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**Valentine Fitzgerald**

HUMAIN • VALENTINE FITZGERALD

DATE DE NAISSANCE • née le six février 1988 ;
LIEU DE NAISSANCE • la nouvelle-orléans.
ÂGE • vingt-deux ans.
ORIGINE • américaine à ascendance française.
METIER/OCCUPATION • assistante chez un antiquaire.
CONNAISSEZ VOUS L'EXISTENCE DES VAMPIRES ? • non.

I WANT MORE BLOOD • QUESTIONS TECHNIQUES

TRAIT DE CARACTÈRE • indiquez ici les traits de caratcère de votre personnage, soit en phrase, soit en suite d'adjectif, au choix !
CE QUE VOTRE PERSONNAGE DU MONDE SURNATUREL ? • indiquez ici la vision du monde surnaturelle que possède votre personnage, si votre personnage a connaissance des vampires, sa vision sera alors très différente de ceux qui ignore. Et s'il est au courant, vous pouvez donnez son avis sur les vampires, et les Nephilim, évidement.

TODAY IS HISTORY • L'HISTOIRE DE L'ËTRE HUMAIN

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Spoiler:

**Valentine Fitzgerald**

une semaine ; 02/06/2009

Elle observait ses lèvres se mouvoir l’une contre l’autre vigoureusement, les entrailles tendues. Valentine avait constamment les entrailles tendues depuis une semaine. Elle n’écoutait plus sa sœur qui ne cessait de lui rabâcher ses histoires mièvres avec un enthousiasme quelque peu déplacé. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, Valentine savait que tout ce que son interlocutrice désirait, c’était l’empêcher de penser. Ainsi, la jeune femme s’efforçait de sourire lorsqu’il était nécessaire de le faire même si ses yeux lunaires ne parvenaient pas à se plisser dans ces croissants qu’ils formaient auparavant. C’était surement ce détail infime qui en venait à perturber Marion, son ainée, qui portait un amour incommensurable pour sa cadette ces derniers jours. Cette dernière traversait une de ces périodes difficiles de la vie où il est primordial de se sentir aimer pour subsister et immerger des eaux glacées. Alors, elle se chargeait de lui porter cette attention qui lui était nécessaire, tout simplement. Et Valentine ne pouvait que lui en être reconnaissante. Elles étaient toutes deux dans une rue de la Nouvelle-Orléans, longeant le trottoir jonché de détritus qui menait jusque chez Valentine. Le marché venait de débarrasser ses stands et Marion abordait fièrement deux sacs de provisions énormes à bout de ses bras frêles. Elle ne cessait de lui rappeler, ce n’était pas le moment pour Valentine de se laisser aller. Sa sœur la trouvait affreusement blême malgré ce début d’été échauffé et l’inquiétude grandissante qu’elle lui portait agaçait la jeune femme au plus haut point. Pourquoi devait-elle donc se forcer à manger ? Elle venait de perdre son mari, n’était-ce pas une étape anodine dans la vie d’une nouvelle veuve, la dépression ?! Pourquoi ne pas la laisser tranquille l’espace d’un temps ? Elle ne désirait que cela après tout, s’arrêter de vivre, juste quelques jours. Elle se sentait étouffer, partout où elle allait, ce pourquoi elle restait constamment enfermer dans son pavillon de banlieue, les rideaux clos sur l’extérieur. Elle le savait, elle devrait faire le deuil de son défunt, un jour ou l’autre. Pourtant à cet instant, elle ne parvenait toujours pas à réaliser qu’il était bel et bien mort. Ou plutôt, elle ne le voulait pas, et ne comprenait pas que l’on s’acharne à lui en faire prendre conscience. Tout ce que Valentine voulait, c’était mourir, juste quelques minutes, et ne surtout pas affronter son nouveau statut de veuve au sein de la société. Valentine ? La concernée s’arrêta. Elle dévisagea sa sœur d’un œil curieux. La façon dont elle l’avait interpellée, l’intonation dans sa voix, différait de celle qu’elle abordait durant son monologue. Oui ? Sa voix était faible et enrouée.Tu veux venir à la maison ? J’ai une chambre d’amie tu sais, je peux t’héberger quelque temps … je suis consciente que c’est une période très difficile pour toi et que Samuel est partie trop tôt al… Non ! Pardon ? Je t’ai dis non, je veux rester chez moi. Mais Valentine … je me fais du souci pour toi… Je ne veux pas que tu t’inquiètes pour moi. Je ne veux pas qu’on me tourne autour, j’ai l’impression d’étouffer. Est-ce si compliqué à comprendre ? Je veux me retrouver un peu seule avec moi-même ! … J’ai peur Marion. J’ai juste peur. Je sais. Valentine s’entêtait. Il était impensable pour elle de craquer face à son ainée. Elle se le refusait, mais peut-être qu’il était parfois préférable de se laisser aller sur les épaules de ses proches, alors elle ne chercha pas à retenir ses larmes cette fois-ci. Elle baissa la tête, les sacs plastiques pendant au bout de ses deux bras comme les poids de son malheur. Il était temps, et Marion plutôt que d’observer sa petite sœur, impuissante, s’empressa de déposer ses sacs au sol avant d’enrouler autour de la jeune femme deux bras de réconforts. C’était comme de énormes mouchoirs et Valentine ne tarda pas à humidifier de gouttes d’eau salées son chemisier, les épaules tremblantes. Elle laissa s’écraser au sol une ribambelle de fruit et légumes qui roulèrent par dizaine sur le goudron, s’agrippant aux épaules de sa sœur comme à une bouée, la respiration coupée par ses sanglots qu’elle ne parvenait plus à contrôler. J’étouffe Marion … littéralement ! J’étouffe et je me demande si je parviendrais à me faire à son absence. Il me manque tu sais, terriblement, et je ne sais pas si je parviendrais à me faire à l’idée que je devrais vivre avec cette sensation de vide en moi durant le reste de ma vie. Tu y arriveras. Non merde ! Il est mort ! Samuel est mort ! Oui, je sais.

Deux mois ; 17/08/09

Une main courut sur son épaule et Valentine lâcha un léger sourire à sa mère, disposant soigneusement les assiettes de porcelaines sur la table de ferme qui meublait en son centre la salle à manger. Ses gestes étaient raide et malhabiles, elle faisait tomber les flûtes à champagne par maladresse et ne manquait jamais de faire chuter une serviette au sol. Pour dire vrai, elle ne souhaitait pas ce diner, quand bien même sa présence y était nécessaire, elle ne désirait qu’une seule et unique chose : retourner se terrer chez elle. Samuel était mort depuis deux mois désormais et pourtant, elle ne parvenait pas à porter le poids de ce qu’elle considérait comme une injustice. Il avait été descendu à un arrêt de bus de la ville. Il lui arrivait parfois de culpabiliser, songeant que si elle n’avait pas tenu à utiliser leur unique voiture ce jour-ci, il n’aurait peut-être pas reçu cette balle dans l’estomac. Mais la jeune femme ne pouvait se leurrer encore, malheureusement plus rien y changerait. Elle rabattit de ses doigts fins une mèche de cheveux qui venaient de s’échapper de son chignon lâche. Elle était nerveuse et mal à l’aise face à l’attention toute particulière que lui portait ses parents. Elle n’aurait pas du venir. Sa sœur avait prétexté une nouvelle de la plus haute importance, et elle avait tenu à ce que sa cadette soit présente lorsqu’elle l’annoncerait. Le diner débuta finalement et tout le monde s’installa autour de la table de chêne. Les plats passèrent de main en main, Valentine se servit maigrement en purée et ne prit pas de viande. Elle ne manqua par leurs regards inquisiteurs et curieux et planta sa fourchette dans la mixture, lasse. Bon alors je pense que c’est le moment ! Papa, maman, Valentine, Tom et moi avons quelque chose à vous annoncer.
Marion ne semblait plus pouvoir se contenir, une lueur d’excitation aux coins de ses prunelles anisées. Elle déposa sa main, petite, sur celle de son compagnon qui se tenait à ses côtés, un large sourire peint sur le visage. Valentine arqua un sourcil, sceptique, et sentit ses entrailles se serrer au fur et à mesure qu’elle réalisait où voulait en venir sa sœur. Voilà, je suis enceinte. Elle laissa un silence électrique planer au dessus d’eux, leur lançant à tour de rôle un regard débordant de joie. Les parents Kennedy acclamèrent leur fille aussitôt, se levant précipitamment afin de la serrer de leurs bras. Valentine ne sut comment réagir et resta ainsi sur sa chaise, les doigts crispés autour des broderies de la nappe, ses iris égarées sur un point invisible de celle-ci. Elle tenta d’étirer ses lèvres vermillon mais seule une grimace vint s’y dessiner. Quatre têtes se tournèrent alors vers elle, étonnées, et la brune bouscula brusquement sa chaise en arrière, quittant soudainement la pièce par la porte d’entrée. Elle se sentait fébrile, le cœur palpitant et les lèvres tremblantes. Sa sœur allait mettre au monde un bébé, n’était-elle pas censée se réjouir pour elle ? Elle l’était oui, mais un sombre sentiment venait voiler cette joie. Elle s’assit sur les marches du perron, lissant les plis sur sa robe noire, les paupières closes. Elle n’eut le temps de réfléchir à son attitude plus longtemps que déjà les talons de sa sœur claquèrent derrière elle au rythme des pas de cette dernière. Comment oses-tu ? Sa voix partit dans les aigues, elle avait les larmes aux yeux. Valentine courba la nuque, honteuse, ne sachant pas vraiment ce qu’il lui avait pris. Je comprends que tu en souffres encore Valentine, mais tu ne peux pas jalouser mon bonheur sous prétexte que toi tu n’es pas heureuse ! Je suis désolée Marion. La mort de Samuel fait partie de ta vie désormais, tu ne peux pas rester aussi amorphe encore longtemps, ça n’est pas supportable, pour toi comme pour nous. Elle tourna les talons et disparu à l’intérieur du pavillon. Valentine se permit alors un long soupir, laissant ses yeux se perdre dans le ciel agréablement bleu en cette fin Aout. Son cœur sembla se comprimer dans un étau alors qu’elle songeait au fait qu’elle n’avait pas eu le temps de fonder une famille, elle aussi, et qu’elle était désormais plus seule que jamais. ec.

**Valentine Fitzgerald**

Dixies Walchoofer*

COCOROCHA.
Bienvenue, tendre humaine. :kataha:

**Charlie B. Fitzgerald**

**Valentine Fitzgerald**

bonjour charlie.

**Velkan Starkhowsen**

Coco Rocha. *-*

Bienvenue. =)

**Mariam Rainwylker**

**Lyssandra Kubrickson**

j'adore ton début de fiche. puis, coco rocha. bienvenue.

**Valentine Fitzgerald**

**Mariam Rainwylker**

Invité · **Invité** Invité

j'aime beaucoup ton début de fiche haan je veux la suite ! c'est vrai que c'est dramatique pour un début, mais, je ne sais pas, le fait que ça se passe sur le chemin du retour du marché, je trouve ça... frais. personnellement, j'aime ça comme ça et je serais tentée de te dire de ne rien modifier.

et puis coco rocha ooh je trouve que par rapport à son potentiel en tant qu'avatar, on ne la croise pas assez sur les forums rpgs, à mon goût en tout cas. et, je l'aurais imaginée plutôt vampire, alors j'aime bien l'idée qu'elle soit humaine. ah, et puis, bienvenue aniel. I love you

**Valentine Fitzgerald**

Invité · **Invité** Invité

tu peux continuer de m'appeller mididi si tu veux ; iekaterina c'est long en plus. ooh je ne savais pas que tu m'avais déjà lue (ou comme 95% des choses que j'ai pu savoir, je l'ai peut-être oublié. Faint

) ça me plaît que ça t'ait plu alors. ta narration maladroite ? je ne la trouve pas maladroite du tout, au contraire ! ton écriture est fluide je trouve. et ça aurait été dommage, en effet, de te retreindre à l'image véhiculée par l'apparence de coco rocha dans la plupart de ses shoots, c'est bien d'utiliser des avatars à contre-emploi aussi. Yeah

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