Pandore ♣ Psycothic and bloody disenchantment

**Pandore Petrelli** · **Pandore Petrelli** **Messages :** 10

VAMPIRE DE SANG FROID • Pandore Elvyre Petrelli

DATE DE NAISSANCE • 26 aout 1967
DATE DE MORT • 15 Décembre 1990
ÂGE • 23 ans en apparence, 43 ans en réalité
ORIGINE • Italienne
RÔLE • //

I WANT MORE BLOOD • QUESTIONS TECHNIQUES

TRAIT DE CARACTÈRE • Énigmatique - Sèche - Dominatrice – Morbide - Ensorcelante - Manipulatrice - Intelligente - Meurtrière - Têtue - Séductrice - Colérique - Sauvage - Capricieuse – Caractérielle - Impulsive - Sèche - Dangereuse - Sadique - Folle - Rusée - Impitoyable - Charmeuse

CE QUE VOUS PENSEZ DES HUMAINS ? •
Je suis le sentiment de rejet exacerbé de Pandore

J'ai toujours considéré les humains comme de pauvres êtres, vide et sans valeur. Que dire de l'humanité, si ce n'est qu'elle est déplorable. J'ai vu de mes yeux la décadence de leur race, l'indigne manière dont ils progressent, leur auto-destruction programmée. J'en suis venu à les haïr. L'être humain déclenche chez moi un tel dégout que j'en ai parfois la nausée. La seule relation que j'entretiens avec eux et d'ordre nutritive, et s'il m'arrive parfois d'aller plus loin, je ne tolère que la domination. Je prends un malin plaisir à torturer ce qui vit, j'aime les voir hurler de souffrance, et leur vie s'éteindre entre mes mains indifférentes. L'être humain est un jouet, et la partie ne fait que commencer, ni arbitre ni coup de sifflet, je tuerais le dernier d'entre eux sans aucun remords et juste de la cruauté. Pourquoi serais-je clémente? L'être humain ne connait pas cet état d'esprit. Il détruit et jouis de cette destruction et quand parfois il se rend compte du mal qu'il fait, il est déjà bien trop tard. L'humanité brule, et je brule de la voir s'éteindre. Pas de pitié, pas de veine espérance, je garde en moi le dégout indescriptible que j'entretiens envers les humains. Et ce dégout je le transforme. Tremble, crains-moi, car si ton chemin croise le mien, ton seul espoir et celui de courir loin. Si tu le peux encore.

QUE PENSEZ VOUS DES NEPHILIM ? •
Je suis la vengeance narquoise de Pandore

MORE HUMAN THAN HUMAN • AU DELA DE L'ECRAN

PSEDUO/PRENOM • Margot dite Margotte, Go, Gogo, voisine
AGE • 19 ans
AVATAR UTILISE • Eva Green
QUE PENSEZ VOUS DU FORUM ? • Le design me laisse réellement sans voix! Et j'avoue être assez friande de ce genre de contexte.
CODE • à remplir
PRESENCE • 5/7

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PAST IS PAST • UNE VIE ANTERIEURE

Chapitre I
Je crois qu’à la base, je voulais faire le bien autour de moi. Ça n’a pas été possible pour deux raisons : parce qu’on m’en a empêché, et aussi un peu parce que j’ai abdiqué.

De mon enfance de Nephilim, je ne retiens pas grand-chose, si ce n’est la souffrance et l’effort constant. Mes parents sont morts alors que j’étais encore trop jeune. Cela semblait si normal que j’en ai eu la nausée. Le destin des miens était de mourir et au fond de moi, bien intégré, il y avait ce principe cher à tous ceux qui devait le subir « accepte et tais-toi ». Et cette sourde acceptation faisait lentement naitre mon désir incontesté de rébellion. Je me suis toujours sentie en marge de cette vie, loin de leurs imbéciles préoccupations, toujours mue par un désir secret de liberté. Les vampires me fascinaient, ils dégageaient une aura qui m’attirait lentement vers le côté obscur qui avait toujours été prédominant chez moi. Les autres le sentait, on me craignait, j’étais le vilain petit canard de l’armée du bien. On cessa de m’entrainer lorsqu’ils finirent par comprendre que j’étais un danger pour leur petit groupe. Trop forte et trop machiavélique. Le silence pesant autour de ma personne était révélateur de l’indicible vérité qui m’entourait : ils avaient échoués, il y avait une faille dans leur système. On se mit à contrôler mes moindres fait et gestes. Cela m’amusait, j’en jouais parfois. Nous jouions au chat et à la souris. Je compris assez vite qu’on voudrait bientôt se débarrasser de moi, faire disparaitre l’immonde petite chose que j’étais. Effacer les preuves tangibles de l’échec. Je vivais la nuit et disparaissais le jour. Traquée par les miens, je fuyais, fuyais cette vie que je méprisais. Je faisais partie de ces exclus dont on ne parle plus, par honte et par dépit. Je trainais dans des endroits peu fréquentables, côtoyaient les pires individus que le monde est porté en son sein. Je suis tombée au plus bas et je ne m’en cache pas ; la chute était le meilleur moyen de se relever, de devenir ce que je suis à présent. J’ai formé Pandore dans les baffons de la ville. A la lueur de la lune, naissait tranquillement l’immondice. Je côtoyais plus de vampire que d’humains ou de nephilims. J’ai finit par mourir à leur yeux, par mourir tout court. Une bande d’humain m’avaient entrainé avec eux. Ils étaient les seuls que j’ai jamais pu supporter, et que je ne supporterais plus à présent. Ils avaient au fond de leur âme une noirceur sans nom qui m’attirait vers eux. J’ai gouté au doux parfum de l’héroïne. Je me suis laissé allée peu à peu dans la débauche. Quand on prend de l’héroïne, plus rien ne semble vrai. Et parfois, la réalité n’existait plus, juste ces mondes fabuleux ou je m’évadais, allongée dans le squat miteux qui était devenu notre demeure. Cette vie irréelle m’emmenait chaque soir dans un tourbillon de plaisir. Je vivais pour jouir, j’étais née pour jouir et mourir, pour mourir d’avoir jouit. Nous étions les fantômes de la ville, les créatures de la nuit. Même plus humains. Juste insouciants. Je ne pensais pas pouvoir aller plus bas. Et puis un soir, il y a eu lui.

Chapitre II
Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal.

Je l’ai rencontré la nuit. La lune baignait son visage aux traits fins d’une douce lueur bleuté, il ressemblait presque à un pathétique cliché. Je crois que j’étais défoncée. Je suis tombée follement amoureuse, pas comme un coup de foudre, j’ai juste sut que je l’aimais. Il avait cette bestialité et ce danger que j’avais toujours tant recherché. Je le savais vampire, j’avais assez côtoyé ces créatures pour les reconnaitre assez facilement. Le fait qu’il le soit ne m’attirait que plus vers lui. Je m’imaginais longuement des scènes entre lui et moi. J’idéalisais avec brio une relation qui n’existait pas. Il aurait pu faire ce qu’il voulait de moi, je me serais abandonné à cœur perdu dans les bras de l’envoutant. Ma passion devant une obsession. Je ne mangeais plus, ne dormais plus, j’étais défoncée le jour, et chasseuse la nuit. Je suivais ses pas à la traces, sentait son odeur, découvrait de pâles indices abandonnés à son insu. Mon être entier n’était appelé que par le son ensorcelant de sa voix, que j’avais réussit à capter au court d’une de ses conversations. J’en vins à envier sa vie, à désirer ce qu’il désirait, je ne vivais plus que la nuit, dormais le jour. J’appris son prénom par hasard, un autre vampire me le glissa au cours d’une conversation. Armand, tel se nommer mon obsession. Il était vampire ancestral. J’en frissonnais, pas de peur, non, d’excitation. Le désir qu’avait put être le mien n’était que plus accru. Je n’étais plus que l’ombre de moi-même, nephilim perdue dans les confins de la noirceur de l’être que j’idéalisais. J’eus ma première conversation avec lui dans un des bars miteux de la ville, le genre d’endroit où le vampire devait chasser. A l’instant même où mon regard croisait le sien, je sus que j’étais morte à jamais. Armand s’était surement rendue compte de mon espionnage intempestif, je le savais et cela faisait des semaines que j’attendais en silence notre premier contact. Sa main effleura doucement mon bras. Je sentis les milliers de pores de peau torturés par ce bref contact. Tout mon être appelait désespérément le sien. Dans une ruelle sombre, je m’attelais en silence à joindre mes lèvres aux siennes. Je me sentis doucement défaillir. Le vampire glissa doucement de ma bouche jusqu’à mon cou. Mes doigts se mêlèrent à ses cheveux. Je ne ressentais aucune peur, juste le désir farouche de sentir ses crocs transperçaient ma peau délicate. Dans un coin de mon appartement délabré que j’avais réussit à acquérir quelques mois plus tôt, je laissais le vampire s’abreuvait de mon sang. Il eut un geste que je ne m’explique toujours pas, un geste que j’acceptais sans hésitation. Il me tendit son poignet, et je bus une longue gorgée de son sang. Ce soir là, je perdais la vie.

Chapitre III
Je suis le cœur brisé de Pandore.

La souffrance est probablement la plus insoutenable que j’ai eu à endurer jusque là. Je sens mes muscles se tirer, le sang plus rapide dans mes veines et mon cœur qui bat la chamade. Mes sens sont en alerte, comme si la douleur rendait la réalité plus insupportable. Le seul bruit de la goutte qui s’écrase lentement dans l’évier en acier de ma cuisine mets mes nerfs à vifs. J’ai l’impression qu’un millier de petits insectes me mangent de l’intérieur. Et au fond de moi, il y a ce sentiment qui me fait à présent affreusement peur : je vais mourir et je ne peux absolument rien y faire. Je n’ai aucune emprise sur la mort, elle est à présent mon compagnon de route. Proche et irrémédiable, elle m’attaquera, de la pire manière qui soit. Je me tords dans mon lit. Il faut que je meure vite. A mes côtés, Armand regarde la scène en silence. A-t-il déjà assisté à pareille existence. La question m’effleure, mais la douleur rend insupportables toute sorte de pensée. J’ai envie de pleurer, mais je ne le fais pas. Je ne pense qu’à la souffrance, à mon cœur qui s’emballe, à ces minutes qui paraissent trop longues. Mon corps entier brule de l’intérieur. Les draps sont bien trop drus sous mes doigts. Je me mords la lèvre, le goût du sang s’empare de mes papilles et me donne la nausée. La douleur me donne la nausée. Elle est à présent intolérable. Je pousse un léger gémissement, mais je me veux forte, puisqu’il me regarde. Ma respiration se fait haletante. Je pousse d’affreux râles qui m’effraient moi-même. Je ne sais plus quoi penser, l’ais-je voulu ? Suis-je en train de devenir l’objet de ma passion ? Je ne sais plus rien, je ne peux plus penser, ma vision se trouble. Je suis morte à minuit dix ce soir là. J’ai ressenti un dernier insupportable pic de douleur. Et puis plus rien, le noir complet. Les gens qui vous racontent des histoires de tunnel blanc mentent. Il n’y a rien après la mort. Juste un vide, un néant où rien n’existe. Je suis née à minuit vingt ce soir là. J’ai bu le sang de l’être que j‘aimais, qui m’a abandonné et à qui je dois un respect aussi éternel que je puisse l’être. Je suis devenue un monstre.

Dernière édition par Pandore Petrelli le Jeu 1 Juil - 15:36, édité 11 fois

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NOW, THERE WILL BE BLOOD • VOTRE 'VIE' ACTUELLE

Chapitre IV
Chaque soir je mourrais et chaque soir je renaissais... Ressuscitée.

La violence a fait son nid en mon sein. Je me sens envahit par une vague de haine sans précédent. Je veux tuer, déchiqueter. Voir le sang couler sur mon visage à présent inhumainement pâle. Armand est partit, et je suis seule, folle de rage et de désir de destruction. Je ne suis plus moi, je suis un animal qui traque, qui trouve sa proie, et qui la dévore de la pire manière qui soit. Toute humanité et toute raison m’ont quitté à jamais. Je suis un jeune vampire avide de sang à qui on n’apprend pas les bonnes manières. Je vous détruis sans aucun cas de conscience. Je suis un être immoral. Je suis l’ombre sanglante de Pandore. Mes proies je les choisis masculine. J’use de mon nouveau pouvoir de séduction. Aucun d’entre eux ne me désire. Dans des ruelles sombres, nous faisons l’amour et je les dévore. Je suis une mante religieuse, je me nourris de mes conquêtes. Plus la scène est violente, plus je me délecte d’un plaisir sadique et vicieux. Je veux du sang et de la violence. Je veux oublier qu’un jour il est partit. La solitude et la cruauté sèment les germes de ma folie. Je me sens de plus en plus puissante, de moins en moins censée, je trouve mon plaisir dans l’asservissement et la destruction de quiconque traverse mon chemin. Je suis les crocs acérés de pandore. Un feu brule en moi, une étincelle qui me tord les entrailles, qui m’appelle lentement à l’apocalypse. J’ai ouvert la boite de Pandore. La nuit est longue, elle me transforme. Qui suis-je ? J’oublie mon passé et ma personnalité. Je me complais dans une froideur exacerbée. Je suis une créature de la nuit en quête de plus de noirceur. Chaque nuit, je me sens un peu plus moi-même. Dans mes yeux luit l’étincelle de la démence. Je suis l’inhumanité de Pandore.

Dernière édition par Pandore Petrelli le Dim 4 Juil - 19:25, édité 4 fois