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Nous avons grandement besoin de vampires de sang-froid et de vampires ancestraux (ces derniers issus des postes vacants) !

Il est désormais interdit de faire un vampire ancestral non issu des postes vacants,
car ça n'est pas réaliste, il y a bien plus de vampires de sang-froid que de vampires ancestraux !
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TRUST AND DEFIANCE, INTRIGUE N°1.

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Armand M. Gauthier
Armand M. Gauthier
He's a fallen angel, drinking blood to drown the madness inside.


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MessageSujet: Re: TRUST AND DEFIANCE, INTRIGUE N°1. TRUST AND DEFIANCE, INTRIGUE N°1. - Page 3 EmptySam 25 Sep - 17:20

« Ne me touche pas. » siffla Pollux avec une froideur qui gela littéralement tout mouvement chez Armand. Comment croire que des lèvres tant de fois embrassées lui refusaient soudain tout contact entre eux, même à seul but de le soutenir ? L’autre se recula, ajoutant à la sensation glaciale qui se propageait dans le corps du vampire, et ce malgré le feu qui dévorait peu à peu viandes, corps et murs. Combien de temps leur restait-il avant que les flammes ne les encerclent ? Pas très longtemps, mais il n’était même pas sûr que Pollux demeurerait conscient suffisamment longtemps pour atteindre la sortie. D’ailleurs, il semblait déjà se mettre à délirer violemment. « Mais j’aurais du y être, dans le champ de l’explosion. Comme ça tu aurais été tranquille, avec ta si belle famille hein. » La claque qu’il venait de se prendre fut risible comparée à la douleur qui déchira le cœur de l’ancestral. Et les larmes qui dévalaient le si beau visage de Pollux ne faisaient qu’ajouter du sel dans sa plaie. Merde, sa plaie. La peur de perdre son amant ou Sarah lui en avait fait oublier sa propre blessure, qui laissait maintenant son sang empoisonné couler sur sa chemise en lambeaux et son ventre partiellement mis à nu par le raccourcissement progressif du vêtement. Il y avait intérêt à ce qu’aucun humain malchanceux n’en avale par mégarde, ou il se retrouverait avec un nouveau-né encombrant sur les bras. Pas question qu’il se trimballe un être aussi agressif pendant une année avec Pollux dans les parages, surtout lorsqu’il venait lui-même de prouver la souffrance qu’il pouvait créer chez l’autre.

Il ne courut pas après ce dernier tout de suite, encore en état de choc. Il lui fallut quelques instants pour surmonter le désir de frapper un des piliers en marbre avec un cri inhumain, mais lorsque cela fut fait il s’élança à sa poursuite. En trois enjambées il rattrapa Pollux et le pris par le bras, le forçant à arrêter sa marche titubante. « Tu penses que je vais te laisser me jeter ce genre d’horreurs à la tête et partir tranquillement ? » souffla-t-il à l’oreille de ce dernier tandis qu’il le dirigeait vers une sortie de service quasiment ignorée par les invités terrorisés. Sans ménagement, il enjamba les corps étalés, mesurant ses pas seulement pour ne pas brusquer encore davantage celui qui l’obsédait. Arrivé devant la porte, il s’arrêta de nouveau et, appuya doucement Pollux contre le mur pour pouvoir le lâcher le temps d’ouvrir la sortie. Ce faisant, il approcha sa bouche de l’oreille de l’autre, tentant de ne pas céder à la sensation de lécher le sang qui coulait le long de son cou. « Ecoute-moi bien Pollux, parce que je ne vais pas me répéter : tu es la personne qui compte le plus à mes yeux, que tu le crois ou non. J’ai autant besoin de toi que toi tu as besoin de respirer. » Et en cet instant, ils étaient deux à étouffer ; mais cela, Armand ne le rajouta pas, forçant à la place la porte de service. L’air frais s’engouffra dans la salle et éventa les flammes, mais le vampire avait déjà repris Pollux par la taille, les sortant tous deux de l’enfer qu’était devenu le Gabriel Mandeville Institute.

Dehors, l’air frais les accueillit avec joie, caressant les joues marquées de suie, de sang et de larmes. Laissant Pollux s’assoir sur le sol, Armand s’accroupit en face de lui, suffisamment près pour que leurs genoux se touchent. « Alors vas-y, crie, hurle, injurie moi, frappe moi si tu veux, mais si tu oses encore une fois même penser que tu n’es rien dans ma vie, je ne réponds plus de mes actes. » C’était ridicule, tout simplement ridicule. Il n’avait qu’une envie, ramener Sarah et Pollux chez lui, s’assurer que la première était bien à l’abri dans son monde de poupées avant de s’enfoncer sous la couette avec l’autre, gardant pendant quelques heures la vague illusion qu’il pourrait le tenir protégé dans ses bras à jamais. Et voilà qu’il se retrouvait à avoir une dispute de couple en plein milieu d’un carnage, faute de n’avoir su s’exprimer correctement. Il devait vraiment être masochiste pour avoir laissé son âme s’attacher autant à celle de l’ancien prostitué, pensa-t-il en essuyant doucement les larmes de ses doigts.
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Zéphirin Tovaritch
Zéphirin Tovaritch
He's a scary nephilim sent by God. Run away to stay alive.


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MessageSujet: Re: TRUST AND DEFIANCE, INTRIGUE N°1. TRUST AND DEFIANCE, INTRIGUE N°1. - Page 3 EmptyVen 8 Oct - 22:06

Zéphirin se retrouve seul face à une horde de vampires assoiffés de sang... mais il ne ressent pas la peur. La peur l'aidait autrefois, le rendait lucide et lui faisait prendre de bonnes décisions. Aujourd'hui, lui aussi est devenu une machine à tuer... un peu particulière cependant, car on devrait plus la qualifier de machine à torturer. Mais cette méthode n'est pas l'unique qu'il connaît ; il l'emploie juste pour sa réputation. Il sait aussi réagir aux situations d'urgence par des meurtres simples, nets et rapides. On peut tuer un vampire de sang-froid en les poignardant au cœur ; avec un lamentable couteau à fromage, c'est tout ce que peut faire le néphilim. Il a un très léger avantage de force sur les humains, cela peut à la limite compenser l'absence de tranchant à son arme. Quoiqu'elle n'est pas encore trop mal aiguisé, pour un couteau à fromage... Et puis, il a la technique. Apprise à l'armée humaine, bien qu'il n'y soit jamais allé. Prendre l'adversaire dans le dos, enfoncer le couteau entre les côtes, coup de genou pour remonter jusqu'au cœur. Mortellement efficace. Même sur des humains, ça va vite, toujours plus que s'il cherchait à l'égorger. Zéphirin en abat quelques uns comme ça, des pas très puissants risquant sa peau à chaque minute, mais prenant des risques mesurés pour ne pas se faire descendre lui aussi. La fumée les fait tous fuir, sauf ses victimes. Il s'enfonce dans la violence sans s'en émouvoir, couvert d'un sang qui n'est pas entièrement le sien. Il s'en extirpe lorsqu'il aperçoit la silhouette de son cousin, allongée sur le sol. Victorien est en danger. C'est suffisant pour que le Luxembourgeois retrouve ses esprits. Il observe le carnage avec insensibilité, sachant pertinemment qu'il y a pris part, mais sans culpabiliser. Et alors ? ce sont eux qui l'ont cherché. Il tue de façon radicale le dernier vampire qui ose l'empêcher d'aller secourir son cousin et s'approche de celui-ci. Le mettre à l'abri, coûte que coûte. Il sait qu'il y a un couloir, pas loin, dans un bâtiment à côté, ce devrait être suffisant. Il se ferme à clé, si personne n'y va, il sera en sécurité. Il soulève Victorien, le portant sur ses épaules jusqu'à son refuge, et le pose avec une attention délicate dont il ne ferait pas preuve s'il n'avait pas été un membre de la famille. En regardant le visage inconscient, il se demande comment il peut aimer les siens et être aussi impersonnellement froid dans le meurtre. Va savoir. Mais Victorien est en sécurité, pour l'instant. Zéphirin lui caresse furtivement la joue et se relève avec souplesse. Pas sûr qu'il va y retourner. Avec Victorien dans les vapes... ? Pourtant il le faut.
Dehors, le joli couple que forment Armand et Pollux semble être en train de se disputer. Dommage. Ils vont bien ensemble, même si Zéphirin ne comprend pas comment un humain - ou même un néphilim, si on généralise à lui - peut s'attacher ainsi à un vampire. C'est vrai, quoi, comment gérer des notions comme l'éternité face à la mortalité, la puissance face à la faiblesse... ? Car oui, Zéphirin se sent faible face à un vampire, et encore plus à un ancestral. C'est normal, on avantage toujours les mêmes. Pas les petits Luxembourgeois comme Zéphirin, qui au fond n'ont pas vraiment d'importance et dont tout le monde se fout parce que, même s'ils sont riches en leur pays, ici ils n'ont rien. Pas étonnant qu'il se tourne vers la torture, qu'il considère comme une de ses meilleures protections. Être impitoyable pour ne pas être écrasé.
Il pénètre discrètement dans le hall, toujours armé du couteau à fromage ensanglanté, mais ne trouve personne. A croire que tous sont sortis. Tant pis. Il se rapproche de la sortie. Il y voit Pollux et Armand bien sûr, mais aussi la petite Sarah et Léandre. Il s'adosse à l'encadrement de la porte, regardant et écoutant la petite querelle d'amoureux qui se joue devant lui. Comme c'est mignon, vraiment...

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