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« come on, dekki-doll, let’s go ! »

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Jack E. Chatterton
Jack E. Chatterton
He's a stupid human unable to open his eyes.


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« come on, dekki-doll, let’s go ! » Vide
MessageSujet: « come on, dekki-doll, let’s go ! » « come on, dekki-doll, let’s go ! » EmptySam 19 Juin - 18:42

9.00, AM. Le réveil de Jack sonna, et c’est à grand regret qu’il se tira du lit. Finit le temps où il partageait sa chambre avec sa jumelle et où leur mère venait les réveiller avant de partir au boulot en les laissant gérer leurs frères et sœurs. Aujourd’hui, tout le monde se gérait tout seul, et ce n’était pas plus mal. Un carton gisait encore dans un coin de sa chambre, il venait d’emménager dans l’immense villa coloniale que sa famille avait achetée après avoir revendu le manoir londonien dans lequel ils avaient grandi. Il fallait se débarrasser des souvenirs douloureux de leur père qu’elle contenait. Et Jack avait rendu l’appartement qu’il louait depuis deux ans à la Nouvelle-Orléans pour être plus présent pour sa mère. Cela lui faisait plaisir de retrouver sa famille, il en avait besoin. D’autant qu’ici, il y avait de la place pour tous, et le jeune homme profitait même d’une salle de bain qu’il partageait avec ses deux frères seulement. Il se douta qu’Ashton devait encore dormir, quant à Tim, soit il était en train de bouquiner tranquillement dans sa chambre, soit il était sorti marcher. Cela lui ressemblait bien. Il prit une douche rapide histoire d’être un peu plus alerte, puis descendit, seulement vêtu d’un caleçon, prendre son petit déjeuner.

« Voilà qu’il devient exhibo » ironisa sa petite sœur, Candy. Il lui ébouriffa les cheveux en guise de bonjour, et déposa un baiser sur la joue de sa mère. Celle-ci était assise à la table de la cuisine, lisant le journal, ses yeux cernés rougis. Elle ne dormait plus assez, tout le monde en était conscient, et Jack s’inquiétait. A la dernière réunion informelle des enfants Chatterton qu’il avait organisée, tous s’étaient mis d’accord : si cela durait, il faudrait lui conseiller un psychiatre, pour qu’elle commence à aller de l’avant, à se remettre de la mort de son premier et unique amour.

Il se versa distraitement une tasse de café, perdu sans ses pensées, y ajouta un sucre et remua.
Leur mère sourit, mais plus comme avant – son véritable sourire était mort avec Marshall Chatterton.

« Alors les enfants, qu’est-ce que vous avez prévu, aujourd’hui ? » fit-elle de sa voix douce.
La journée de samedi s’annonçait ensoleillée. C’était tant mieux, Jack avait un rencard. Billie babilla un instant sur la virée shopping qu’elle préparait avec Bailee, proposant à Hope de se joindre à elles. Celle-ci refusa.

« Maman, il faut que tu t’aères un peu ! » la réprimanda Jack en fronçant les sourcils.
« Ne t’en fais pas, on va jardiner cette aprem, hein Maman ? » lança Tim en faisant irruption dans la pièce.

Jack quitta la cuisine pour remonter s’habiller. Au passage il croisa sa sœur jumelle, déjà habillée et maquillée, qu’il salua, et il sauta dans un jean qui mettait son fessier en valeur, enfila un simple tee-shirt gris laissant subtilement deviner son torse musclé. Il attrapa au vol son blouson en cuir, ses ray-ban, et sortit de la maison, en hurlant aux autres de ne pas l’attendre pour manger.
Billie sortit la tête de la cuisine pour le dévisager et crier « Tu vois une fiiiille ?! » mais Jacky était déjà en train de démarrer sa vieille voiture.

Il freina devant la demeure des Wheetlearts-Hyweach, et donna un coup de klaxon.
La jolie Dekka, qu’il avait recroisé la semaine précédente, lui avait donné son numéro de téléphone ainsi que son adresse, afin qu’il passa la prendre un de ces jours et l’emmène boire un coup, « en souvenir du bon vieux temps ». Et Jack n’était pas du genre à refuser une telle chose. Il lui avait passé un coup de fil, deux jours plus tôt, pour l’inviter à manger en ville, chose qu’elle avait accepté…

* * *

FLASHBACK, le vendredi précédent. Pandemonium Club. 02h40.

Jack attrapa son verre de whisky, remercia la serveuse d’un clin d’œil suggestif. Il en but la moitié, et se retourna pour rejoindre sa jumelle à la table qu’ils avaient annexé. Mouvement trop rapide, il percuta une jeune femme sur qui le reste d’alcool se renversa.

« Oh meeerde ! » cria-t-il, pour couvrir la musique assourdissante résonnant dans la boîte de nuit. Ni une ni deux, il attrapa la main de l’inconnue et la tira jusqu’aux toilettes, où il pourrait s’excuser et l’aider à se nettoyer.
Lorsque la porte se referma, il put de nouveau parler et se faire entendre. Il regarda la jeune fille, visiblement trop jeune pour trainer dans une boite réservée aux majeurs, Jack la dépassait d’une bonne tête et demie. Mais elle était jolie, et ça, ça aide pour entrer dans ce genre d’endroit huppé. Il allait s’excuser lorsqu’il fut frappé d’étonnement.

« Putain ! Dekka ! C’est toi ? Merde alors ! Comment ça va ? »

Il oublia totalement l’incident qui les avait mené dans les toilettes des hommes et la prit dans ses bras, pas gêné pour un sous. Il avait déjà quelques verres à son actif, et n’était en plus pas le genre à éviter à tout prit ses anciennes conquêtes. Car Dekka, que l’on ne pouvait pas vraiment qualifier de « petite amie » avait partagé le lit de monsieur pendant une bonne semaine, deux ans plus tôt, alors qu’ils étaient tous deux en vacances au Brésil. Il avait quitté Londres et son temps hivernal pour profiter de la chaleur du pays, et il n’avait pas regretté ces vacances, loin de là.

« C’est trop étrange de se revoir ici ! Qu’est-ce que tu fais à la Nouvelle-Orléans ? »

* * *

Alors qu’il se remémorait cette soirée hasardeuse qui les avait fait se tomber l’un sur l’autre, il vit sa « Dekki » le rejoindre et grimper dans sa chevrolet.

« Alors, où allons-nous mademoiselle ? » dit-il, un sourire aux lèvres.

Ce rencard était pourtant purement amical. N’est-ce pas ?...


Dernière édition par Jack E. Chatterton le Ven 25 Juin - 18:33, édité 1 fois
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Hästrid Strokethorne
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MessageSujet: Re: « come on, dekki-doll, let’s go ! » « come on, dekki-doll, let’s go ! » EmptyLun 21 Juin - 18:27

Elle était debout et fixait son visage pâle dans le miroir. Elle se trouvait déjà si pâle que des fois dans ses cauchemars elle ressemblait à cela lorsqu’elle était transformée en vampire. Cela faisait parti de ses pires cauchemars, pour elle devenir vampire serait pire que la mort, pire que la pire des souffrances, pire que l’enfer. Elle essayait de se dire que cela ne lui arriverait jamais, mais dans la famille Hyweach de nombreuses personnages à travers les siècles et les âges avaient perdu leur humanité au profit d’une bestialité sans nom, poussé par la haine, le sang, la violence et surtout par la faim. Elle faisait ces cauchemars depuis toujours comme si inévitablement, cela allait aussi devenir son destin à elle. Elle refusait donc de sortir le soir autre que pour une chasse depuis sa tendre enfance, elle avait si peur de tomber nez à nez avec un vampire sans armes, et presque sans défense. Cependant, elle sortait, tout le temps, elle avait découvert en grandissant que son pouvoir qu’elle avait longtemps considéré comme un handicap et un fardeau s’avérait être une bénédiction en combat. Son arme était sa tête, et dans son sang. Elle était psychiste, cela lui accordait de nombreux don, comme la faculté de lire dans les pensées, donc d’anticiper les gestes de l’ennemi par exemple, mais également de la télékinésie qui pouvait s’avéré dévastateur quand elle le souhaitait. Elle ignorait la limite de ses pouvoirs le contenant à chaque usage, de peur d’aller trop loin. Elle avait fait plus d’une fois léviter toute les voitures de la rue lorsqu’elle était enfant, à cause d’elle sa voisine faisait des cauchemars car l’enfant qu’elle était transmettait ses pensées les plus horribles aux autres par la pensée. Pendant des années, elle fut comme maudite, aujourd’hui, elle se maitrisait totalement, capable de lever une voiture du bout des doigts, sans en souffrir, sans en avoir mal à la tête. Aujourd’hui elle était forte et sans limites.

Ce matin elle fixait son regard avant de se maquiller. Elle avait ses cheveux lâché, et lui arrivant au milieu du dos et sa frange n’était plus qu’un mauvais souvenir. D’une main dans ses cheveux, elle dégagea son visage. Elle avait le front dégagé. Elle passa un peu de poudre sur ses joues, puis usa de son crayon noir pour souligner ses yeux verts. Elle ne mit pas de mascara, la dernière fois qu’elle l’avait jamais, il n’avait cessé de couler, alors cette fois, elle ne ferait pas cette erreur. Elle se préparait comme tout les matins, usant de sa bonne volonté pour effacer cette mine endormie qu’elle appréciait si peu. La jeune nephilim avait une grande salle de bain, à vrai dire la maison était grande sur trois étages avec trois salles de bain, mais elle s’en moquait. Elle y vivait seule de tout façon, sa mère était décédée quand elle avait quatre ans et son père avait disparu depuis six mois. Elle détestait vivre seule dans cette grande maison, mais la solitude était le fardeau de Wheetlearts avait elle une fois entendu de la bouche de son père, résigné. Oui, c’était leur fardeau, et maintenant il l’avait laissé le porter seule, par ses épaules frêles.

Elle descendit en shorty et un débardeur dans la cuisine. Elle se servit alors un café et grogna lorsqu’elle le porta à ses lèvres. Il était brulant, elle détestait le café brûlant, mais le fait qu’elle était complètement droguée au café en général fit cesser le grognement. La jeune femme en était à sa troisième tasse de café, elle était folle pour certain, mais si elle en buvait tant ça n’était que pour une seule raison : le café qui est un excitant lui permettait de calmer son pouvoir plus facilement, elle ignorait pourquoi mais cela marchait. Avec du café c’était comme si elle était en pleine possession de ses pouvoirs et qu’elle leur disait quoi faire, et non le contraire comme cela est souvent arrivé. Elle était debout de la cuisine à pieds nus sur le parquet froid. Elle se foutait bien d’être à moitié nue devant cette fenêtre, pour la voir il fallait le faire exprès, car la route passait à des centaines et des centaines de mètre de la maison qui elle était entouré d’une sorte de parc, et d’arbre. Avec un peu de peinture, la maison avait de quoi être l’une des plus belles dans les environs, comme dans le passé, comment durant les heures de gloire de sa famille, avant.

*

Un klaxon retenti alors dans la court. La jeune femme regarda sa montre, elle ferma alors son ordinateur d’un geste de la main. Elle finirait plus tard. Elle attrapa son sac, et ses lunettes de soleil. Elle portait un short en jeans et un débardeur blanc. Elle faisait dans le basique, toujours. Mais elle était comme ça, s’habiller en tailleurs, ou même comme dans Vogue n’était pas son style. Elle restait classique, jusqu’au bout. D’ailleurs il était rare même de la voir en jupe, ou en robe, le jean en short ou en slim, c’était sa marque de fabrique.

Elle sorti alors de la maison, et vit Jack qui l’attendait dans sa voiture. Précisons que Jack est une sorte de vieil ami qu’ella avait revu il y a près de deux semaines au pandemonium club, alors qu’elle était en pause. Jack, en fait, elle avait couché avec lui, pour faire simple. Lorsqu’elle habitait encore au Brésil, et que lui y était en vacances. C’était un ami, et rien d’autre, car pour Dekka avait suffisament à faire avec ses histoires de cœur, entre Ulrich et leur histoire attrocement tordue, Cain qui s’averait être son cousin et Velkan dont elle était follement amoureuse, elle avait de quoi faire, et encore c’est peu dire. Elle était sur le porche, dont le bois était autrefois peint d’un blanc éclatant. A chaque fois qu’elle passait le seuil de la maison, elle espérait voir sa mère débarqué au bout de l’allé. Dekka avait le don lorsqu’elle était enfant de sortir sur le porche à chaque fois que sa mère arrivait. Autrefois cela avait été pris pour une coïncidence, aujourd’hui Dekka savait qu’il s’agissait d’un lien entre elle et sa mère, couplé avec son pouvoir. Elle descendit alors les marches et monta dans la voiture.

- Alors, où allons-nous mademoiselle ?
- J'sais pas, c'est toi qui conduit, pas moi !

A vrai dire, il l’avait invité, c’état à lui de savoir où ils allaient. Dekka lui adressa un grand sourire comme elle le faisait souvent d’ailleurs. Elle ne savait pas ce qu’ils allaient faire mais elle avait le sentiment que tout allait bien se passer. Elle regarda un instant dehors, pour se concentrer, pour ne pas lire dans les pensées du jeune homme puis reporta son attention sur lui lorsqu’il démarra.


(moi c'est à chier, j'savais plus quoi mettre x) )
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Jack E. Chatterton
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MessageSujet: Re: « come on, dekki-doll, let’s go ! » « come on, dekki-doll, let’s go ! » EmptyVen 25 Juin - 19:26

    La jeune femme ne tarda pas à sortir de son immense villa. Elle devait quasiment égaler la taille de celle qu’avaient achetée les Chatterton, Jack en fut soufflé. Elle semblait datait de la même époque également, quoiqu’elle fut un peu plus décrépie. Il observa avec délectation les jolies jambes de Dekka, laissées nues par le short en jeans qu’elle portait. Son regard s’arrêta sur ses fesses, le temps qu’elle ferme sa porte à clé, et il lui sourit lorsqu’elle grimpa dans la voiture.

    Dekka lui plaisait toujours autant, si ce n’est plus – elle semblait avoir prit des seins. Il se fit la remarque mais la chassa rapidement de son esprit. Il n’avait pas le droit de faire ça, elle n’était qu’une amie. Yseult se devait d’avoir la primeur sur toutes les autres ! Comment obtiendrait-il ses faveurs, sans cela ? Déjà qu’il avait du mal à rester insensible à Katriel, dernièrement, ce n’était pas le moment de se replonger dans une affaire avec la jeune Dekki. Il se répétait cela mentalement, totalement inconscient du fait que la jeune femme installée à côté de lui était capable d’entendre tout cela si elle le souhaitait. Comment cela aurait-il pu lui effleurer l’esprit, d’ailleurs, lui pour qui le surnaturel n’était réservé qu’aux histoires d’horreur pour enfants ?

    « J’sais pas, c’est toi qui conduis, pas moi » lança-elle, toujours aussi franche.

    Elle lui adressa un joli sourire alors qu’il appuyait sur l’accélérateur pour donner l’impulsion nécessaire à sa vieille Chevrolet décapotable. Il en était tombé amoureux – de la voiture s’entend – dès qu’il l’avait vue, et, grâce à un ami, Jack avait pu se l’offrir pour un prix raisonnable. Elle datait tout de même, et malgré le bruit monstrueux qu’elle faisait, ainsi que sa consommation d’essence importante, le jeune journaliste en était très fier.
    Il réfléchit un instant, quittant la propriété des Wheetlears, cheveux au vent. Il passa en revue les lieux où ils étaient susceptibles de pouvoir bien manger.

    « Hmm. Comme il fait beau, je te propose soit le lac, soit la plage. Ou on peut même se trouver un restau sympa sur Poydras Street. J’en connais un qui est pas mal, et où on pourra manger en terrasse. A toi de voir, Dekki-doll. »

    Le surnom était plutôt moche, mais il datait de leur rencontre, au Brésil. Jack aurait bien été incapable de vous dire quelle en était l’origine, il était bien trop ivre la plupart du temps pour réussir à se remémorer le lendemain quoique ce soit de ce qui avait pu le faire rire la nuit passée. Toujours est-il qu’un matin (ou plutôt un midi), alors qu’ils émergeaient tous les deux d’une nuit de pure débauche, la jeune femme s’était réveillée nue (on passera les détails), « DEKKI-DOLL » écrit au feutre sur toute la longueur de son dos. C’était donc resté, bien qu’elle ait ce patronyme en horreur.

    Il ne put s’empêcher de repenser à leurs ébats, un instant. Il n’avait bizarrement pas oublié ces moments-là. Le sexe était donc plus fort que l’alcool, il revoyait encore sa poitrine, ses jambes enroulées aux siennes, son ventre plat et son coup dont l’odeur l’enivrait. S’il n’avait pas été au volant, il se serait donné des claques pour avoir de telles pensées. Car monsieur courtisait soi-disant Ysi, sa collègue de travail. Il se targuait d’en être amoureux, la harcelait presque pour qu’elle accepte enfin de sortir avec lui, qu’elle apprenne à mieux le connaître. Mais, il faut croire qu’il n’était pas si différent des autres hommes qu’il le pensait. Il avait envie de faire l’amour, et même si ses sentiments pour Yseult ou même pour Kat étaient différents, plus proches de l’amour que ceux qu’il avait pour Dekka, il n’aurait pas dit non à une partie de jambes en l’air. Horrifié d’avoir de telles pensées, car il la respectait sincèrement, il alluma la radio pour se changer les idées. Pas de chance, la station passait « Sex Machine » de James Brown. Il leva les yeux au ciel, priant pour que son amie de remarque pas sa gêne. C’était plutôt inhabituel chez lui. Il tendit la main vers le tableau de bord, toujours dans l’attente d’une réponse de Dekka pour changer de cap ou non, et il tira une cigarette du paquet qu’il réussit à attraper. Il la coinça entre ses lèvres et attendit qu’un feu rouge l’arrête pour sortir un briquet de sa poche. Jetant un coup d’œil à la jolie serveuse assise près de lui, il anticipa.

    « Prends-en une si tu veux » fit-il gentiment. Il ne souvenait pas de si Dekka fumait ou non, mais autant être prévenant, en vrai gentleman qu’il voulait être.

    Parfois, il se demandait comment son frère Timothy aurait réagit à sa place. Il n’aurait certainement pas pensé de la même façon que Jack venait de faire. Cela le faisait se remettre en question sérieusement. Car il n’était ni aussi sage que son petit frère, ni ce que l’on pouvait appeler un Don Juan, un coureur de jupon, ou, plus communément, un connard. Alors, dans tout cela, où pouvait-il se placer ? Dans « simple homme avec ses qualités et ses défauts », peut-être ? Il inspira un longue bouffé de tabac, pour se détendre un peu.


(Mon Dieu, c'est vraiment à chier. x) 875 mots, j'ai fait court, comme ça on ira plus vite.)
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Hästrid Strokethorne
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MessageSujet: Re: « come on, dekki-doll, let’s go ! » « come on, dekki-doll, let’s go ! » EmptySam 26 Juin - 20:03

Il y a des choses auxquelles il faut s’habituer. Lire les pensées des gens peut vous semblez de prime abord être un don et un cadeau du ciel, cependant ça n’est pas le cas. Vous avez tout à apprendre pour vous comporter comme un individu normal. Vous devez rester insensible face aux pensées, négative, positive ou dérangeante des gens. Et rester de marbre face aux horreurs qu’elle avait pu voir dans les esprits avait demandé beaucoup d’entrainement à la jeune femme. Des années de pratique, et observer les gens, à regarder le comportement, associant un sentiment à une mimique, une mimique à une émotion, à des mots. Elle n’avait pas toujours lu dans les pensées, mais depuis ses quatre ans elle n’avait jamais cessé de voir les pensées défiler dans sa tête. C’était affreusement frustrant. Avec les humains, elle devait montrer de la surprise, elle devait se montrer humaine, c’était dur, cela demandait des années d’entrainement. Avec les nephilims qui savaient ce dont elle était capable elle était totalement différente, franche et répondant souvent sans y être invité à la pensée secrète ou non de son interlocuteur. Elle savait que son attitude pouvait blesser, elle ne supporterait pas qu’on réponde à ses pensées, elle en serait très énervée.

Elle souriait quand il pensa que la maison des Wheetlearts devait égaler la sienne niveau taille. Elle était fière de sa maison, dans sa famille depuis sa construction, nombre de génération y avaient vécus, mais aussi péri. Certes aujourd’hui défraîchie, le temps où elle était belle, fleurie était désormais ben loin. Pourtant dans sa mémoire elle la voyait toujours de la sorte comme la maison de son enfance, la belle et douce maison de son enfance. Avant de s’asseoir elle étudiait malgré elle ses pensées. Ça n’était qu’un homme, occupé à regarder ses jambes et ses fesses, mais également sa poitrine. La pensée ‘elle semblait avoir pris des seins’ la choqua un peu, cela se voyait ? elle s’assit alors à côté de lui. Sa voiture une vieille voiture vintage, en meilleur état que celle de Dekka, un vieux pick-up qui appartenait à son père, et qui l’obligeait à user de force pour passer les vitesses. Elle regarda sa maison une dernière fois. Elle avait la manie de penser à plein de chose, avait-elle couper la plaque, la machien à café, le gaz. C’était son côté maniaque, occupé sa pensée pour ne pas s’occuper de celles des autres, et souvent cela marchait, elle ressorti de sa pensée pour écouter et regarder Jack.

- Hmm. Comme il fait beau, je te propose soit le lac, soit la plage. Ou on peut même se trouver un restau sympa sur Poydras Street. J’en connais un qui est pas mal, et où on pourra manger en terrasse. A toi de voir, Dekki-doll.

Le lac, c’était non, elle n’avait pas envie d’aller au lac, premièrement parce que les Starkhowsen et leurs histoires compliqué vivaient sur les rives de ce dernier. Elle préférait s’éloigner le plus possible de ce lieu dans l’espoir de penser à autre chose, et de passer un agréable moment en compagnie de jack. La plage, pourquoi pas, cela rappellerait le brésil. Mais l’idée d’être avec jack lui paru soudain étrange, jack et brésil cela faisait remonter à la surface des souvenirs agréables, mais également dérangeant, bien qu’elle ne soit pas en couple, sa vie sentimental était chaotique, tellement complexe, et surtout malsaine. Elle n’avait pas besoin d’autre chose ! ce fut alors naturellement que l’idée d’aller au restaurant lui convint. Elle était heureuse depuis que le soleil avait pointé le bout de son nez, elle ne manquait pas une occasion pour sortir, dans l’espoire qu’un jour sa peau bronze… en vain. En quatorze ans de vie au Brésil, c’était comme si elle y était restée trois jours, elle n’avait pas bronzée et sa peau était toujours aussi pâle. C’était à se demander si elle ne disait pas des mensonges. Mais, non, elle avait bel et bien vécu quatorze longues années au Brésil.

« DEKKI-DOLL » Ce surnom, elle en avait horreur, et le pire c’est qu’elle ne savait plus comment cela était-il arrivé. De l’alcool, de l’alcool, et encore de l’alcool, voilà comment cela était arrivé. Jack aussi repensa à cela. Elle était confortablement assise, et prévoyant ses pensées, elle se cala confortablement, pour étouffer tout mouvement brusque involontaire, face à ses pensées. Avec les humains il fallait user de ruses pour ne pas paraitre anormal. Elle fit d’ailleurs bien de se caler confortablement. Leur ébats, et tout ce qui s’y rapportait revient en mémoire du jeune homme à l’évocation du surnom de la jeune femme. Elle esquissa un léger sourire lorsqu’il pensa se donner une gifle puis laissa disparaitre ce sourire. Il était un homme, le sexe, et ce qui s’en suit comptait pour lui, il avait beau essayer de se persuader de courtiser une de ses collègues de travail, le naturel semblait revenir au galop. Elle étouffa un rire, et fit mine de tousser comme si sa gorge était irrité, lorsqu’il alluma nerveusement la radio, et que la chanson qui était diffusé était « Sex machine ».
Il attrapa alors une cigarette, un briquet puis demanda alors à Dekka :

- Prends-en une si tu veux
- Merci mais j'ai enfin réussi à arrêter de fumer, et dieu merci je teins ! elle rit alors nerveusement, oui, elle avait enfin réussi à arrêter de fumer. Son père avant son départ l'en avait convaincu, et comme elle était fidle à ses mots, elle avait réussi. C'était loin d'être une mal d'ailleurs. Puis elle ajouta alors, à l'attention de Jack, par rapport au changement de cap : Hum, un petit restaurant en terrasse ne peut pas me faire de mal, je n'ai rien avalé ce matin !

Le matin, cela lui restait sur l’estomac, pire, cela la faisait vomir, c’était seulement lorsque les dix heures du matin qu’elle arrivait à manger quelque chose sans être prise de nausée.

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Jack E. Chatterton
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MessageSujet: Re: « come on, dekki-doll, let’s go ! » « come on, dekki-doll, let’s go ! » EmptyMar 13 Juil - 14:05

    « Merci, mais j'ai enfin réussi à arrêter de fumer, et dieu merci je tiens ! » répondit la jeune femme, partant ainsi dans un petit rire nerveux. Il n’insista pas. Lui-même n’avait jamais réellement essayé de mettre fin à cette vilaine habitude, quoiqu’il soit bien conscient qu’il aurait du, mais il se doutait que ce ne devait pas être facile. Il se contenta donc de lui faire un clin d’œil, et fit en sorte que la fumée de sa cigarette de revienne pas dans le visage de Dekka. Moins elle la sentirait, moins elle en aurait envie.

    « Hum, un petit restaurant en terrasse ne peut pas me faire de mal, je n'ai rien avalé ce matin ! » Jack hocha la tête, mit son clignotant et bifurqua en direction du centre ville. Fort heureusement pour eux, le parking du centre n’était pas complet, et le jeune homme put s’y garer facilement. Il devrait payer le stationnement, mais au moins ils n’auraient pas à marcher trois plombes au soleil pour arriver au restaurant.

    Ils quittèrent donc le véhicule et, sous le soleil plombant de Louisiane, Jacky entraîna son amie dans la foule afin de la guider jusqu’à la brasserie en question. Onze heures approchaient, ils auraient donc le temps de se mettre en appétit, bien que Jack, qui lui non plus n’avait rien avalé de la matinée, soit quasiment mort de faim. Il était bien constitué, plutôt grand, assez large et musclé ; le genre de corps à bien nourrir pour le rassasier.

    Après avoir traversé une place, et longé quelques rues piétonnes du centre ville de la Nouvelle-Orléans, ils débouchèrent sur Poydras Street, rue commerçante la plus active de l’endroit, dans laquelle se trouvent les commerces les plus fréquentés ainsi que les endroits les plus huppés.

    « En terrasse alors ? » demanda Jack, en souriant. Il tira une chaise pour que la jeune femme s’assoie, et s’installa face à elle.

    Un serveur ne tarda pas à arriver afin de leur apporter les menus. « Bonjours mess… Oh, tiens ! Salut Jack. » s’exclama-t-il en le reconnaissant. « Tu nous amènes ta nouvelle conquête ? » fit-il avec un manque inouï de tact.
    Heureusement que ça n’était pas le cas, la situation aurait été on ne peut plus embarrassante. Mais comment en vouloir à Jerry (le serveur) ? Il bossait au Magma (le bar-restaurant dans lequel ils se trouvaient) depuis environ six mois, et Jack, habitué à y manger régulièrement, que ce soit avec Esteban, son collègue, à la pause déjeuner, ou en soirée, avec ses « conquêtes » depuis deux qu’il s’était installé ici, lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Le journaliste se contenta d’éclater de rire.

    « Non, mais si ça avait été le cas, merci de détruire toutes mes chances, Jer. Je te présente Dekka. Une… Une amie. »

    Une ex n’aurait pas convenu, tandis qu’un « coup d’un soir » aurait été aussi déplacé qu’inexact. Amie, c’était bien aussi. Le serveur adressa un clin d’œil bienveillant à Dekka, leur distribua un menu à chacun, et s’éclipsa.

    « Excuse-le, il est gentil mais un peu lourd. » plaida Jack, lorsqu’il fut certain qu’il se soit éloigné. Il se pencha sur le menu. « Allez, soyons fous, on fait péter l’apéro ! » Toujours un sourire aux lèvres, il arrêta son choix sur une simple bière blonde, et reporta son attention sur sa compagne de repas. « Dis-moi ce qui te ferait envie. »

    Il sortit son paquet de cigarettes de sa poche, et déposa le pauvre déjà bien abîmé sur la table en fer, avant d’en extirper une barre tueuse qu’il alluma dans la continuité de son mouvement.
    La terrasse était ombragée juste comme il le fallait, mais fort heureusement, Jack avait pensé à prendre ses RayBan qu’il plaça sur son nez. Les gens allaient et venaient autour d’eux, indifférents à leur petite table, leur petite bulle.

    « Alors, Dek, quoi de neuf ? Qu’est-ce que tu me racontes de beau, depuis le Brésil ? »
    Il lui adressa un clin d’œil entendu à l’évocation de son séjour caliente dans le pays d’origine de la jeune fille, bien que cette fois-là, ses pensées soient dénuées d’insanités. Il avait hâte d’en apprendre plus sur elle, sur la véritable Dekka. Pas celle qu’il avait rencontrée en soirée, ivre, facile et allumeuse. Non, la vraie personne, celle qu’elle était dans la vie de tous les jours, au boulot, entre amis, en famille. Car bien qu’il ne sache rien d’elle, il était persuadé qu’il y avait beaucoup à apprendre de ce petit brin de femme. Si seulement il savait…
    Après tout, n'était-ce pas le but de ce rendez-vous en tête à tête ? Renouer et discuter tranquillement, comme deux vrais adultes ?

    Inconsciemment, il passa une main dans ses cheveux, et aspira une nouvelle bouffée de tabac, alors que Jerry revenait à la charge.

    « Alors qu’est-ce qu’on boit les jeunes ? »
    « Une bière blonde pour moi, s'te plait. » répondit Jack, avant de lever ses grands yeux clairs, oscillant entre le gris et le bleu, vers Dekka, inquisiteur.


eh beh, ça va pas en s'arrangeant... Yata
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« come on, dekki-doll, let’s go ! »

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