DIE BY THE DROP. EN-COURS

**Ella Mosshart** · **Ella Mosshart** **Messages :** 16

VAMPIRE DE SANG-FROID – ELLA HENRIE NICOLAÏ MOSSHART DITE LOW – NEE LE VINGT-SEPT OCTOBRE MILLE-DEUX-CENT-QUARANTE-QUATRE – MORTE LE VINGT-SIX AVRIL MILLE-SIX-DEUX-SOIXANTE-QUATRE – VINGT ANS – SEPT-CENT-QUARANTE-QUATRE EN REALITE – FINLANDAISE – LAMBDA

consoler of the lonely .

caractérielle ; odieuse ; violente ; théatrale ; (très) lunatique ; changeante ; insatisfaite ; rebelle ; execrable ; insupportable ; paresseuse ; intelligente ; manipulatrice ; joviale ; extravagante ; extravertie ; téméraire ; charismatique ; endurante ; distante ; secrete ; solaire ; electrique ; perdue ; experimentée ; battante ; increvable ; attachante ; attirante ; nevrosée ; habile ; menteuse ; compulsive ; adore la luxure ; indépendante ; autonome ; forte ; fuis les sentiments comme la peste ; to be continued...

human after all.

les humains, personellement je ne les déteste pas. j'ai été l'une des leur après tout. ils me permettent de survivre et sont très intéressants, toujours plein de ressources cachées. mais ils sont aveugles, ils se font la guerre comme mon peuple autrefois, avec leurs armes de plus en plus perfectionnées. le progrès pour le progrès. qu'importe, je les déteste aussi, les jalouse quelque peu. ce sont des boites de conserves, emballés et mis en boite avec soin, avec une date de péremption, leur date de trépas. nous autres vampires n'avont pas de date de péremption, alors comment ne pas se lasser de la vie ? ce n'est même pas une vie. les humains sont égocentriques, adorent tout ramener à eux mais ne connaissent pas un millième des choses à apprendre. ils adorent se reproduire et faire des mioches, appelés aussi enfants pour toucher du doigt le bonheur, l'extase. mais j'évite généralement leur compagnie. trop de sentiments, trop de mièvrerie, ainsi de suite...

nephilim, just like heaven.

uc.

Spoiler:

**Ella Mosshart** · **Ella Mosshart** **Messages :** 16

chapitre un . l'enfer, c'est les autres.

A l'époque, on avait rien. le néant. pourtant nous exultions le bonheur alors qu'il n'y avait rien, un confort inexistant, quelques poissons et une rimbambelle de morts que nous enterrions un a un. ma famille vivait dans l'actuelle banlieue d'helsinki, mais il n'y avait rien. tout était sale, boueux en toute saison. nous avions passés un hiver très rude où mon frère aîné, alors agé de douze ans était mort. je ne savais pas lire, je n'avais aucune éducation. l'odeur de poissons me remontait dans les narines, et je sentais la pluie s'abattre sur moi, je sentais chaque goutte s'écraser sur mon coprs avec application, avant de rependre son contenu. mes haillons étaient trempés et de la terre était accrochée dans mes cheveux. un frisson me parcourut l'échine, mais je le réprimais. j'aurais du le savoir. ma mère m'observait au loin, sur la place publique. j'allais, virvelotant entre les membres de notre communauté, leur tenant la conversation quelques minutes avant de passer mon chemin. je n'etais pas malheureuse, je n'avais pas l'idée de ce qu'était le bonheur je pense. mon bonheur consistait à me rendre utile et à servir notre communauté, puisque tel était ma fonction. nous n'avions pas de nom à l'époque, nous étions désignés par notre statut. tous se prénommaient Mosshart. Mosshart Syntinen lorsqu'il s'agissait de mon père, puisqu'il était pêcheur. Mosshart Naiset pour ma mere, abbreviation de Naiset ja syntinen littéralement la femme du pêcheur. notre langue était rudimentaire et nos connaissances s'arrêtaient aux limites de nos terres respectives. nous avions l'art de la guerre, nous aimions nous confronter aux autres tribus qui peuplaient alors l'actuelle Finlande. Tous les enfants portaient le meme nom, Mosshart Lapsi. mais cela n'avait pas d'importance à l'époque, nous ne nous en soucions pas. l'individualisme n'était pas encore apparu je dois dire; nous nous acharnions avec application a subvenir aux besoins de la communauté.

un étranger était recemment arrivé. il observait la communauté, mais sans trop y prêter attention. beaucoup se méfiaient de lui, et ils avaient raison. j'aurais du les écouter. à l'époque, malgré nos relations froides, j'étais heureuse et extravertie. il m'apprenait à lire, mais je ne comprennais pas ce qu'il essayait de m'apprendre. notre langue n'était pas complexe mais la sienne me semblait incompréhensible. cela devait être un vieux russe, quelque chose comme cela actuellement. il était l'intrus, et tout le monde lui faisait sentir. rien que ses vetements differaient, il ne semblait pas craindre le froid alors que nous nous ensevelissiont sous des montagnes de peau l'hiver. je croyais qu'il m'appréciait. il portait ce regard paternel sur ma personne mélangé à de la pitié je suppose. il était vêtu tout de noir en permanence, et semblait surtout s'interesser aux Mosshart Lapsi plus qu'aux adultes, dont il se fichait éperdumment. quelques jours passèrent, et son aptitude à comprendre notre langue nous surprit. il était alors capable de tenir des conversations dans notre langue, la langue de notre communauté qui n'appartenait alors qu'à nous. on lui demanda alors de partir. jamais nous n'avons appris son nom. je me dirigeais alors vers notre hutte commune dans le but de m'amuser avec les autres enfants. j'avais alors dix ans. je sentis une présence à mes cotés. c'était lui. Ulkomailla. l'étranger. il caressa mes cheveux sales affectueusement, s'abaissa à mon niveau et fixa mon regard emeraude de ses yeux rubis. - Mosshart Lapsi, tu es l'enfant le plus jovial ici. - jovial, qu'est-ce que cela signifie ? - cela ne signifie rien de bon pour toi. son sourire s'élargit alors et je découvris ses dents écarlates. du sang goutait de sa dentition sur le sol, et ce bruit me fit frémir. je préssentais que jamais je n'aurais du m'éloigner de ma mere. sa main glaciale m'empecha alors d'apercevoir ce que je subissais et l'autre se plaqua sur ma bouche pour que je ne puisse pas hurler. la peur me paralysa, cet effroi, mon corps fut parcouru de tremblements, je me mis à transpirer et les gouttes de sueur coulaient le long de ma colonne vertebrale. l'effroi que je ressentis ce jour-là, je ne l'oublierais pas. jamais. du haut de mes dix ans, je ne connaissais rien. rien que ce lopin de terre gelée, au milieu de nulle part. ce n'était pas de la peur, c'était bien pire que cela. une panique effroyable, et ce sentiment que je ne m'en sortirais pas. plus jamais. que rien ne serait plus comme avant. ce fut la derniere fois que je vis le jour.

ma voix disparut au bout de quelques heures ; le sang coagulait enfin sur ma lèvre tuméfiée. j'avais hurlé, hurlé pendant des heures en vain. on m'avait jeté dans ce trou à rats, puis on était venu me rendre quelques visites. les larmes roulaient sur mes joues déjà creuses tandis que j'entendais les gemissements de plaisir de la part de ce bourreau, mon bourreau. le même. l'étranger. je me recroquevillais sur moi-même en priant les dieux, nos dieux pour que tout ceci cesse rapidement et sans douleur. le sol était rugueux, sale. il n'y avait rien non plus dans cette cellule qui allait devenir mon antre. j'avais beau essayé de me débattre, de griffer et mordre mais il était bien trop rapide et j'étais si faible. je connus la faim, cette faim qui me dévorait, qui me rendait faible. je n'avais plus aucune notion du temps, mais plus les secondes s'écoulaient dans ma géôle, plus ses visites se rapprochaient et plus la violence faisait rage. il n'y avait plus d'humanité, plus une trace. la fin du sourire douceureux. je ne pourrais énumerer toutes les techniques de torture qu'on m'a faites enduré, il y en avait tellement. mon corps pourrissait à mesure que les visites de l'étranger se rapprochaient. on me brisa le bras avant de le remettre en place. mon corps tout entier était un hématome douloureux. les croutes sanglantes recouvrirent bientot mon visage. mes cheveux tombaient par poignées et tapissaient ma cellule glaciale en hiver et suffocante en été. je les réutilisais bientot pour former un oreiller. et puis, le froid apparut. des tremblements, des secousses incontrolables. la machoire qui claque. et ces claquements rythmèrent mes jours et mes nuits pendant des semaines, peut-etre des mois, comme le tic.tac d'une horloge. je n'avais plus la force. ni de parler, de toute facon ma machoire était brisée depuis longtemps. encore moins de pleurer. je ne prononcais rien, réprimait mes gemissements de douleur en silence, dans le plus pur silence monacale. à douze ans, je voulais mourir. j'avais beau prié les dieux, ils n'étaient pas venus. ils m'avaient abandonné, tout comme mes parents. je n'avais rien, personne. et la souffrance était toujours trop grande. je me mordais l'intérieure des joues pour m'empecher de hurler et la peau disparut. mes yeux se révulsaient sans cesse, je convulsais frequemment. j'allais mourir. boire de l'eau me faisait mal, manger m'était impossible. je me laissais mourir. je voulais mourir, et vite si possible. peu importait, je me fichais de quelle technique allait m'infliger le coup de grâce. je ne suppliais pas mes bourreaux cependant. je voulais crever seule, c'était ma punition. la gamine face à la fatalité. tout ce que je voulais, c'était crever comme une merde dans cette cellule putride. mais je ne mourrais pas, et plus les jours passaient, plus j'attendais la mort. mais il n'y avait rien. meme pas de lueur divine. rien que cette douleur physique et les cris d'une femme dans la piece d'à coté, cris lointains apparus récemment. je restait des heures à fixer le sol, les yeux dans le vide en attendant la prochaine violence. on voulait me détruire, alors qu'à ce stade je voulais mourir.
et puis les cris de la femme cesserent enfin. le silence revint dans mon antre. on ouvrit la porte et je n'y fis pas attention. j'attendais le repos éternel. Ulkomailla, mon bourreau, se tenait debout devant moi, nue. je n'avais plus de vetements depuis bien longtemps. - il est l'heure, Mosshart, il est l'heure...ton heure est enfin venu. ton supplice et son supplique sont enfin terminés. je ne mens pas, tu sais. viens, suis-moi. sa voix douceureuse, je crus le tuer mais je n'en avais plus la force. il me jeta au visage une chemise blanche. je l'enfilais. léthargique. j'étais totalement apathique, léthargique. il n'y avait plus rien en moi, rien que ce vide qui devait etre à l'emplacement de mon coeur. j'attendais toujours la mort qui tardait, j'étais résolue à mourir. puis, il me prit par la main et me traina le long d'un couloir sombre et froid. il n'y avait toujours pas de lumiere, mais ma vision s'était habituée peu à peu à l'obscurité. il s'arrêta devant une porte en bois lourd. -rentre. il me poussa à l'intérieur. la lumiere tamisée des bougies me brula les yeux. je n'avais pas vu la lumiere depuis des lustres et cela me donna envie de vomir. tout ce que je désirais, c'était retourner me tapir dans la penombre de ma cellule sans demander mon reste. mais c'était trop facile. je distinguais toute sorte d'objets sur les murs, dont un certain qui m'avait fait une profonde entaille lors de la derniere séance de mon supplice, il y avait de cela bien longtemps; peut-etre quelques heures ou meme quelques jours. et puis je la vois. cette chaise qui tronait en plein milieu de la salle. assis sur cette chaise, des lambeaux de chair et de sang à forme humaine. l'odeur me donna la nausée et je vomis de la bile pendant des minutes qui me semblèrent interminable. je suppose que si je ne l'avais pas reconnu, il aurait pris un malin plaisir à me le dire. mais parmis les innombrables plaies, quelque part sur la poitrine de l'humain, il y avait ce collier. je m'en souviens, on l'avait fait ensemble autrefois, il y a une éternité. des dents d'ours entouraient la piece centrale, une pierre polie. ma mere. maman.
uc.

**Ella Mosshart** · **Ella Mosshart** **Messages :** 16

plusdeux.

**Ella Mosshart** · **Ella Mosshart** **Messages :** 16

plustrois.

**Ella Mosshart** · **Ella Mosshart** **Messages :** 16

plusquatre. over.

**Malachi Beauregard**

**Ella Mosshart** · **Ella Mosshart** **Messages :** 16

**Jaëlle Skylar Hyweach**

oh liiice ça f'sait un bail, bienvenuuue

**Ella Mosshart** · **Ella Mosshart** **Messages :** 16

grave miche j'avoue, mais dès que j'descends dans l'sud tu s'ras au courant. merci en tout cas I love you

**Madeleine J. Camden**

**Ella Mosshart** · **Ella Mosshart** **Messages :** 16

GUINDO MON AMOUR Eeek

ce forum est un pur bijou, bravo Woho Dance

mais de toute facon, tu sais que je suis trèèès trèèès lente, mais ca devrait venir rapidement ne t'en fais pas. I love you

**Madeleine J. Camden**

Pas grave, tant qu'au final ta présentation est un bijou, qu'importe le temps que tu prendras !
(tu es fin août dans le sud ? *-*

)

**Ella Mosshart** · **Ella Mosshart** **Messages :** 16

surement tout le mois d'aout, donc forcement on se verra guindo chérie *-*

- c'est gentil ce que tu me dis la en plus.

**Mariam Rainwylker**

**Madeleine J. Camden**

Ella Mosshart a écrit:: surement tout le mois d'aout, donc forcement on se verra guindo chérie - c'est gentil ce que tu me dis la en plus.

**Jaëlle Skylar Hyweach**

vi tu m'dis ça tout de suite (en plus j'aurai ptet le permis en aout donc bon <3)

Invité · **Invité** Invité

eeeeuh. c'est bien trop court. *frustrée.* --->[ -] à quand la suite ? awn

mais j'aime j'aime j'aime, plus que tout, la manière dont tu sais de quoi tu parles. c'est toujours ce dont j'ai peur en lisant des fiches de vampires : d'avoir à faire à des inepties historiques ou géographiques. bien sûr, je ne m'attendais pas à en trouver ici, mais le fait est que tu ne te contentes pas de ne pas tomber dans le négatif, tu vas carrément dans le positif. aah mais laisse tomber comment je meurs d'envie de lire la suite.

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