VLADISCHOV, SVEN

Plus de 900 ans d'amitié et de camaraderie, ça devrait suffire à expliquer le lien entre Azazel et moi. L'ange de la lutte, je l'ai connu durant les premières croisades, lorsque la violence avait encore un emprise quasi-totale sur moi. Depuis ce jour, en plus d'être un ami, un confident et un compagnon de voyage, Azazel est devenu l'image de ce que j'étais, et ce à quoi je tente de retourner: ce contrôle sur lui-même, celui de la violence et de la colère. Je suis le seul à avoir connu le Rebecca, le seul lien entre elle et lui désormais, et le seul à comprendre ce qu'il se passe avec Angelina. Nous nous entraidons; j'ai beau voyager régulièrement, je reviens toujours vers lui, par nécessité de le soutenir, de me soutenir.

HYWEACH, SARAH

Elle m'énerve, cette sale peste. Cela va faire plus de cent ans que nous nous connaissons, et elle ne se tarit pas en sources d'irritation. Quelle idée de mordre une enfant de dix ans, même s'il s'agissait d'une future Nephilim; maintenant, elle restera coincée à l'âge bête à tout jamais. Certes, au fond nous nous entendons bien, et je dirais même que nous nous aimons comme s'aiment sans doute les frères et soeurs humains. Mais c'est différent, elle... avec elle, les tambours ne me dominent jamais, quoiqu'elle fasse. Sarah est ma sauvegarde lorsque je perds espoir, la preuve que je suis capable d'être plus fort que la violence. C'est pour ça que je n'ai pas trop rechigné à la laisser s'installer chez moi, et ce malgré la collection de poupées qu'elle traînait avec elle.

HYWEACH, JAËLLE

Une vampire de sang-froid, ancienne Nephilim comme tant d'autres. Du moins c'était ce que je pensais, avant qu'Azazel ne me demande de la surveiller. Quand je dis surveiller, j'entends par là filer, la traquer, le tout dans le but de la protéger. De quoi? Pourquoi? Aucune idée, je n'ai pas interrogé Azazel sur ce sujet, je me suis contenté d'obéir. Je l'ai traquée au travers le monde pendant un bon moment - ce qui était assez agréable, puisque je n'avais pas quitté la Louisiane depuis des années - ne perdant jamais sa trace. Elle n'est pas idiote, elle s'est rendue compte qu'un vampire la suivait. Elle m'a confronté, poliment - on ne cherche pas d'ennuis à un ancestral après tout - et m'a demandé qui m'envoyait. Le reste, c'est à Azazel de le régler.

LEBLANC, LESTE

Un joueur. Pas d'échecs, mais d'humains. Il faut dire que les possibilités et les conséquences du changement de position d'un pion sont bien plus intéressantes dans la société humaine que sur un plateau de bois. Leste le sait, moi aussi. Il n'en a pas fallu davantage pour que nous en devenions amis, profitant de nos talents respectifs pour engranger des mécanismes incroyables dans les intrigues des cour du monde entier, à notre plus grand divertissement. C'était le bon temps... Aujourd'hui la démocratie fait ses scandales toute seule, elle n'a pas besoin de nous. Mais nous n'en demeurons pas moins proches.

COLLYNS, SINEAD

Il fut un temps où nous étions amants, compagnons. Pas par amour - Sinead est, je pense, presque incapable d'aimer - mais par pragmatisme pur et simple. En échange d'un objet de collection, je l'accompagnais à un bal; contre une statuette en or, elle était ma partenaire pour un bal d'affaires. C'était vénal peut-être, mais nous ne nous sommes jamais mentis. L'intérêt avait toujours été de s'assurer une compagnie d'un rang égal et d'une conversation intéressante. Puis nous nous sommes quittés en toute amitié, chacun ayant de nouveaux projets en tête. Je la retrouve aujourd'hui à la Nouvelle-Orléans, en tant que camarade cette fois. Enfin, c'est ce que je voudrais - sauf qu'elle s'est mise en tête de m'utiliser pour faire jalouser un autre. C'était amusant au départ, mais maintenant il y a Pollux.

PETRELLI, PANDORE

C'est la dernière humaine que j'ai transformée. Une Nephilim ratée, pour être exact. Il faut croire que leur système n'est pas aussi infaillible qu'ils voudraient bien le faire croire, sinon Pandore ne se serait jamais retrouvée dans l'état de délabrement où elle se trouvait lorsqu'elle m'a rencontré. Enfin, rencontré.... Aperçu et commencé à traquer, je dirais. Pendant presque un an, elle m'a suivi presque incessamment, sans répit. J'étais devenue son obsession, elle est même tombée amoureuse de moi. Quelle idiote: qu'est-ce qu'elle croyait, que je la transformerais et que nous vivrions heureux, ensemble? Les contes de fée pour vampires n'existent pas, et je le lui ait fait comprendre, a la dure. Je l'ai transformée, pour lui montrer la réalité de la chose. Cruel? Certes, mais elle m'énervait tant... Toujours est-il qu'aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'elle pense de moi. Quelle importance, elle m'est redevable à jamais, je n'ai rien à craindre d'elle.

HYWEACH, POLLUX

Il est à s'en damner; si je n'avais pas déjà été voué aux enfers, croiser son regard dans le pandemonium bar aurait suffit à me faire chuter. A la place, je l'ai entraîné un peu plus loin dans sa propre descente, en achetant ses services pour la nuit. Si j'avais su qu'une nuit me marquerait autant... J'ai besoin de le revoir, de réentendre sa voix, de sentir qu'il est près de moi. Il est addictif, tellement addictif que j'en suis devenu accro. Je sais que je ne le laisse pas indifférent, mais c'est normal: le charme des vampires est puissant. Il retombera vite entre mes bras, en tant qu'amant cette fois. Car c'est simple, je veux qu'il soit dépendant de moi comme je commence à dépendre de lui. Je veux qu'il m'aime.

WHEETLEARTS, DEKKA

En fait, je ne la connais pas, cette jeune femme. De vue, oui: c'est la serveuse du Pandemonium, collègue de Pollux, rien de plus. Curieusement, à chaque fois qu'elle est de service, je sens dans l'établissement la présence d'un Nephilim d'une grande puissance, sans doute doté d'un de ces dons que les anges s'amusent à leur donner. Mais de là à croire que cette chose maigrelette est une psychiste... Je ne suis pas encore assez fou pour cela. Quant à elle, elle ne se doute sans doute pas que les pensées emplies de violence, de délire, de sang sont celles du jeune homme tranquillement installé au comptoire, sirotant un cocktail. Oui, les apparences sont bien trompeuses, et pour l'instant c'est à notre avantage.

RAINWYLKER, MARIAM

La dernière arrivante des Rainwylker. Cette famille de Nephilim me court après depuis des décennies, s'essouflant à vouloir m'éradiquer de leur planète. Mariam ne fait évidement pas exception à la règle, croyant sans doute que son talent de runiste suffira à me vaincre. Comme si un Nephilim seul pouvait venir à bout d'un vampire ancestral... Au moins, ils sont divertissants, je suppose. Un peu ridicules, mais divertissants. Surtout cette Mariam, véritable chien de chasse bien obéissant et bien dressé, incapable d'avoir une pensée sans l'accord de l'Enclave. Elle est si prévisible, par conséquent; même si, en ce moment, une nouvelle idée semble se former dans sa tête, ce qui m'intéresse et m'irrite en même temps.

TOVARITCH, ZEPHIRIN

Un des rares Nephilim que je croise à la Nouvelle Orléans n'aboyant pas sur ordres de l'Enclave; normal me direz-vous, il n'est que de passage. Zéphirin et moi nous sommes rencontrés dans la bibliothèque, tous deux à la recherche du même recueil rare. Evidémemnt, je l'ai trouvé juste avant lui, signant ma victoire d'un beau sourire. Je doute qu'il ait apprécié alors, pour me faire pardonner, j'ai laissé un mot dans le recueil rendu pour lui indiquer les poèmes les plus intéressants. Et la communication continue, au fil des pages, brève et succincte à cause de l'hostilité de nos races, mais incessante. Désormais j'attends l'occasion de lui parler en face à face, pour savoir ce qu'il a à dire sur les poèmes que nous lisons, plutôt que de voir un simple '+' ou '-' marqué sur le sommaire.

NOM, PRENOM

HERE ARE THE LIES WE TELL EACH OTHER, HERE ARE THE MASKS WE SHOW EACH OTHER. UC.

BRINGLES, KATRIEL

Elle est mignonne, la petite Kat'. Je l'ai croisée au détour d'une aile de la bibliothèque, tandis qu'ele cherchait un ouvrage obscur sur... les vampires. Amusé de voir que j'étais tombée sur une humaine fascinée par notre existence, j'ai entamé la discussion avec elle, me faisant passer pour un autre humain curieux. J'avoue que je lui mens énormément, m'amusant à glisser des informations et des références faussées lorsque nous discutons de ma race, mais je ne vais tout de même pas lui apprendre la vérité. Pour l'instant, en tout cas, elle semble s'attacher à moi, sans doute parce que je dois être un de seuls à l'écouter réellement. Pour ma part, son sang me tente de plus en plus; un jour peut-être...

HARTLEY, ANGELINA

On dirait Rebecca, mais sans l'être. C'est une Rebecca fragile, brisée, vacillant au bord du gouffre; mais c'est bien elle. Peu étonnant qu'Azazel en soit tombé amoureux aussi violemment, au point de dépendre de chacune de ses respirations. C'est qu'elle va mal, Angelina; la drogue, la vie qui l'a martyrisée, Azazel qui ne peut s'empêcher de boire son sang, tout s'évertue à la tuer. Ce serait mieux pour elle, je pense; mais si elle meure, Azazel reprendra la route, comme il l'avait fait pour Rebecca. Alors je la suis lors de ses virées nocturnes, je m'assure qu'elle ne finisse pas morte dans une allée sombre, je la ramène à l'appartement d'Azazel. Sans rien dire, non; elle est rarement capable de parler. Poutant je sens qu'elle s'interroge à mon sujet, ou peut-être veut-elle simplement en apprendre plus sur son amour, et sait que je suis celui qui le connait le mieux.

SAINSBURY-BROWN, EMMA

Emma est une des rares humaines ayant conscience du monde dans lequel elle vit. Elle doit sans doute avoir des amis Nephilim quelque part, ou avoir rencontré un vampire; qu'importe, au fond. Le fait est qu'il s'agit d'une amie de Katriel, et qu'elle semble avoir deviné ce que j'étais. Elle me surveille donc lorsque je suis en présence de son amie, inquiète de mes intentions quant à cette dernière. Ça ne me dérange pas particulièrement ce n'est pas comme si une humaine allait m'arrêter si jamais je décidais d'en mordre une autre. Autant la laisser faire la maman poule, donc; les renards ne s'en soucient guère.

HARKER, ALCESTE

Un nouveau venu dans la ville du surnaturel, j'ai nommé la Nouvelle-Orléans, Alceste a emménagé dans le même immeuble que moi. Il n'a d'ailleurs pas tardé à faire connaissance de la vieille concierge, une folle à lier qui divertit les enfants. Je suis intervenu pour le préserver de la traditionnelle initiation à la communauté du bâtiment par le biais des cakes trop cuits aux ingrédients douteux, et nous avons entamé la discussion. C'est agréable d'avoir quelqu'un de sympathique comme voisin, surtout quelqu'un avec qui l'on peut rire des facéties de la concierge, entre autres. Il a l'air très triste, mais je ne le connais pas assez encore pour l'interroge rà ce sujet.

DENBERG, MONA

Une collègue et amie de Pollux. Au début, elle n'était qu'un énième joli visage cachant sa peine dans la joie des drogues et des alcools, mais un jour je me suis rapprochée d'elle. Littéralement, j'entends. Et là, son odeur m'a frappé: elle sentait si bon, si délicieusement bon. Elle sentait pour moi ce que sent l'agneau pour le loup, le lapin pour l'aigle, la poule pour le renard. L'odeur de la proie. Je l'aurais mordue sans hésitation si je ne savais pas déjà ce qu'elle signifiait pour Pollux. Alors je n'y ai pas touché; nous avons commencé à nous parler, lier connaissance. Et toujours son odeur qui m'obsède, qui reste sur mes habits longtemps après l'avoir quittée. C'est si dur d'expliquer pourquoi je me tortures à ne pas la toucher...

ZIMMERMAN, HAZZE

Parfois les humains me rendent fou, sans tentative d'humour ridicule. Hazze, c'était mon amie; j'aimais la voir, rire avec elle, sortir le jour comme la nuit pour m'amuser à ses côtés. Vivre, comme diraient les humains. Je n'avais aucune intention de la mordre ou de la transformer - je ne suis pas un de ces vampires qui ne côtoient les humains que lorsqu'ils ont soif. Puis, elle a découvert que j'étais un vampire, et tout a déraillé. Elle a coupé les ponts, refusés de me voir, me percevant désormais comme un monstre. Je ne sais pas ce qu'elle a vécu pour réagir de cette façon, et ça m'est bien égal. Je déteste les généralisations, et je déteste qu'on se méprenne sur mes intentions.

ODILLON, HEINE

HERE ARE THE LIES WE TELL EACH OTHER, HERE ARE THE MASKS WE SHOW EACH OTHER. UC. (lien à construire)