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Nous avons grandement besoin de vampires de sang-froid et de vampires ancestraux (ces derniers issus des postes vacants) !

Il est désormais interdit de faire un vampire ancestral non issu des postes vacants,
car ça n'est pas réaliste, il y a bien plus de vampires de sang-froid que de vampires ancestraux !
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armand ; good night sweet light

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Armand M. Gauthier
Armand M. Gauthier
He's a fallen angel, drinking blood to drown the madness inside.


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MessageSujet: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyDim 13 Juin - 16:51


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VAMPIRE ANCESTRAL • SAMAËL


(c) lsi
ROLE vampire ancestral sans poste officiel

NOM D'USAGEarmand marcus gauthier.

FONCTION D'ANGE DECHU ange de la mort, plus précisément faucheur d'âmes damnées

I WANT MORE BLOOD • QUESTIONS TECHNIQUES

TRAIT DE CARACTÈRE névrosé - agressif - violent - déchaîné - bipolaire - paradoxal - joueur - curieux - esprit critique - rêve d'indépendance mais se sait trop dangereux - choisit ses maîtres - perfectionniste - travailleur - tolérant - rêveur idéaliste - cynique - fou - bestial - impulsif - sensuel - cultivé - solitaire - courageux - obstiné - pacifiste - silencieux - humoristique - observateur

CE QUE VOUS PENSEZ DES HUMAINS ? Les humains ? Ils sont comme les anges : il y en a de bons, et de mauvais. Je ne fais pas particulièrement de distinctions entre eux et les vampires, si ce n’est que je n’hésite pas à être honnête quant à mes qualités de… névrosé lorsque je suis face à un de mes congénères. Je ne saurais pas quoi dire d’autre, au fond. N’étant pas rancunier, je n’en veux pas aux hommes de m’avoir détraqué avec leur haine et leurs crimes. Je n’aurais pas du les écouter. Mais je trouve qu’au final, ce sont eux qui sont le plus embêtés dans cette histoire de vampirisme. Ils servent de garde-manger pour des êtres qui voulaient les soumettre, peuvent être transformés par ces derniers dans d’atroces souffrances, et n’ont que les Nephilim pour les défendre tout en ignorant pour la plupart l’existence du surnaturel. Ce n’est pas exactement le sort rêvé, je pense. Mais d’un autre côté, ils font des choses époustouflantes dans les domaines de la musique, de la littérature, des sciences, de l’architecture, et tant d’autres. Je ne sais jamais s’ils devraient m’inspirer pitié ou admiration. Ils méritent les deux, après tout.

QUE PENSEZ VOUS DES NEPHILIM ? Ils sont mignons, les Nephilim. Demi-anges, à ce que je me souvienne. Par conséquent, ce sont nos demi-cousins ? A mi-chemin entre l’ange et l’humain, c’est un concept sublime. Il est dommage qu’ils veuillent notre peau. D’ailleurs je ne comprends pas : Dieu condamne les anges déchus à devenir vampires et donc expressément à devoir se nourrir de sang humain, puis il créé les Nephilim pour tuer les vampires et protéger l’humanité ? Les voies du Seigneur sont peut-être impénétrables, mais il y a des moments où je me demande s’il sait ce qu’il fait. A titre personnel, je trouve qu’il aurait été plus simple de nous tuer directement. A moins que l’effet recherché ne soit de nous faire tuer par ceux que nous méprisions ? Ce serait très mesquin, sans parler que les Nephilim ne sont qu’à demi humains donc l’effet ne réussit pas. Voilà ce que je pense du concept des Nephilim. Les gens eux-mêmes m’énervent, je ne leur ai rien fait et je ne leur demande rien. Je n’ai tué personne en me nourrissant, mais seulement dans mes élans de rage. Cependant, ma simple nature de vampire suffit à justifier pour eux leur droit sur ma vie. C’est très fermé d’esprit, je trouve. Je ne vais pas les chercher, eux, sous principe que je les sais hostiles à mon existence… Un peu de politesse serait la bienvenue. Enfin, au moins ils sont des adversaires amusants lorsqu’ils décident de s’en prendre à moi.


Dernière édition par Armand M. Gauthier le Jeu 17 Juin - 10:01, édité 3 fois
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Armand M. Gauthier
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyDim 13 Juin - 16:57


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MY HEAD KEEPS SAYING NO, BUT MY HEART KEEPS GIVING IN; SO HARD TO LET IT GO, WHEN IT'S THERE UNDER MY SKIN. WELL, IF THIS IS THE FACE OF A SINNER, AND IF HEAVEN IS ONLY FOR WINNERS, WELL I DONT CARE, CAUSE I WON'T KNOW ANYBODY THERE

PAST IS PAST • UNE VIE ANTERIEURE

Je ne sais pas quand j’ai été créé. A vrai dire je ne me souviens de rien de ma première vie, ma vie d’ange à part entière. Je dis à part entière dans le sens où j’étais entièrement dévouée à ma fonction d’intermédiaire entre Dieu et les hommes. Dès lors que j’ai pris compte de mon existence, je me suis peu à peu éloigné de ce qui devait me définir, pour me retrouver ailleurs. De ce temps là je ne garde que le nom avec lequel les anges déchus me nomment – Samaël, poison de Dieu – et le souvenir d’avoir pu parcourir l’infini de bout en bout. Les livres sacrés des hommes disent des choses étranges de moi. Ils disent que j’étais le bras gauche de Dieu, celui qui s’occupait des travaux nécessitant violence et châtiment ; certains disent aussi que c’est moi, le Serpent dans le Jardin, et encore moi le véritable père de Caïn. Je pense qu’il y a toujours une moitié de vérité et une autre de mensonges, comme dans toute parole sainte. Je me souviens en tout cas qu’Eve était très belle, et que la violence ne m’a jamais quittée un seul instant. Les humains me confondent parfois avec Lucifer, « le porteur de lumière ». Vénus et Mars ne sont pas les mêmes étoiles pourtant. Parfois, on m’assimile également à Azraël, l’ange de la mort. A force de choisir l’ombre d’un autre pour vivre, on a fini par m’oublier. Moi aussi j'ai commencé à m'oublier, par bribes. Des siècles entiers sont tombés en poussières dans mon esprit tandis que des minutes y sont gravées avec l'intensité d'un songe. L’instant où j’ai pris conscience de mon existence reste parfaitement ancré dans mon esprit. J’emportais en Enfer l’âme d’un homme moyen, marchand ayant vécu convenablement sans commettre de grands péchés, mais qui était mort avant d’avoir pu recevoir le viatique, dernier sacrement permettant d’arriver devant Dieu lavé de ses vices. Quand j’y repense maintenant, ce réquisit pour accéder au Paradis me paraît un des articles les plus ridicules de la foi. Une onction différencierait le sort d’un homme bon mort sans secours d’un repenti du dernier instant en présence d’un prêtre ? La cérémonie ne devrait pas remplacer le fondement d’une religion. Mais passons, tout ce que je dis en tant qu’ange déchu sera perçu comme calomnies contre le Créateur, alors autant ne pas parler dans le vide. Le fait est que le pauvre homme me parlait depuis un bon moment, se lamentant sur son sort et l’injustice de la tradition. Puis, voyant que je ne lui répondais pas, il demanda : « Et vous, qu’en pensez-vous ? » Une secousse dans toute mon âme, voilà ce que ce fut. Ermite à cause de la fonction qu’on m’avait attribuée, je n’avais jamais entendu de voix d’autre que celle de Dieu, et je n’avais jamais pensé à réfléchir à ou contredire ses directives. Je crois même que je n’avais jamais réellement pensé, si ce n’était qu’en affrontant l’ange Michel sur le cas d’une âme dont on ne savait si elle était sauvée ou damnée. Toujours est-il que ce fut comme enlever un bandeau de lumière blanche depuis mes yeux, pouvant enfin voir ce qui m’entourait sans que tout ne soit baigné dans cette luminescence aveuglante. « Je ne comprends pas. » « C’est tout simple : quel est votre avis sur le viatique ? » « Je… Je n’en sais rien. » « Ah, c’est bien que j’ai raison ! » Raison de quoi ? Par rapport à qui ? « Vous devriez attendre que Dieu vous pardonne en priant pour votre âme. Peut-être que son amour vous sauvera. » Et je suis parti, laissant derrière moi l’homme qui, à sa façon, causa ma perte. Je n’ai jamais su si on aime avait été sauvée, d’ailleurs. Les hommes mourraient bien trop fréquemment pour que j’aie le temps de m’informer de leur condition d’après-vie. Peut-être même qu’au fond, c’était cela, le problème de cette vie. Elle manquait d’humanité, de souffle. N’être qu’une extension d’un être suprême n’était fait pour la substance dont on m’avait fait. Il n’a suffit que d’un très léger coup pour craqueler toute la membrane recouvrant mon esprit endormi, et commencer à réveiller le dragon qui y sommeillait. Samaël Prince des Dragons est une autre de mes désignations, après tout. Et on ne devrait jamais réveiller un dragon qui dort ; les dégâts sont irréparables. Suite au coup de marteau sur le gong de mon âme, je me mis à écouter les âmes des morts. Il me fallut peu de temps pour comprendre que toutes celles que j’avais déjà prises m’avaient parlées, mais qu’auparavant je n’en avais entendue aucune. C’était passionnant, je découvrais des opinions, des avis différents et conflictuels par milliers. Après la tolérance, la curiosité fut le deuxième trait de caractère qui me vint. J’étendis ma curiosité aux anges, découvrant tantôt des êtres aussi éveillés au monde que moi, tantôt des esclaves – oui, je le dis aujourd’hui, rien de moins que des esclaves – du pouvoir divin. Malheureusement pour moi, je me pris d’envie d’entendre non seulement l’opinion des damnés sur la religion mais également leur histoire, leurs péchés. Je voulais comprendre ce qui les avait poussé à agir de la sorte, et ainsi comment préserver les autres d’un même sort. L’humanité me dérégla. Progressivement, lentement, comme une cassette vidéo dont on retire la bobine sans pouvoir la remettre après, elle me déchira. Coups, viols, rapts, pyromanie, folie, incestes, génocides, parricides, fratricides, régicides, harcèlements, cruauté, égoïsmes, j’entendis tout. C’était insupportable, tout cette haine qu’on voulait justifier, ces actions insensées et malsaines auxquelles on voulait donner sens, ce refus d’assumer ses actions J’aurais voulu boucher mes oreilles, remettre le bandeau de lumière sur mes yeux et effacer à jamais les visions que chaque parole déversait en moi. Seul, je ne pouvais me soutenir et je tombais dans des soubresauts effroyables, incapable de supporter tant de violence insensée. Pourtant, la violence, je la connaissais. J’avais été créé pour la punir lorsqu’il le fallait, m’en servir lorsque l’occasion le demandait. A l’époque, j’étais encore possédé de douze ailes, un glaive à la main et j’étais l’ange le plus imposant du septième Paradis de par ma stature qui terrifia Moïse lui-même. Le bourreau parfait pour exécuter les volontés du Seigneur, puisque je ne demandais rien et je vouais une confiance aveugle aux ordres qu’on me donnait.

Enfin, jusqu’à ce qu’un jour je n’en puisse plus et que je refuse tout simplement de continuer ma fonction. C’était devant le corps de Moïse, qui venait de mourir sans avoir été lavé de ses six péchés. En conséquence il aurait dû m’appartenir, et j’attendais avec impatience d’entendre enfin la voix d’un prophète tant aimé de Dieu laver mon cœur des souillures qui y étaient faites. Mais j’avais oublié qu’un homme, même prophète, ne peut sauver un ange. Michel, antithèse de mon être, gagna l’âme de Moïse et s’en fut, me laissant dans la solitude la plus complète. Pour la première fois, j’ai senti que la violence que je contenais se défaisait de ses chaînes et engouffrait ma conscience. Je suis parti, j’ai erré, d’abord dans les limbes puis au purgatoire, descendant mêmes jusqu’aux enfers, sans trouver de lieu où je ne me sentes talonné par des cris de haine et de rancœur. Finalement, c’est la terre qui m’accueille, plus particulièrement le désert proche de la Terre Promise. Les nomades me laissent en paix, j’erre comme Caïn, sentant comme la même marque du fourbe imprimée sur chaque membre de mon corps. Je ne sais plus pourquoi j’ai pris l’apparence du jeune homme que je suis aujourd’hui, avec ses yeux bleus comme le ciel abandonné et la même chevelure qu’ont tellement d’anges. Parodie, dérision, nostalgie ? La seule chose qui a changé est la teinte ma peau, autrefois cuivrée, désormais pâle. Pourtant quand je regardes mes mains, je les vois rouges, rouges aveuglant comme le sang des anges… « Samaël ! » le son de mon nom résonne encore dans le désert, après tout ce temps. Je ne peux m’y rendre sans l’entendre murmurer par chaque grain de sable. Alors je marche, toujours, encore, comme je l’ai fait ce jour-là. Deux jours qu’elle me traque sans me parler, je me demandais quand elle briserait le silence mais, maintenant que c’est fait, je le regrette déjà. « Laisse-moi en paix. » grommelle-je, accélérant le pas, bien trop conscient de ce qu’elle me veut. « C’est le Seigneur qui m’a envoyé te chercher. Il faut que tu reviennes, lui seul peut te sauver. » Les anges sont si… clichés. Ils ont beau être sincères, leurs paroles d’amour et de bénédictions me donnent la nausée. Une pensée originale serait la bienvenue dans leurs esprits ; mais non, il ne faut pas. Ils doivent continuer à faire résonner les mots de leur maître, comme des échos qui répètent sans comprendre. Alors que moi, moi je ne peux plus faire ça. Je suis trop loin de ce que j’étais pour espérer y retourner un jour, et quand bien même je pourrais, je ne voudrais pas. Je veux continuer dans ce chemin jusqu’au bout, j’en ai besoin. J’ai besoin de reconquérir la violence, de lui montrer que c’est moi qui en suit maître et non elle qui me contrôle. C’est pourquoi je m’arrête, toujours dos à cette femme qui me suit depuis deux jours maintenant. Je ne sais même pas à quoi elle ressemble, je ne veux pas la voir. Je sais simplement qu’elle est bien plus faible que moi, un ange comme il en existe par myriades et comme je pourrais en balayer des centaines d’un geste de la main. Nous n’avons pas la même plaine d’existence, pas les mêmes fonctions. Elle est bonne, sans doute, généreuse et aimante comme elle se doit de l’être. Peut-être même qu’elle s’est portée volontaire pour tenter de me sauver. « Je n’ai pas envie d’être sauvé. » « Remets toi en à Dieu, Samaël. Tu n’es pas obligé de souffrir pour… » « Je ne souffre pas ! » Le râle mensonger m’échappe sans que je puisse comprendre d’où il vient, faisant vibrer l’air mille fois plus que ne le ferait un cri humain. Je fais volte-face, campé sur mes deux pieds comme un animal, une main sur le glaive qui me servait à rendre justice. L’ange s’arrête, soudain effarée. Je hais sa terreur, l’incompréhension que je lis dans son regard. Pauvre ange qui, prisonnière de son étroitesse d’esprit, ne peut deviner quel est le mal qui me ronge. Dieu ne t’a-t-il pas expliqué ce qui m’avait été fait ? En a-t-il lui-même seulement conscience ? Non, Il ne sait pas, sinon Il n’aurait pas envoyé un être aussi limité malgré sa compassion pour me ramener à Ses côtés. L’ange continue à me dévisager, muette ; je sens un bourdonnement qui s’élève dans mon esprit, un essaim de frelons, un orchestre de violonistes incapables. Le battement acharné d’un tambour contre mes tempes. Il faut que je l’efface, que je supprime cette horreur qu’elle manifeste envers moi, où alors il faut qu’elle s’en aille, tout de suite. « V… Va-t-en maintenant… » Mais si elle s’en va maintenant, elle reviendra, avec ses grands yeux empreints de pitié et de peur, ses mains tendues vers moi comme pour m’enchaîner à la merci d’un Dieu qui n’a pas pu m’aider. Qu’est-ce qu’elle n’a pas compris dans ce que je viens de dire ? Je vais bien, tout va très bien, c’est juste ce bourdonnement qui m’empêche de penser clairement, mais une fois qu’il sera parti tout ira mieux, c’est juré. Si elle voulait simplement s’en aller, le bruit partirait. Je le sais, c’est elle qui le cause, c’est sa faute. Elle veut m’affaiblir comme ça, non c’est Dieu qui l’a envoyée dans ce but, c’est de lui que vient ce boucan effroyable. Mais je ne veux pas, je ne veux pas… « Arrêtes ça ! » Crac. L’ange s’écrase sur le sol, tête rejetée en arrière. Elle ne saigne pas, non, c’est un ange après tout, elle est donc plus résistante qu’une humaine. Pour l’instant. Je veux tirer mon glaive, mais le manche me brûle la main et m’arrache un cri de douleur. Furieux, j’empoigne l’ange par sa robe blanche et la relève de force, avant de lui envoyer un nouveau coup dans le ventre. Elle retombe à terre, recroquevillée comme un enfant. Le battement de tambour obscure tout autour de moi, et je ne me souviens plus de la suite. Lorsque je reprends conscience, il y a un corps d’ange à mes pieds, os brisés, yeux révulsés par la terreur la plus parfaite, et mon glaive a disparu. Et puis il y a aussi cette soif de sang dans ma gorge, cette soif si forte qu’elle en a pâlie ma peau. Mais elle n’a pas lavée ma mémoire, et je suis encore bien trop conscient de ce fait: la violence, la haine m'ont rendu fou, ont fait de moi leur serviteur.

*


Je l’ai vu combattre de loin, perché en haut de la plaine comme je l’étais. Je l’ai vu arriver comme un taureau de bronze sur l’envahisseur, suivi de centaines d’hommes hurlant leur hymne à la mort. Je ne sais pas pour quoi il combattait, ni qui étaient les justes dans cet affrontement. Je sais simplement que j’ai reconnu un frère en ce cavalier démoniaque qui chargeait une multitude d’hommes mieux équipés mais qui, en cet instant, semblaient pitoyables dans leurs tentatives pour s’opposer à lui. C’était la première fois que je voyais les hommes de l’Europe – enfin, sur cette partie de la terre – et la curiosité, le désir de triompher s’éveilla en moi à nouveau. La logique me vint, simplement : le guerrier féroce était un ange déchu, comme moi ; un vampire, mais un vampire combattant au côté des hommes. Le combat, c’était de la violence contrôlée, mise au service de ceux qui la dominaient. C’était ce qu’il me fallait : un cadre, une raison de me battre, de tuer, au lieu de ces explosions qui me venaient lorsque la soif devenait intolérable. Il s’agissait ni plus ni moins d’un moyen de soumettre la violence, pendant au moins un court moment. J’ai glissé jusqu’à la ligne de combat, fracassé le crâne d’un combattant au sol et me suit emparé de ses armes avant de rejoindre la lutte. D’abord surpris de mon intrusion, les soldats du vampire ne surent pas si j’étais des leurs ou un ennemi venu équilibrer les dégâts causés par leur meneur. Les premiers morts que je fis répondirent d’eux-mêmes à leur question, et ils n’hésitèrent plus à combattre à mes côtés. Ce fut ridiculement sublime, que ce combat. Les lames qui s’enlaçaient tels deux serpents d’acier, écaillées d’argent puis de rubis, laissant homme après homme s’écrouler pour former des dunes d’agonie dont les tombé ne se relèvent jamais. Il est dit que les humains se battent la peur au ventre, et que c’est cette peur qui parfois les rend plus féroce que des lions. Je ne connais pas cette peur du combat ; pour moi, il n’y a que l’exaltation de la force, la joie d’aller au devant de la mort et la fierté de retrouver toutes mes facultés. Au fond, les périodes historiques que j’ai préférées ont été celles des grands combats, l’époque des mercenaires où je pouvais m’engager auprès de qui me plaisait pour un prix, sans qu’on me pose de questions sur mes origines. Aujourd’hui, les humains ont découvert la peste de l’administration. Ils n’osent plus vivre, alors ils classent, catégorisent, recensent, étiquettent. Des milliers de paperasses pour avoir le droit de vivre, d’avoir un emploi, d’être malade, et même de mourir. Il devient de plus en plus difficile de passer entre les mailles du filet, et si le Conclave m’écoutait, je demanderais à ce que des vampires de sang-froid s’infiltrent dans l’administration de chaque pays pour pouvoir régulièrement produire des certificats de naissance, papiers d’identité, etc. pour éviter d’avoir à expliquer pourquoi nous avons l’air d’avoir vingt-ans alors que la date sur notre carte précise que l’on est né en 1940. Malheureusement, le Conclave ne me demande jamais mon avis – ou peut-être est-ce heureusement, après tout, on ne donne pas de pouvoir à un fou, les Romains l’ont compris à leur dépens.

Mais je digresse. La fin du combat fut bien évidement une victoire pour les défenseurs de leur patrie. Une victoire sanglante, destructrice, pleine de râles des mourants étouffés par les larmes de leurs proches, mais une victoire tout de même. Après le combat, les hommes m’ont demandé mon nom. J’ai donné le premier qui m’est venu à l’esprit : Marcus, qui signifiait « guerrier » pour les Romains, en souvenir des siècles passés dans leur empire. Puis j’ai suivi Azazel, l’ange déchu de la lutte, en un silence d’autant plus écrasant après la clameur du champ de bataille. Les paroles viendraient après, progressivement, au compte-gouttes. Ni l’un ni l’autre ne sommes très causant, et les compagnons de route sont souvent plus utiles par leur présence que par leurs paroles. Azazel – ou Sven comme il se fait appeler en ce moment – était exactement ce qu’il me fallait. Pendant plusieurs centaines d’années j’avais erré dans les villes comme dans les campagnes, vagabond par choix mais aussi par peur de faire un carnage si je m’attardais trop longtemps dans un lieu. J’avais rencontré d’autres vampires ancestraux, compris à peu près ce en quoi consistait cette punition divine. Enfin, punition… A titre personnel, mon état de vampire ne me dérangeait absolument pas, n’ayant rien contre les humains. Toujours était-il que mon seul souci restait de continuer à vivre sans sombrer totalement dans le dérangement de mon esprit, et pour cela j’avais besoin d’un appui vivant qui me rappellerait ce que j’avais été. Azazel était exactement ce qu’il me fallait : fort, stable, contrôlant parfaitement ses capacités de violence, je n’eu pas particulièrement de problèmes à me « soumettre » à lui. Attention, je ne suis pas son chien. Il m’est simplement pratique et prudent d’avoir près de moi quelqu’un capable de me « tenir en laisse » si je venais à déraper. Ceci, soyons honnêtes, m’est arrivé bien souvent lorsque j’étais seul, que ce soit à cause d’un Nephilim, d’un humain ou d’un vampire. Avec les siècles le nombre de victimes par année diminue, mais le passé sanguinolent me suit partout, lui. Certains pensent que je suis un danger pour les vampires, qu’on devrait me chasser, me mettre à mort. Mais peut-on vraiment mettre à mort un vampire ancestral ? Je ne suis pas sûr. Dans tous les cas, je n’ai encore commis aucun crime en Louisiane depuis que cette nouvelle loi est passée.
(3 094 mots)


Dernière édition par Armand M. Gauthier le Jeu 17 Juin - 9:30, édité 12 fois
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Armand M. Gauthier
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyDim 13 Juin - 17:00

armand ; good night sweet light 1aqj2yc1
THOUGHT THAT I'D LET IT SLIDE, BUT IT'S ME THAT'S SLIPPING IN. THOUGHT THAT I'D GO FOR A RIDE, BEFORE THIS CRASH I'M DYING IN. WELL, IF I'M JUDGED ON THE LIFE I'VE BEEN LIVING, AND IF HEAVEN IS NOT SO FORGIVING, WELL I DONT CARE, CAUSE I WON'T KNOW ANYBODY THERE.

NOW, THERE WILL BE BLOOD • VOTRE 'VIE' ACTUELLE



névrose affection psychiatrique se caractérisant par des troubles du comportement dont le malade est conscient, mais qu'il ne peut dominer.

*


« Il y a des époques que j’ai mieux vécues que d’autres, j’ai l’impression. Je dois dire qu’à partir de la Renaissance, il y en a très peu qui ne m’ont pas séduites d’une façon ou d’une autre, sauf peut-être le XIXe dont j’ai mal supporté la Révolution Industrielle, mais la littérature de cette époque compense largement. J’aimerais pouvoir en dire autant pour 2010… Le XXIe siècle, quant à lui, est une horreur que je résumerais en ces mots : banalisation de la violence. Elle est partout, elle me traque, elle ne me laisse jamais en paix. Les films, les séries télés, les gags en sont pleins. Les informations en parlent sans arrête, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Les rues la nuit sont un risque continuel – pas pour ma vie, mais pour l’imbécile qui voudrait m’agresser, et donc pour ma santé mentale. Tout tourne autour de la violence ; c’est presque comme si, après s’être échappée de mon contrôle, elle voulait s’en prendre au monde entier, en faire son esclave. Je me sens coupable, responsable de tout cela – mais c’est sans doute la folie qui parle, non ? Peut-être, mais peut-être que non. Je n’en sais rien, mon seul avantage d’ange est d’être conscient de ma folie, mais cela ne m’aide pas en tout… » C’est ce à quoi je pensais tandis que, penché au dessus d’une balustrade, j’attendais l’annonce pour embarquer sur l’avion qui me ramènerait en Louisiane. Distraitement je zappais entre les milliards de bruits qui m’entouraient, choisissant de temps à autre une conversation intéressante pour la suivre un petit moment. Beaucoup des gens prenant cet avion étaient des Américains de retour de vacances, avec leurs voix criardes et leur excès… excès de quoi ? De vie, de voix, de ton, d’opinion ? Excès d’être, au final. Les Etats Unis d’Amérique m’avaient toujours paru comme les Etats de l’excessif, sans vouloir les offenser. Je voulais bien voir grand, mais il y avait des différences bien nettes entre la grandeur mystérieuse des Pyramides et la grandeur absurde d’un Big Mac. Mais passons ; parmi leurs conversations, le thème des corps ‘non-humains’ retrouvés à la Nouvelle-Orléans était le sujet qui revenait le plus souvent. C’était par ailleurs ce sujet qui, à chaque fois, retenait mon attention : je cherchais à en découvrir plus sur cette affaire qui m’inquiétait au plus haut point. Rentrerai-je à la Nouvelle Orléans pour trouver le Conclave brisé, le pacte entre Nephilim et vampires brisé et la guerre à chaque coin de rue ? Le tambour continuel dans ma tête frétillait de joie à cette idée, et je crispais les poings pour le faire taire. Le temps m’avait donné un minimum de self-control sur moi-même, me permettant de tenir jusqu’à une demi-journée sans exploser, ce qui suffisait pour la plupart du temps à tirer les personnes visées de danger. Oh je n’en étais pas agréable pour autant, mais au moins la personne avait la vie sauve. Je fermai les yeux et expirait calmement, tentant ainsi d’éjecter la frustration qui commençait à monter.

Par chance, je sentis à ce moment-là la présence d’un autre vampire pas trop loin, et cru deviner de qui il s’agissait. « Marcus ! » « Rebecca ! Qu’est-ce que tu fais ici ? » Question rhétorique, bien sûr : nous savions tous les deux que je l’attendais. Je souri, sincèrement heureux qu’elle soit venue. « Si tu voulais vraiment que je ne viennes pas te dire au revoir, tu aurais pris un vol de jour. » Elle me parlait en anglais, avec son léger accent de fille du Moyen-Orient que les siècles n’avaient pas réussi à lui effacer. Je pense qu’elle y avait résisté, désirant garder sur elle la trace de sa vie d’humaine. Cela ne m’étonnait pas, qu’elle ait vaincu le Temps lui-même sur ce point là : Rebecca est une des personnes les plus fortes psychologiquement qu’il m’ait été donné de connaître. Pour quelqu’un ayant vécu aussi longtemps que moi, cela signifie beaucoup. Je pris l’air faussement coupable devant sa posture de sœur découragée, intérieurement amusé du quiproquo que nous devions créer. Elle, la jeune femme légèrement plus âgée que moi en apparence, faussement maternelle. Moi, le jeune homme un peu rêveur, en réalité son mentor depuis qu’Azazel l’avait transformée, presque à la même époque que je l’avais rencontré dans le désert. Elle avait été un grand amour pour lui, et l’avait supplié pour qu’il la transforme jusqu’à ce qu’il s’exécute, en faisant une vampire de sang-froid. Mais la conscience de l’avoir damnée à jamais le fit s’enfuir, me laissant moi, Marcus le fou, en charge de contrôler et d’éduquer son amante abandonnée. Une triste histoire d’amour, en somme, que je prenais souvent comme base pour divertir les nouvelles connaissances. Azazel n’osait toujours pas revoir Rebecca, et je ne savais pas ce que celle-ci pensait de son créateur. Personnellement je me sentais proche d’elle, et si elle n’avait pas été une vampire de sang-froid je l’aurais sans doute acceptée comme équivalent d’Azazel. La hiérarchie vampirique, toutefois, ne permet pas ce genre de choses – ou peut-être est-ce mon égo, au choix. « Tu ne devais pas rentrer en Louisiane il y a trois jours ? » « Que sont trois jours dans la vie d’un homme ? » J’affectais un ton mélodramatique, les yeux levés vers le ciel, la main sur le front. J’ai toujours aimé l’autodérision, presque autant que les autres formes d’humour. D’ailleurs cela se voyait à ma tenue vestimentaire : je portais, pour me fondre dans la masse d’humains de mon âge apparent, un jeans usé, des souliers en cuir, un veston noir, mais surtout un beau T-shirt avec une représentation d’un vampire célébrissime en noir et blanc, en dessous de laquelle on pouvait lire « Dracula is my home boy ». Ainsi, non seulement je me moquais de moi-même et par extension de tous les vampires en général, mais je riais également des humains qui ne comprenaient pas la vérité de cette annonce et ne voyaient en moi qu’un jeune homme comme tant d’autres, à l’humour douteux. Sans parler des Nephilim qui n’iraient sans doute pas penser qu’un vampire porterait un chapelet d’argent et de perles noires au-dessus de ses habits. C’est en jouant avec ce dernier que j’osais finalement poser une question traditionnelle à mon départ : « Veux-tu que je lui… » Elle secoua sa tête avant que je ne finisse ma question, comme à chaque fois. Un jour, peut-être la réponse serait-elle autre. En attendant, je la pris dans mes bras, content de mon mètre quatre-vingt deux qui me permettait d’embrasser sans difficultés sur le front une femme de la taille de Rebecca. Tenir quelqu’un de cher entre mes bras avait toujours eu la faculté étonnante de me calmer instantanément, aussi nous restâmes longtemps ainsi, jusqu’à ce que l’annonce italienne se fasse entendre. « C’est mon avion. » « Je sais. » « Je ferais attention. » « Menteur. » « Tu oses remettre en question la parole sainte ? » Cette fois-ci, je réussi à la faire rire et elle se détacha avec un sourire amusé aux lèvres, avant de glisser un présent dans ma main et de partir. Content de mon coup je m’embarquais rapidement et m’installait sur mon siège de première classe, prêt à regarder un document sur les oiseaux, seule chose qui ne contiendrait que très peu de violence.

*


Je suis vieux jeu dans mes sorties de chasse ; encore une fois, les autres vampires me prennent pour un fou. Je peux passer des semaines à traquer inlassablement une proie, m’immisçant dans son cercle le plus proche, et puis… rien. Je ne la mords pas, on en croirait que l’idée ne m’est jamais venue de m’en nourrir, je commence même à m’en éloigner. Et puis, soudainement, parfois des mois après, je reprends contact et je propose un rendez-vous le soir même dans un bar pour m’excuser d’avoir « perdu de vue » la personne, prétextant un voyage pour voir la famille, un enterrement, etc. Evidemment, on ne me refuse jamais. La soirée se passe bien, je prends des nouvelles et m’invente une excuse pour mon absence, tout en me débrouillant pour lui faire boire un peu trop. Ensuite je la raccompagne, l’aide à se mettre au lit avant de la mordre. Le grand cliché de Dracula, je le sais bien. Parfois je suis tenté de sortir une cape et de me teindre les cheveux en noir pour l’occasion, mais je pense que ma victime ne comprendrait pas la blague. Le lendemain, la personne ne se souvient plus de rien ou presque, et pour assurer mes arrières je lui envoie un message en la taquinant de m’avoir pris pour un vampire parce que j’avais été assez gentil pour la border dans son lit. Je suis peut-être fou, mais je n’en suis pas stupide pour autant. De plus, les Nephilim ne savent ainsi jamais qui ou quand je vais chasser ; d’ailleurs, je me demande même s’ils n’attribuent pas mes sorties nocturnes à d’autres de mes congénères. Dans tous les cas, je bois peu souvent, et ce depuis le début. Je n’aime pas boire de sang : le sang, c’est ce qui se verse pendant un combat, c’est le prix que le vainqueur arrache au perdant sur un champ de bataille. C’est le tribut de la violence contrôlée, pas un présent que me font des êtres majoritairement innocents. Outre cette légère source d’irritation venant plus de mes perceptions du monde qu’autre chose, je n’ai pas de problèmes avec le faire de boire le sang d’une personne.

*


Depuis cinquante ans environ, je ne fais rien de passionnant de ma vie. Comme tout vampire ancestral, je suis riche, et je fructifie mon argent en jouant au poker ou en faisant des paris. Parfois, je m’amuse à écrire un article pour un journal dédié au surnaturel sur le thème des vampires, prouvant par nombreux sophismes que nous sommes des extraterrestres, un mythe fondé autour d’une espèce de moustiques qui possède deux trompes, ou autres imbécilités du genre. Je brouille les pistes, en somme ; pas pour préserver les vampires, ni parce que le Conclave me l’a demandé, mais simplement parce que cela m’amuse de voir combien d’imbécilités je peux faire gober aux humains. Au XIXe siècle, j’ai même écrit un essai sur le sujet. Peut-être qu’on l’étudie encore aujourd’hui, allez savoir. Je ne suis pas allé vérifier dans les cours des universités, je préfère fouiller leurs bibliothèques. J’aime lire, vous comprenez. A part vaincre la violence, mon autre raison d’être est la connaissance. Malgré le temps et ses ravages, je reste Samaël, détenteur de la Sagesse Cachée. J’aime toujours autant apprendre, découvrir, entendre de nouvelles choses qu’avant ma chute, même si mon côté taciturne et peu bavard ne le laisserait pas croire. Mais au fond, je suis un grand incompris, pour ce qui est de mon caractère. Il est très facile, je dirais, de vouloir me réduire à cette folie qui me dévore. C’est compréhensible ; sot, irritant mais compréhensible, voir normal. Elle prend une place énorme dans mon comportement, mes habitudes, mes interactions avec les autres êtres de ce monde. Tout se règle en fonction d’elle, ceux qui sont au courant en sont plus conscients que ceux qui ne savent rien. Malheureusement, je fais figure connue pour ce fait, chez les vampires, et je côtoie rarement les humains ou les Nephilim. Ce qui ne m’empêche pas de jouer dessus, pour faire l’imbécile et donc poser des questions très embarrassantes lorsque l’envie me prend ; c’est encore un de ces jeux cruels qui me divertissent.

J’ai un humour particulier, je le sais : le genre d’humour où l’on ne sait pas très bien si la personne est sérieuse ou pas. Les gens ne savent jamais comment prendre ce que je dis, car tout ce que je dis est prononcé d’un ton désinvolte et rarement émotif. Je me fais généralement passer pour quelqu’un de torturé, d’écorché vif qui prend soin de son côté sombre et mystérieux afin de s’en servir pour attirer les humains dans ses filets et pouvoir passer sa colère sur eux. Passer ma colère sur eux, mais quelle sottise… Comme si j’étais un être sadique et cruel ; ma seule cruauté vient de mes jeux avec les idées qu’on a de moi. J’aime me dédoubler, jouer avec les stéréotypes, m’en servir à mon aise. C’est mon côté démoniaque. J’aime la dérision, l’ironie, le sarcasme parfois, l’art de délivrer les phrases les plus absurdes avec un sérieux incroyable, les doubles-sens à n’en plus finir, les jeux de mots, etc. Malgré cet aspect qui pourrait être perçu comme démoniaque, je suis peut-être le seul vampire ancestral qui se plaît à sortir le jour, à moitié par amour de la nature, de l’autre par esprit de provocation. Je n’aime pas faire les choses comme tout le monde. Enfin. Tout cela m’est bien égal au fond. J’ai eu ce que je voulais : devenir vampire a mis fin à ma fonction de faucheur d’âmes damnées. Je ne suis plus l’ange Samaël mais bien le vampire Armand. La violence est encore là, à m’aiguillonner sans cesse, comme le fit le taon pour la malheureuse Io. Elle ne me laissera jamais en paix, et je le sais. Alors je fais comme si je ne la connaissais pas, comme si elle n’existait pas, pour essayer de me convaincre qu’elle ne me domine plus, jusqu’à ce qu’elle ne me reprenne pour une nouvelle valse endiablée. Je suis le vampire le plus inoffensif et le plus sanguinaire de la Louisiane. Dans la vie de tous les jours je suis ce jeune homme au sens de l’humour incompréhensible pour presque tous, et dont peu de gens suspectent une intelligence éveillée. Je suis le vampire ancestral fou, qu’il vaut mieux éviter de vexer. Je suis l’ange qui a perdu son glaive. Je suis Armand l’homme fort, Marcus le guerrier, Gauthier le gouverneur.

(2 338 mots)



Dernière édition par Armand M. Gauthier le Jeu 17 Juin - 9:31, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyDim 13 Juin - 17:00

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Mariam Rainwylker
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyDim 13 Juin - 17:01

    ohmondieu stas svetlichnyy *.*
    il est vraiment magnifique *.*

    dommage que tu fasses un vampire et moi une fille aussi vieille xD Anhan

    bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyDim 13 Juin - 17:14

Mariam Rainwylker a écrit:
    ohmondieu stas svetlichnyy *.*
    il est vraiment magnifique *.*
    bienvenue I love you
+1 awn
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyDim 13 Juin - 17:38

bienvenue beau gosse. Eheh
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyDim 13 Juin - 17:40

    mon ami. Groovy I love you
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Armand M. Gauthier
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyDim 13 Juin - 18:53

    Marci à tous c'est trop d'amour *-*

    Pour le choix de Stas, il faut remercier Sven Wink
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyMer 16 Juin - 19:00

    Double post pour annoncer que j'ai FINI Yahhh Yipii Eeek
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyJeu 17 Juin - 13:21

BIENVENUE et validé, bien qu'un second ange de la mort me chagrine un peu, n'oublie pas d'aller d'aller te faire recenser aussi dans l'annuaire des jobs et rôles.
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyJeu 17 Juin - 13:31

    Merci I love you

    Huu, oui je suis désolée pour le "double", j'ai essayé de m'en différencier en en faisant un faucheur d'âmes plus que le véritable ange de la mort comme Azraël, un ange avengeur en quelque sorte.

    Enfin bref sur ce je cours me faire recenser Eeek
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light EmptyJeu 17 Juin - 13:32

J'ai vu (: Il est évident qu'il faudra un lien entre Azraël/Caecina et ton perso alors I love you
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MessageSujet: Re: armand ; good night sweet light armand ; good night sweet light Empty

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