tuez-moi… » ; Puis soudain un cri : « TUEZ-MOI ! » ; Et enfin des sanglots qui résonnaient, solitaires. C’était étrange, cette division entre mon corps et mon esprit. Je sentais ma chaire, dure et froide, se tordre mécaniquement, humainement, gaminement. Ce doit être un autre de mes caprices, être tuée, me disait simultanément mon esprit. Il était lourd, cet esprit, dans mon corps d’enfant, comme s’il pesait toute la douleur que connaissent ceux qui vivent des dizaines et des milliers d’années.



Link it to the world, link it to yourself, stretch it like it's a birth squeeze


« Trop tard ». J’ouvrais lentement les paupières. Au-dessus de moi se tenait un homme à la peau pâle si éblouissante que je dus les refermer aussitôt. C’était la voix de l’ange, mais nettement plus proche et palpable qu’auparavant. « Je suis au Paradis? » « Pas tout à fait ». J’émis un vague grognement ; la douleur avait été totalement annihilée, mais mon corps semblait rigide et sec. L’ange rit brièvement. « Si je me lève, je me casse, je vous préviens » « Impossible ». Encore une réponse négative. Mes parents ne m’avaient jamais décrits les anges comme étant des êtres négatifs pourtant. Père. Mère. Les images de leurs corps ensanglantés revirent d’un coup dans mon esprit. Ils étaient morts, eux aussi. « Je veux voir mes parents. » « Tu ne les reverras pas, Sarah ». Il connaissait mon prénom ? Après réflexion, les anges étaient suffisamment puissants pour deviner ce genre de chose, il n’y avait rien de surprenant. « Vous êtes drôlement négatif, pour un ange, dites. ». J’entendis son rire s’élever à nouveau, crescendo, jusqu’à devenir presqu’un rugissement. « Tu as oublié le ‘déchu’, Sarah. Seigneur Benjamin de Saint-Clerc, mieux connu sous le nom de Metatron, pour vous servir, demoiselle »

J’ouvris les yeux et me redressai en une fraction de seconde, en poussant un court gémissement. Les pièces du puzzle s’emboitaient enfin. « Oh non… ». Le vampire rit de plus belle. « Ce n’est pas drôle ! » « J’ai vraiment bien fait de te transformer, tu es très intéressante ». Mon regard s’attarda sur mes mains, lisses et aussi pâles que son visage, puis remonta le long de mes bras. « Pourquoi… Pourquoi ? Pourquoi ? ». Je relevai la tête pour croiser son regard. « Chut, ne panique pas. Je vais tout expliquer, tu me promets que tu restes calme, d’accord ? ». Je hochai fébrilement. « Bien. Tu sais qui je suis » « Metatron… » « … Ange messager déchu, vampire de son état, oui, tout cela. Maintenant, tu es – étais en phase d’apprentissage néphilim, il me semble ? Tu dois avoir entendu parler du Conclave ». Je hochai à nouveau. « Bien. Je fais partie du Conclave. J’ai été chargé cette année de faire disparaître la famille Hyweach résidant en France. De simples vampires auraient pu remplir la mission, mais étant donné son urgence, on m’a ordonné de les mener. » « … Urgence ? » « Napoléon Bonaparte a vendu la Louisiane, il y a sept ans, mais elle ne deviendra officiellement américaine que d’ici à deux années. Alors les procédures, humaines comme vampiriques comme néphilims, pour passer de la Nouvelle Orléans à Paris et vice-versa vont nettement se compliquer. Nous n’avons donc pas eu le temps d’hésiter, s’il fallait porter un nouveau coup aux Hyweach, c’était maintenant ; vous étiez peu nombreux, et une proie idéale. Je suis venu avec la ferme intention de vous éliminer tous, mais quand je t’ai aperçu, je n’ai pas voulu. Trop petite, trop innocente. Et puis, je dois l’admettre, j’étais curieux de voir ce que tu deviendrais. »

Les questions se bousculaient dans ma tête. Curieux ? Tout ça par curiosité ? Pourquoi nous ? Et maintenant ? Et plus tard ? Pourquoi ? Pourquoi ? Mais soudain, elles me parurent bien futiles, comme si elles s’annulaient mutuellement. Il n’y avait plus rien à faire, de toute façon. Je considérai lentement où je me trouvais. Du parquet, des murs de bois, aucune fenêtre, aucun rayon qui ne filtrait sous la porte ; Ma vision n’en était pourtant pas altérée. Alors qu’une partie de mon esprit se mettait à réfléchir à mon nouveau corps, une autre sentit les légers cahots qui berçaient la pièce. Au final seule une question passa mes lèvres, qui résumait tout. « Où sommes-nous ? » « A bord d’un navire, en direction de la Nouvelle Orléans, afin de rejoindre le Conclave au plus vite. J’aimerais savoir ce qu’ils penseront de ton cas. Ah, et j’ai bien fait attention de prendre une cabine totalement obscure, compte tenu de ta nouvelle situation. D’autre part, si tu as soif, c'est tout à fait normal, dis-le moi, je pourrai… » Alors qu’il continuait à pondérer sur mes besoins, son ton pris une tournure inquiète et son visage une expression honnêtement concernée, paternelle. Je ne pus m’empêcher de sourire légèrement. « La Nouvelle Orléans, vraiment ? »



NOW, THERE WILL BE BLOOD • VOTRE 'VIE' ACTUELLE

La nuit, il n’est pas conseillé de trainer dans les rues de la Nouvelle-Orléans. Surtout dans celles du Faubourg Treme Quarter, même si vous vous appelez Arnold Schwarzenegger ou Bill Gates – surtout si vous portez ces noms, à vrai dire. Alors, vous pensez bien, une gamine de 10 ans, l’aubaine que cela représente pour certains esprits tordus. Vous la voyez, là-bas au niveau du croisement, l’air perdu, les yeux qui cherchent des panneaux ? Elle s’assoit à même le trottoir, dans le froid, le dos contre le mur de brique, et elle attend. Il fait si noir que les ombres, même, doivent d’accrocher aux lampadaires pour frôler le bitume. Et il fait froid, si froid, on est en janvier, et les doigts de la gamine gèleraient le pavé si elle les y posait.

Elle attendait qu’on la remarque. Les passants passaient, les phares filaient, et Sarah sentait la douleur dans sa gorge s’intensifier de minute en minute. Elle avait soif, de plus en plus soif. Mais patience, quelqu’un viendrait forcément ; elle espérait juste qu’elle appâterait un dégénéré du premier coup, et non pas la police ou un bon samaritain qu’elle devrait laisser filer. Un dégénéré – le terme lui provoqua un fou-rire intérieur. Elle appelait ces gens méprisables des dégénérés, elle, la vampire figée à jamais dans l’enfance. Une présence, enfin. Une grande silhouette, emmitouflée dans une parka, était revenue sur ses pas et se penchait à présent sur elle. L’individu l’examina rapidement, s’accroupit à sa hauteur et lui demanda d’une voix doucereuse : « Ou sont tes parents, ma petite, tu es seule ? ». Bingo. Sarah leva sa tête, puis la hocha. « Il fait froid, hein ? Tu dois avoir froid, aussi. Viens, je vais te réchauffer. » Une de ses mains se posa sur sa hanche et commença à remonter sous son pull ; Réprimant un grognement de dégout, Sarah pris sa tête à deux mains, la renversa, et enfonça ses canines rapidement dans sa jugulaire. Enfin, le soulagement. Mais pas la satiété ; la satiété, plus tard. L’individu, sous sa morsure, était devenu une masse inerte qu’elle devait cacher au plus vite.

Elle se dirigea vers l’appartement d’Armand. Armand Marcus Gauthier. Elle laissa échapper un soupir sourd. Si son physique offrait l’avantage d’être un appât efficace, il présentait également le handicap de la rendre extrêmement dépendante. Une gamine de 10 ans, ça ne vit pas seule. Benjamin était beaucoup trop affairé avec le Conclave, il était hors de question qu’elle lui impose en supplément sa présence tous les jours. Elle s’était donc retrouvée à squatter chez le vampire ancestral le plus névrosé que Dieu n’ai jamais créé. Cette dernière pensée laissa échapper un court rire à travers ses lèvres. C’était affectueux, « névrosé », tout comme lui l’appelait « la Peste » sans animosité. Elle hissa le corps de l’individu sur ses petites épaules vampiriques, si fines mais si fortes, et s’élança en direction du French Quarter et de l’immeuble d’Armand. Celui-ci présentait un autre avantage – en plus d’héberger un dingue – non négligeable ; Sarah pouvait parfois, dans la journée, depuis la salle à manger aux volets clos, percevoir les dialogues des gens qui se croisaient dehors, sur le pallier de l’étage, des bribes de phrases dans lesquelles se mêlaient harmonieusement français et anglais. Ces moments-là, à l’ouïe d’un « Bonjour » ou d’un « Comment allez-vous ? », l’emplissaient de nostalgie et la mettaient en léthargie pour quelques instants de pur bonheur, durant lesquels elle n’était plus à la Nouvelle-Orléans mais bien de retour à Paris, dans la demeure familiale, et l’on venait la réveiller dans ce qui avait du être son grand lit de petite princesse.

Elle ouvrit la porte de l’appartement, rentra le corps inerte et ferma le verrou derrière elle. Dans le noir, Armand était encore devant la gazinière, occupé à faire un énième gâteau qu’ils ne mangeraient pas. « Ca sent bon ». Oui, l’odeur écumait ses souvenirs et ramenait à la surface des pépites de son enfance. « Je ne peux pas en dire autant de ce que tu as là. T’as ramené quoi, un chien errant ? ». « Nan, encore un humain. Mais c’est vrai qu’il n’était pas bon ». Il leva sa tête des fourneaux et fixa avec dédain l’individu. « Pourquoi tu t’obstines à chasser des types pareils si tu n’aimes pas ça ? » « Parce que c’est des méchants. » Armand rit à sa réponse. Oui, certes, elle en avait conscience, c’était manichéen, comme vision. Et alors, les contes de fée sont bien manichéens, et on ne le leur reproche pas ! Oui, elle en avait aussi conscience, c'était elle la méchante de l'histoire - les vampires ne sont jamais les gentils bizarrement. Mais au fond, elle ne faisait que poursuivre à sa manière le combat qu’on lui avait déjà inculqué plus de deux-cents ans auparavant. « Rigole pas. Le mal contre le mal, au final, qu’est-ce que ça donne ? Du bien ou du mal ? Je me le demande. », répliqua-t-elle alors en souriant largement. Armand secoua sa tête avec indulgence. « Mhm. Enfin, tant que tu vires ce truc de chez moi d’ici demain matin, que je n'ai pas à expliquer à la femme de ménage pourquoi on a un pédophile endormi dans ta chambre… »

Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarounette2

MORE HUMAN THAN HUMAN • AU DELA DE L'ECRAN

PSEUDO/PRENOM Hime/Alexia
AGE 16
AVATAR UTILISERyan Newman
QUE PENSEZ VOUS DU FORUM ? Un peu sombre mais c’est logique. Design flippant de douétitude. Intrigue giga-classe qui me permet de jouer une éternelle gamine. Que demander de plus ?
CODE Un goût amer, vous dîtes? Waka waka it’s Louisiana ! (Ca fait haka des Néo-Zélandais. J’aime)
PRESENCE 7/7 normalement mais on ne sait jamais… Et puis les vacances, tout ça…


Dernière édition par Sarah P. Hyweach le Dim 8 Aoû - 22:00, édité 36 fois
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Jack E. Chatterton
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 15:42

    J'aime déjà ton personnage tout mignon. *-* Bienvenuuue. I love you
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 16:07

Moi elle me fout les jetons. Laughing
Bienvenue I love you
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Madeleine J. Camden
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 17:00

    Ulrich Starkhowsen a écrit:
    Moi elle me fout les jetons. Laughing
    Bienvenue I love you

    La même Yahhh Bienvenuue :D
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Jack E. Chatterton
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 17:05

    Meuh non, arrêteeez, elle est adorable. GOUZIGOUZI, tonton Jacky il va être gentil avec Sarahnounette Smile

    *out* Arrow
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 17:10


Oooh merci Tonton Jacky *-*

J'peux te moooordre? (a)
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Jack E. Chatterton
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 17:12

    Haha, mais ouiii, ça pourrait être... mortel, comme lien, ça. (a)
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Sarah P. Hyweach
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 17:15


Sans jeu de mot aucun (a)

T'es mon tonton Jacky alors? On verra ça quand j'aurai fini ma fiche!
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Jack E. Chatterton
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 17:16

    Aucun vip
    Ouiii, je ne t'oublie pas. (a)
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Candyce J. Chatterton
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 17:28

Bienvenuuuuuue
mon fréroooot d'amour, tu vas vers les ennuis >_<
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Jack E. Chatterton
Jack E. Chatterton
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 17:29

    Mais non ! Elle est sage comme une image cette petite. Eheh

    (PS : elle me fait peur Pixie sur ton avatar :p)
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Candyce J. Chatterton
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Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Vide
MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 17:39

Maiiiis naaaan elle fait pas peur sur ce vava Pixie, elle est touteee belle. Elle a juste le regard qui tue mémé dans les orties (a)

Mais biensur je vais te croire
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Katriel N. Bringles
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Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Vide
MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 18:27

JE SAIS ELLE JOUE DANS UNE SERIE SUR "DISNEY CHANNEL XD"
mademoiselle qui demande aux gens avant de les manger, bienvenue Smile
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Candyce J. Chatterton
Candyce J. Chatterton
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Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Vide
MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 18:49

Au moins elle est polie *sort*
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Sarah P. Hyweach
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 19:27


Haha Disney Channel? Oops, Armand m'avait pas précisé ça...

Hé ouais, quand on est élevé par des Néphilims au XIXe siècle on est forcément polie u.u
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Mariam Rainwylker
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Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Vide
MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyDim 27 Juin - 21:17

    gingeeeeeer Eeek
    (pour ma défense, mon frère regarde zeke et luther. et ma soeur hannah montana. je n'ai rine à voir avec ça !)

    bienvenue I love you ton personnage a l'air très ... intéressant.
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Leste Stone Leblanc
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyLun 28 Juin - 3:16

Ouh une mignonne petite vampire...
bienvenue.
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Jas Paulsen-Kafka
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyLun 28 Juin - 15:43

Bienvenue I love you
le personnage a l'air vraiment intéressant, d'après ce que j'ai lu, et puis:

Citation :
Je les aime assez pour rêver de mourir dans la main d’un d’entre eux. Pas de la main, bien dans la main. Paume contre paume avec un néphilim, sous les rayons du soleil carnassier. Et je brûlerai dans son poing serré si fort, si doucement. Quelle belle mort. Je ne les crains pas, ces demi-anges. Je les connais, eux et leurs méthodes ; et eux me connaissent également. Non, je ne les crains pas, je les jalouse. C’est si pur un néphilim ; on jurerait voir les auréoles et les ailes de cygne par moments. C’est si beau. Le mot néphilim, c’est Père, c’est Mère. C’est dix années floues, poussiéreuses de ma vie. dix années sur plus de deux-cents, qu’est-ce donc, me direz-vous. C’est vrai, qu’est-ce donc ? Ce n’est rien ? Non, c’est tout.

j'aime beaucoup (: hâte de lire la suite Yeah
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Benjamin De Saint-Clerc
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyLun 28 Juin - 16:10

Bienvenue Fifille ♥
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyLun 28 Juin - 20:45


Jas Paulsen-Kafka a écrit:

j'aime beaucoup (: hâte de lire la suite Yeah

Eeek Merciiii!!! Je vais rougir très fort...

Et merci, Père I love you
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Sarah P. Hyweach
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyVen 2 Juil - 10:43


Bon, je me suis magnée pour rédiger la partie sur sa vie actuelle, il me manque encore une bonne partie de son passé, même si j'en ai déjà rédigé pas mal de bribes sur word.
Le truc c'est que je pars pour les USA (\o/) demain matin à 7 heures de chez moi, et je n'aurai sans doute pas accès à internet là-bas. Comme j'ai trois milliards de trucs à faire aujourd'hui pour préparer mon départ, je ne garantis rien quand au bouclage de ma fiche. Veuillez m'excuser si jamais, effectivement, je la laisse en suspens un bout de temps, mais quand bien même je n'aurai pas internet, j'aurai word et je pourrai continuer à rédiger et tout poster plus tard.
Voilà voilà c'était le message d'excuse qui ne servait à rieeeen. (a)
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Jack E. Chatterton
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyVen 2 Juil - 12:40

Haaawh, lucky you!
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Sarah P. Hyweach
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyVen 30 Juil - 0:42


HAHAHA c'est magnifique. Il est minuit passé et je viens enfin d'éditer ma présentation finale.
J'ai donc l'immeeeeense bonheur de vous annoncer que cette fiche est ENFIN bouclée (oui, oui, Armand, bénis-moi, à nous deux les rps explosifs! \o/)
La peste est donc officiellement parmi vous. Et vous allez en baver. Mais je vous aime quand même, hein. (Sauf Alceste qui sert à rien sauf à vouloir me guillotiner)
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Alceste C. Harker
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. EmptyVen 30 Juil - 22:49

Bienvenue (bien qu'on est déjà bien papoté sur la chatbox et que contrairement aux autres tu ne m'aimes pas)
Tout cela me semble bon.
Je te valide!

Bon jeu parmi nous.
N'oublie pas de te recenser dans les jobs et race, et occasionnellement t'inscrire à l'intrigue, pour discutailler avec Alceste xD.

Amuses toi bien... et attention qu'on ne te coupe pas la tête xD
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MessageSujet: Re: Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome. Empty

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Sarah P. Hyweach - They call it the Peter Pan syndrome.

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